L’ASTROLOGIE,  LA POLARITE ET L’ALPHABET

 

 

Non seulement les nombres sacrés sont des expressions de la Déité, mais les lettres possèdent les mêmes vertus.  Ceci est spécialement vrai  pour l’alphabet Hébraïque, qui est dit avoir été désigné après  les constellations, et par conséquent  chaque lettre est sacrée pour un amas d’étoiles après lequel il a été désigné.  Comme il est pensé couramment, les lettres sont considérées comme inventées de façon arbitraire. En fait, elles sont essentiellement des images, des symboles ou des états mentaux intérieurs, qui sont trop profonds pour trouver leur pleine expression dans des mots. L’alphabet Hébreux peut bien être appelé La Série Sacrée, parce que depuis des temps immémoriaux il a été utilisé par le « peuple élu », la divine hiérarchie de mystiques, pour  transmettre et préserver de grandes vérités spirituelles.

 

Chaque lettre Hébraïque contient ou correspond à un nombre, un hiéroglyphe, un symbole,  et un lieu. Connaître ceux-ci dans  leurs relations, et dans leur relation aux nombres, c’est devenir possesseur d’une carte qui nous conduira infailliblement à travers  l’océan mental de la plus profonde ignorance vers la plus complète sagesse.

La première lettre de cet alphabet est Aleph, et naturellement  on aurait tendance à penser qu’elle correspond au premier signe Le Bélier, mais non. Aleph est la première des lettres Mère, qui lui donne une signification féminine, alors que le signe du Bélier est un signe positif masculin. Le symbole d’Aleph est la Lumière Créatrice, alors qu’Aleph représente le souffle  de la Déité exhalé dans le processus créateur. La cinquième lettre, alors, la lettre He, correspond au Bélier. He est une lettre simple, dont il y a en a douze, correspondant aux douze signes du zodiaque. Premièrement, He  signifie une fenêtre, mais elle à  également la signification  d’aspiration ou de souffle.  En tant que souffle de la Déité elle représente le plus atténué des éthers : le brouillard ardent des scientifiques, et le Bélier est un signe ardent. Il est composé de matière germe, ou points géométriques, et par conséquent véhicule l’idée de Vie, et le Bélier est un signe vital.

 

C’est à travers l’atmosphère, en tant que fenêtre transparente, que cet éther le plus délicat, ou substance donneuse de vie, irradiant su Soleil le plus intime, est transmis vers notre planète. Et c’est par notre inhalation que cette substance ardente, éthérée, spirituelle, entre dans nos organismes et devient elle-même  organisée ou individualisée.  C’est la substance nerveuse, par laquelle est produit le cerveau, ou le fluide séminal qui est le producteur de génération ou de régénération, selon que la semence est gaspillée ou conservée. Dans les Cantiques de Salomon cette substance se réfère ainsi poétiquement à : « Mon Bien Aimé,  vois il se tient derrière nos murs, il regarde vers les fenêtres, se montrant lui-même à travers les croisées ».

 

C’est un sujet qui a été tabou  par pruderie et enseignement erroné. Paul se réfère à l’organe le concernant, en tant que parties inconvenantes, mais déclare qu’elles reçoivent  l’honneur le plus abondant. Tout est divin, et le processus générateur se déroule  à travers le plan divin aussi bien que le  végétal, l’animal et l’humain.  L’expression matérielle n’est qu’une cristallisation du spirituel. Personne, pourtant prude,  n’hésite à étudier cette substance  et le processus générateur tel qu’il se manifeste dans les règnes végétal et animal. On ne devrait pas non plus hésiter à chercher  dans ce grand mystère  sur le plan humain supérieur, et en réunir les profondes leçons qu’il enseigne.

 

L’image du Tarot correspondant à  cette lettre est celle de l’homme, le chef gouverneur  de l’église, en tant qu’organisation, tel qu’un pape, le chef de l’église Romaine. Il est représenté assis, le pouce, l’index et le majeur levés, comme dans l’acte de prononcer une bénédiction.  Dans la main gauche il tient l’ancien Sistre d’Egypte, qui contient ici le nombre parfait des sept notes. Les trois doigts levés représentent la Trinité—le Père, le Fils, et le Saint Esprit—et démontrent que cette doctrine est antérieure à la religion Chrétienne.

 

Dans l’ancien Temple Egyptien  on peut voir  dans les bas reliefs une sculpture d’Osiris donnant l’initiation un des Pharaons aux mystères de leur religion.  Lorsque le candidat approche d’Osiris,  ce dernier  met ses  trois doigts dans la position décrite ci-dessus.  Ils sont placés ainsi afin de produire la lettre Beth, qui est le symbole de la nature féminine, combinée à la masculine, exprimant ainsi  l’Etre double et Un, en contraste avec la vie, qui est éphémère, alors que l’Etre exprime l’éternel.

Le double Un est le Je Suis, ou l’existence du soi. Cet état androgyne est atteint  à travers le processus  de régénération. Avant l’homme existe le principe Aleph. En Beth nous avons été incarnés en forme humaine, mais dans sa dualité masculin/féminin. Le fluide essentiel qui produit ce double état est exprimé en Guimel, le troisième lettre, qui est potentiellement une reproduction du Père, Aleph. Mais ce fluide est une force masculine et  pour qu’elle puisse devenir réelle et opérative,  il doit trouver son compagnon naturel.  Ce qu’il trouve au moyen de Daleth en He, le terrain du principe de vie féminine.

 

De l’autre côté de l’image se trouvent les piliers de la chaise sur laquelle le Pape est assis, qui sont élevés jusqu’au sommet de sa tête ; le Sistre est maintenant brisé, lâchant les trois notes du monde de l’Esprit au-dessus ; et les quatre notes du plan de l’Homme en dessous. Cet homme représente un initié  aux plus grands mystères ; et les deux colonnes—Joachin et Boaz—représentent les principes actif et passif qui se trouvent dans chaque Loge de la Maçonnerie. Le pilier de droite représente la Loi, celui  gauche, la Liberté—pour obéir ou désobéir.  Il n’est  plus besoin de livres à celui qui obtient la connaissance, car il est maintenant devenu un Initié. Le Sistre brisé montre  que l’homme déchu a reconquis son union avec la Trinité, exprimée par les trois premières lettres. Ceci  protège  à présent  l’homme parfait  qui a atteint le développement du carré parfait.  Il ne gouverne plus par le pouvoir actif seul,  mais ce pouvoir est supplémenté et complété par celui du Divin Féminin, qui a été élevé au plan du Divin Masculin.  Dans le Tarot le nombre du Divin Féminin est représenté  en tant qu’impératrice.

 

Puisque l’Unité absolue est représentée en tant que position, l’Impératrice et le pape, tels que considérés dans le tarot, sont représentés assis, forts de leur indépendance absolue. C’est l’histoire de la Chute  telle que narrée dans la genèse. Ici un être idéal fut créé par les principes actif et passif cachés ; alors que ce qui suit ne représente qu’une création partielle, parce que le principe Féminin fut ôté et séparé du Principe actif.  Ainsi, du principe éternelle, la vie éphémère fut produite ; et cette transition est révélée dans le Bélier en tant que premier signe ou signe créateur.

 

Le Sistre se réfère  à la musique la plus sacrée, utilisée dans le culte de l’ancien temple d’Egypte. Dans son cercle  il symbolise le Principe négatif, ou Féminin Divin ; alors que le Principe Masculin est symbolisé par la ligne droite qui le croise. Cet instrument était dédié au service du temple d’Hathor et était joué seulement par les vierges ou vestales du temple. Cette musique représentait les sept vibrations de l’Amour, de l’inférieur au supérieur.  En Egypte même aujourd’hui nous trouvons le même effet produit par la lamentation basse des Derviches, par laquelle débute leur service, croissant toujours en ardeur passionnée jusqu’à ce qu’ils  soient envoûtés et deviennent inconscients, remplis d’une extase spirituelle. De façon analogue, ce résultat est plus ou moins réalisé par la musique et le chant qui  ont lieu dans beaucoup d’églises, le rythme élevant l’adorateur dans une ferveur religieuse. 

Parmi les Shakers, cet effet est produit par le rythme du mouvement, appelé Shaker Danse. Lorsque le Sistre  fut divisé, exprimant la chute de l’homme, et que les trois principes supérieurs devinrent indépendants des quatre  principes inférieurs, il fut manifeste que, étant projeté par ses propres efforts, il devait combattre contre le mal jusqu’à ce qu’il ait maîtrisé toute objectivité.  He suit immédiatement Daleth, la porte, par laquelle l’âme  entre dans une réalisation de l’invisible, et   trouve ainsi deux en Un, ou la restauration de l’être androgyne. Bien que  He soit en elle-même considérée comme une lettre féminine, elle est aussi désignée comme ayant la nature masculine,  comme ayant tous les organismes.

Ainsi dans l’image est montrée la figure avec les mains élevées en supplication, comme cherchant l’union avec la nature duelle.  C’est ici que He perd l’exclusivité, ou la domination féminine et devient équilibrée dans les deux natures. Le Bélier est un signe cardinal et un signe de la croix, et étant ardent, il indiquait le sacrifice,  et offrant le Bélier pour le péché,  qu’à travers la souffrance on devient parfait.  Ainsi en Bélier c’est le commencement de la Chute comme c’est le commencement de la différenciation et de l’involution ; et dans le Bélier également c’est le commencement de la restauration, ou la rédemption  à travers le processus régénérateur. C’est en l’aptitude  de chacun,  et c’est le devoir de tous de découvrir ce prodigieux  secret.

 

Il semble que l’ancien He était interchangeable avec H, la lettre grecque originelle Heth, et la traduction des Septantes du texte Hébreu ancien a substitué cette lettre H par He dans les noms d’Abraham et Sarah.  Cet ajout fut fait pour le nom du patriarche et de son épouse comme un signe indiquant le renouvellement promis de leurs forces de vie. Amenant ce symbole à la vie actuelle, il signifie que l’homme ou la femme  régénérés acquérront un tel souffle supplémentaire, ou pouvoir vital, qui leur permettra dans l’âge avancé de porter  une descendance nombreuse comme  les grains de sable sur le rivage ou comme les étoiles dans les cieux. Isaac fut l’enfant né d’Abraham et de Sarah, et fut l’enfant  de la promesse, ou un enfant né de façon immaculé, et lui-même était dénué d’esprit de passion, en ce qu’il vécut exclusivement avec Rebecca pour épouse. En de tels enfants sa propre jeunesse est renouvelée.

 

Nous nous référons au sperme  en tant que germe créateur masculin, le germe ardent. Dans le cas des femmes,  cette substance est cette  substance  de vie féminine, l’ovule (œuf) dans lequel, après imprégnation,  a lieu le développement du fœtus. Ceci est une substance psychique ou  aqueuse, qui à l’état d’androgyne, tel que dans la vie de la plante, est le fourreau ou véhicule du germe esprit ; mais dans la vie différenciée, comme dans le cas d’un homme ou d’une femme,  c’est pour ainsi dire,  l’ovule ou grande Mer, ou Marie, couvé par  l’Esprit donneur de Vie. La couleur  du germe, qui est de nature ardent, est rouge, mais la couleur de l’ovule, ou élément aqueux,  est blanc, comme on peut le constater dans la racine Hébraïque Lbn, qui signifie blanc, comme dans Lebanon, la montagne blanche ; ou dans i’banah, signifiant la Lune, ou la blanche ; ou dans i’benah, une brique faite d'argile blanche.

 

La Bible est remplie de symboles se référant à ces deux substances, les principes sexuels masculin et féminin, ou substances,  dont  le mélange est essentiel pour produire les formes vivantes, sur tous les plans, qu’ils soient androgynes ou de sexes différents, microcosmique ou macrocosmique. Sur le plan supérieur, cependant,  les substances contractantes ne sont pas  cette matière grossière, comme dans la germination ordinaire, mais l’essence de la matière grossière, qui, dans le cas des êtres humains,  produit la génération, ou naissance de l’esprit.  C’est cette naissance d’ "eau et d’Eprit",  citée  par le Grand Maître dans son entretien avec Nicodème, comme essentielle pour l'entrée dans le royaume de Dieu.   Salomon dans  les Cantiques, se réfère à une "fontaine", un puits d'eaux vivantes, et des courants de Lebanon."

Comme ceci est au pluriel,  il se rapporte à la fois à l'homme et à la femme, l'un et l'autre comme un jardin d'Eden, ce qu'est en effet le corps de chacun,  et duquel  une fontaine de vie   jaillit éternellement.  Jésus, dans son entretien avec la femme de Samarie,  se réfère à cette même fontaine lorsqu'Il dit :"L'eau que je te donnerai sera une source d'eau jaillissante de vie éternelle". La vie lorsqu'elle est régénérée a passé du plan de la mort dans celui de la vie éternelle.

 

Se référant à la Lune, la planète blanche ou argentée, il est assez généralement connu qu'elle a une influence périodique sur la femme. Et comme pour les briques  blanches fabriquées par les Israélites en Egypte, sous les tyrans Egyptiens,   les mystiques savent que l'Egypte est féminine, et l'argile blanche  faites sans paille, se réfèrent symboliquement  à cette substance psychique de la féminité, les eaux dans lesquelles les germes de vie jaillissent en êtres physiques.    Jérémie proteste contre le gaspillage de cette substance dans les paroles suivantes :"Car mon peuple  a commis deux fautes; il m'a abandonné, moi la fontaine d'eau  vive, pour creuser des citernes, des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l'eau".

Ordinairement ce fluide de vie est gaspillé par des rapports excessifs,  par pertes, évaporation et par stagnation. Le grand dessein de la vie consiste  en l'inhalation de l'éther de vie universel,  comme d'une fontaine éternelle, tout comme une dynamo génère la force par la capture du courant électrique, car les êtres humains ne sont que d'immenses batteries  de stockage de cet élément supra électrique. L'utilisation de cette force puissante dans l'élaboration de notre système nerveux est le grand secret de la vie, le plus grand des problèmes de la vie.

 

Le miel est également utilisé comme symbole de la substance de vie féminine, alors qu'à la fois le lait et le lion sont des symboles du fluide de vie masculin, ou plutôt le germe en lui. Ainsi les Israélites regardaient leur entrée à Canaan  comme un pays  où coulent le lait et le miel,  et y vivre serait une véritable lune de miel. L'histoire de Samson rassemblant le miel de la carcasse du lion  qu'il avait tué, est un autre symbole de la Bible de ces deux substances.  Cette énigme, "De ce qui est mangé vint la nourriture, et du fort vient la douceur", se réfère à ce rassemblement de miel  de la carcasse du lion comme il vient d'être dit.  Le lion est un animal ardent, le symbole  du Lion, le signe du Soleil.  Samson lui-même était un dieu Soleil parmi les Hébreux.  A la fois lui et le lion expriment  la substance masculine génératrice, alors que le miel fait référence à la substance féminine.

 

Le vin est encore un autre symbole dans ses diverses relations. Relié au blé il exprime le fluide vital de l'homme, alors que le blé se réfère à la substance de la femme. Le vin dans son stade fermenté est de nature ardente; alors que le blé donne la vie et construit les tissus.  Une des plus merveilleuses transformations connues est celle du minuscule atome germe changé en un enfant à l'intérieur de la matrice de la femme, par l'action des forces de vie en elle, nourrissant et supportant le fœtus. C'est cette même substance  à l'intérieur de l'homme ou de la femme, qui, lorsque conservée, construit le tissu nerveux et  soutient la vie.  Lorsque la famine survint en Palestine quand Jacob (Israël) y vivait, il envoya ses fils en Egypte pour se procurer du blé,  afin que la famille puisse vivre. Dans cette illustration,  la Palestine, ou Canaan,  est masculine,  le pays frappé de famine,  alors que l'Egypte est féminine, le pays d'abondance à  rencontrer dans l'urgence.  La famine survint à cause du manque d'humidité, aucun germe n'avait été semé, et le pays n'avait  été autorisé qu"à produire que des mauvaises herbes.

Le vin, encore, est associé à l'huile  dans la Bible, et le blé et l'huile ne font qu'un.  L'huile est la substance féminine He; le vin est le complément masculin Guimel. L'union des deux substances symbolisées par ces principes produit la descendance,  puisque l'huile et le vin produisent  le tissu ou cellules physiques. Dans la Révélation, l'admonition suivante est proclamée, "Ne maltraite pas  l'huile et le vin".

 

Encore un autre symbole-- la vigne et le figuier, la vigne  étant masculine parce qu'elle produit le vin ardent; le figuier étant féminin parce qu'il ne fleurit pas extérieurement, mais intérieurement sur le placenta. Le temps viendra où,  dans la vie régénérée,  chacun habitera en sécurité sous son propre figuier et sa propre vigne. Sur son plan supérieur l'élément ardent est le Père qui habite à l'intérieur, qui accomplit les œuvres puissantes. L'élément aqueux est relié au Christ, car lorsque Moïse frappa le rocher,  dont s'écoula un courant d'eau, il est dit que ce courant est le Christ.

 

Mais le symbole le plus frappant et expressif trouvé dans la Bible est celui de la manne, qui apparut de manière si étendue parmi les Israélites  dans le désert. La description  qui en est donnée s'accorde exactement à He, ou la substance blanche du féminin. Ceci, par-dessus tous les symboles, exprime la vie régénérée, ou la vie  de l'âme après qu'elle ait été purifiée et élevée au plan de la vie de Christ, la Madeleine rachetée. Ceci, en effet, est la nourriture des anges. Dans l'heureux temps à venir, ce sera la seule nourriture de l'humanité, mais seulement lorsque la race aura été complètement rachetée. "L'Agneau (le signe du Bélier), qui est au milieu du trône, les nourrira et les mènera vers des fontaines d'eau vive".  Le Bon Berger conduit son troupeau dans de verts pâturages, et près des eaux vives.

 

Ce souffle divin, He, est le souffle du Tout Puissant,  qui força  les squelettes à vivre  dans la vallée, afin que le peuple qu'ils représentaient se tienne sur leurs pieds, une grande armée  d'exception.  C'est l'haleine  de Dieu qui souffle dans les corps de glaise au moment de notre naissance, afin que l'enfant devienne une âme vivante.  C'est le souffle, sur un  plan supérieur,  qui vitalise l'âme rachetée, afin qu'elle devienne  la fiancée de l'Agneau. C'est le souffle qui produit l'Adam mortel,  en qui tout meurt; et sur le plan divin, produira le Christ immortel, en qui tout sera vivant.

 

Jean dit, "Celui qui a son espoir en Lui [de voir et devenir comme Dieu], se purifie lui-même, même comme Lui [Dieu] est pur". L'auto purification consiste à se purger soi-même   de toute passion. Le processus générateur, tel qu'exercé ordinairement, est un processus polluant, parce qu'il est le produit du désir; il est péché,  la seule source de péché, car "le désir lorsqu'il est conçu, apporte le péché; et le péché lorsqu'il est accompli, apporte la mort".  "Celui qui est né de Dieu ne pèche pas car son germe demeure en lui, et il ne peut pécher parce qu'il est né de Dieu". Ceci est le Paradis retrouvé, la restauration de l'Arbre de Vie,  qui porte ses douze sortes de fruits, et dont les feuilles  sont pour la guérison des nations".

"L'Espoir différé rend le cœur malade, mais lorsque le d"sir vient,  c'est un arbre de vie". La base de ce désir, sur tout plan, est l'amour; la passion sur le plan inférieur, mais l'amour pur, divin, sur le plan régénéré.

 

Comme nous l'avons vu, He est gouverné par le Bélier; il exprime le souffle divin par lequel les mondes sont établis, et par lequel l'humain  et tous les autres organismes sont générés. Puisque la création cosmique fut l'expression du caractère divin, dont les radiations ont produit les formes, ainsi le Bélier, le signe créateur, est le signe du caractère sur tous les plans.

 

RAYS MARS AVRIL 2004     GEORGE  WEAVER  

Traduction Chantal Duros