L’EVOLUTION TELLE QU’ELLE EST MONTREE DANS LE ZODIAQUE
C’est la caractéristique de la région de la pensée concrète, que les Archétypes qui sont là—ceux du passé, du présent, et aussi les Archétypes qui se forment pour les âges futurs—parleront au chercheur, quand il s’efforcera au libre arbitre. Et ils lui diront tout ce qu’ils sont, qu’ils seront, leur existence entière ; leur nature la plus secrète est mise à nu devant lui. Le défilé d’images que nous appelons “mémoire de la nature”, peut être ainsi interrogée par celui qui est suffisamment qualifié, et toute chose dans l’univers, passée ou présente, peut ainsi céder ses secrets au chercheur qui alors obtient une merveilleuse lumière sur quelque sujet qu’il entreprenne d’investiguer.
C’est ce que l’auteur a souvent expérimenté ; il s’est senti illuminé de part en part ; son être entier a vibré à la joie d’être empli de cette intime connaissance des plus secrets et compliqués sujets, qui sont venus à lui, à de tels moments, aussi clairs qu’en plein jour. Et il a senti en de telles occasions, qu’il était possible pour lui avec cette information, si facilement obtenue, d’apporter au monde une nouvelle et merveilleuse lumière, qui dissiperait les doutes chez quiconque viendrait dans sa radiance, tout comme il a lui-même été convaincu et charmé par le volume de lumière obtenu.
Mais hélas, l’illumination acquise en regardant ces merveilleux archétypes, la joie ressentie et l’espoir engendré, n’étaient pas plus grands que l’amer désappointement expérimenté en retournant dans le corps physique et en trouvant que ce qui avait été appris ne pouvait être transmis au monde physique comme il l’avait été perçu ; car dans ce royaume spirituel il n’y a ni commencement ni fin pour aucun sujet qui puisse être recherché. Ici nous commençons à raconter une histoire mot à mot du commencement jusqu’à la fin ; là-bas l’idée entière est imprimée sur nous une fois dans son intégralité, et la difficulté de rapporter ces choses réside dans le fait de trouver comment commencer et comment finir.
Il est plus facile de lire dans la lumière sidérale, généralement utilisée par les médiums et autres personnes similaires, car là les événements sont vus de façon consécutive. Mais ces rapports éthérés se flétrissent et sont habituellement perdus, même pour les événements les plus importants, en une centaine d’années, alors que les grands témoignages dans la Région de la Pensée Concrète, sur la frontière entre la matière et l’esprit, sont de bien plus longue durée ; en fait, ils couvrent la Période entière de la Terre.
Il est un fait reconnu parmi les mystiques que la carrière évolutionnaire de l’humanité est indissolublement liée aux Hiérarchies Divines qui gouvernent les planètes et les signes du Zodiaque, et que le passage du Soleil et des planètes à travers les douze signes du Zodiaque marque le progrès de l’homme dans le temps et l’espace. Par conséquent il n’est pas étonnant que dans la course à cette recherche dans le développement spirituel de l’humanité, l’auteur ait aussi été confronté à des choses au-delà du Zodiaque, qui est la limite de notre sphère évolutionnaire en ce temps présent.
Tant a été perçu dans la mémoire de la nature qui se déverse en lumière sur les obscurs passages de la Bible, et des notes ont été faites de temps en temps sur différents points, mais la façon de rassembler et comparer ces écrits dissociés en un tout uni a été un grand problème pendant longtemps. Même à présent, l’auteur sait et sent que ce qu’il doit apporter est seulement une très très faible tentative pour exposer devant les étudiants ce grand amas de faits qui sont venus à lui à travers la mémoire de la nature. Il sent, cependant, que ceci donnera une nouvelle et plus profonde signification des anciens symboles, et qu’en transmettant ce qui a été trouvé il s’expose lui-même à percevoir plus de lumière.
En ce qui concerne l’évolution future des planètes, la Cosmogonie des Rose-Croix enseigne, à la page 256, que “lorsque les êtres sur une planète ont évolué à un degré suffisant, la planète devient un Soleil—le centre fixe du Système Solaire. Quand les êtres ont évolué à un degré encore plus élevé, et qu’en conséquence il a atteint son maximum d’éclat, il rompt avec le Zodiaque, devenant, pour ainsi dire, la matrice d’un nouveau Système Solaire.
“Ainsi les grands hôtes des Divins êtres qui, jusqu’alors, étaient confinés sur le Soleil, gagnent la liberté d’action sur un grand nombre d’étoiles, d’où ils peuvent affecter de différentes manières le système qui grandit à l’intérieur de leur sphère d’influence. Les planètes, ou mondes de vie des hommes, à l’intérieur du Zodiaque sont constamment travaillées par ces forces, mais de manières variées selon le stade qu’elles ont atteint dans l’évolution.
“Notre Soleil n’aurait pu devenir un soleil jusqu’à ce qu’il ait envoyé hors de lui-même tous les êtres qui étaient pas suffisamment évolués pour subir la haute vitesse de vibration et la grande luminosité des êtres qui étaient qualifiés pour cette évolution. Tous les êtres sur les différentes planètes auraient été consumés s’ils étaient restés sur le Soleil.
“Le Soleil visible, cependant, bien qu’il soit le lieu d’évolution pour les êtres, largement au-dessus de l’homme, n’est en aucune manière le Père des autres planètes, comme le suppose la science matérialiste. Au contraire, il est lui-même une émanation du Soleil Central, qui est la source invisible de tout ce qui est dans notre système solaire. Notre Soleil visible n’est que le miroir dans lequel sont réfléchis les rayons du Soleil Spirituel ; le véritable Soleil est invisible, comme l’Homme véritable.”
De cet enseignement, il est apparent que les grandes hiérarchies spirituelles qui guident actuellement notre évolution, ont eu leur instruction de ce sentier dans les plans précédents de manifestation, et donc ce qu’ils font à présent, nous le ferons aussi un jour pour d’autres. Déjà les plus importants parmi notre race suivent le sentier de l’initiation et ont de ce fait avancé vers d’autres stades bien au-delà du stade général de l’humanité présente. Il a été prouvé que ceux qui sont passé par l’Ecole de Mercure des Mystères Mineurs et ont été reçus à l’Ecole des Mystères Majeurs préparent maintenant l’évolution humaine dans la Période de Jupiter. Ils sont entrés dans la planète Jupiter par le chemin d’une de ses lunes, qui sert de pierre d’achoppement.
Il y en a d’autres, malheureusement, qui sont passé par l’autre chemin. Nous lisons dans la Cosmogonie des Rose-Croix que de même la population entière de la terre fut un jour expulsée du Soleil actuel à cause de leur incapacité à soutenir les vibrations des êtres qui s’y trouvent, les gênant ainsi et étant gênés eux-mêmes, aussi il était devenu nécessaire à l’Epoque Lémurienne, d’expulser un nombre de retardataires sur la terre. Ainsi la Lune fut éjectée dans l’espace pour évoluer tel un satellite autour de notre planète actuelle. Ces infortunés se sont graduellement dégénéré et le moment viendra où ils iront tous sur la planète Saturne, qui est la porte du Chaos. De là ils seront expulsés de l’espace interplanétaire pour attendre le temps, où, dans un nouveau système, il se trouvera une condition favorable pour leur évolution suivante.
Ainsi le Zodiaque et les planètes sont comme un livre dans lequel nous pouvons lire l’histoire de l’humanité durant les âges passés, et il nous donne aussi une clef pour notre futur. Dans le fameux Zodiaque de Denderah, le Cancer n’est pas dessiné tel que nous l’avons dans les temps modernes. Il y a un scarabée. C’était l’emblème de l’âme, et le Cancer était toujours connu dans les temps anciens, aussi bien que parmi les mystiques modernes, comme la sphère de l’âme, la porte de Vie dans le Zodiaque, d’où les esprits venant en renaissance entrent dans les conditions sublunaires. Il est par conséquent de façon appropriée gouverné par la Lune, qui est la planète de la fécondation et il est remarquable que nous trouvions le Capricorne, qui est son opposé, gouverné par Saturne la planète de la Mort et du chaos, qui est dépeint du point de vue mystique comme le moissonneur avec sa faux et un sablier dans la main.
Ces deux signes opposés sont donc les points tournants dans la destinée de l’âme. Le Cancer et le Capricorne marquent la plus haute ascension du Soleil dans l’Hémisphère Nord et sa plus basse descente dans l’Hémisphère Sud. L’observation nous montre que durant l’été, lorsque le Soleil est dans la sphère du Cancer et signes alliés, la fécondation et la croissance sont à l’ordre du jour. Mais quand le Soleil est dans le sud, en Capricorne, nous avons l’hiver, lorsque la nature est morte. Les fruits de l’été sont consommés et assimilés par nous. Comme la ronde du Soleil parmi les douze signes détermine les saisons de l’année lorsqu’elle est directe—causant la germination de myriades de graines projetées dans la terre, et aussi l’union de la faune, qui alors rend le monde vivant avec les spectacles et les sons de la vie manifestée, et à d’autres moments, laisse le monde muet, lent et morne dans l’obscurité de l’hiver, sous l’influence de Saturne—ainsi par le mouvement plus lent en arrière, connu sous le nom de précession des équinoxes, produit-elle les grands échanges que nous connaissons comme Evolution. En fait, cette mesure précessionnelle du soleil marque la naissance et la mort des races, et de leurs religions, car le Zodiaque illustré est une représentation symbolique de notre développement passé, présent et futur.
Le Capricorne, la chèvre, n’est pas du tout la chèvre que nous connaissons en tant qu’animal, mais moitié poisson, moitié chèvre. Son gouverneur Saturnien, et le fait qu’elle reçoive le Soleil à l’aube de chaque nouvelle année, l’associe naturellement par analogie au commencement des époques précessionnelles. Elle représente la phase en évolution, comprenant la transition du poisson, à travers la forme amphibienne vers la forme mammifère.
La nature belliqueuse de la chèvre, est bien connue, et un symbole apte au combat de l’existence, dans lequel les faibles périssent sans être capable de dépasser leurs ennemis. Cette phase de la matière est parfois exprimée dans le symbole, lorsqu’il est dessiné en partie poisson, en partie antilope.
Jacob, dans le 33ème chapitre du Deutéronome, prononce des bénédictions sur ses enfants, qui symbolisent les douze signes ; là il parle de Nephtali comme une “biche” laissée perdue. C’est un symbole très adapté au Capricorne, car lorsque le Soleil est là à chaque solstice d’hiver, c’est le départ d’une course à travers le cercle des douze signes, qui doit se compléter en un temps donné—une année.
Lorsque le Soleil quitte le Capricorne, par précession, il entre dans le signe du Sagittaire, et ceci est dépeint dans le Zodiaque symbolique comme un Centaure, moitié cheval, moitié homme. Ainsi il montre pertinemment le fait que nous avons évolué à travers le stade animal vers l’humain. Le centaure est dans l’acte de diriger son arc, montrant qu’il a quelque chose à laquelle l’esprit humain aspire, dans son pèlerinage à travers la matière ; qu’il aspire à quelque chose qui s’étend au-delà de lui, comme un idéal élevé, car l’arc pointe plus haut vers les étoiles.
SCORPION
L’étape suivante du déroulement humain est davantage axé sur le mental que sur le physique, sa nature est montrée par le passage du Soleil à travers le signe du Scorpion, qui est représenté de façon imagée comme un serpent ou un scorpion, emblèmes de la ruse et de la subtilité. Il est clair par ce symbole, que la première faculté de penser développée par l’humanité enfant était la ruse, et nous voyons encore que c’est un trait caractéristique des races inférieures, des types inférieurs et des natures inférieures, même parmi notre humanité actuelle.
BALANCE
Mais lorsque le Soleil entre dans le signe de la Balance, par précession, la balance de la raison lui donne un nouveau départ sur le sentier évolutionnaire. Sous la protection des instructeurs divins l’homme a avancé à ce moment au point où à cause de ses nouvelles facultés, il pouvait être pleinement responsable des lois de la nature, et ainsi récolter ce qu’il sème, qu’il puisse apprendre la leçon de la vie par l’expérience concrète, être capable de comprendre la relation entre la cause et l’effet, et apprendre, le moment venu, à se gouverner lui-même sur le sentier du progrès.
VIERGE
Ainsi, sous la guidance des hiérarchies spirituelles centrées sur les signes du Capricorne, du Sagittaire, du Scorpion et de la Balance, furent acquis les attributs physiques, moraux, et mentaux de l’homme, et il fut équipé pour commencer le côté spirituel de son évolution. Le germe de ce progrès est caché dans la vierge céleste, le signe de la Vierge, qui est le véhicule de l’immaculée conception, la mère céleste du Christ ; non d’un Christ seulement, mais de beaucoup. C’est un des plus sublimes signes du Zodiaque et un des plus mystiques, si chargé de signification cachée que sa pleine intention ne peut être comprise sauf lorsqu’elle est vue à la lumière intérieure de l’illumination spirituelle.
Annuellement, au solstice d’hiver, la Madone immaculée est ascendante à minuit, lorsque le Soleil nouveau-né commence à se lever pour la tâche de croissance du grain et de la grappe, pour sauver l’humanité du froid et de la famine, qui résulterait inévitablement s’il restait dans la déclinaison sud. Le Soleil est donc un symbole adapté au Sauveur, né pour nourrir son troupeau du pain spirituel de vie. Mais comme nous devons avoir les yeux adaptés à la lumière pour voir le Soleil, aussi le Christ doit-il naître à l’intérieur. Comme le dit Angelus Silésius :
Le Christ serait-il né une centaine de fois à Béthléem
Et non à l’intérieur de toi, ton âme sera abandonnée
La Croix du Golgotha tu contemples en vain
Sui en toi elle ne se dresse à nouveau.
En conséquence, par le passage précessionnel du Soleil à travers le signe de la Vierge, l’impulsion germinale, fut donnée la naissance du Christ intérieur. Le “mariage mystique” du soi inférieur avec le supérieur, “l’immaculée conception”, et la “maternité” qui nourrit profondément en son sein, invisible au monde méprisant, “le Christ nouveau-né”, est une expérience concrète d’un nombre croissant de gens. Et sans le prototype céleste, fructifié par la précession solaire, ceci serait une impossibilité. Pas plus que cet idéal n’aurait pu être réalisé dans une telle plénitude durant les âges passés comme à présent. La raison de ceci apparaîtra lorsque nous prendrons en considération les signes opposés du Zodiaque.
LION
Un grand futur est en réserve pour cette progéniture de la vierge céleste. Ecoutons la merveilleuse prophétie d’Esaïe :
“Car un enfant nous est né, un Fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu Puissant, Père Eternel, Prince de la Paix, de l’accroissement de Son gouvernement et de la paix il n’y aura pas de fin”.
L’humanité doit s’élever à une merveilleuse hauteur spirituelle et ceci est symbolisé par le passage précessionnel du Soleil dans le royal signe du Lion, représenté par le roi des bêtes, le lion. C’est une allusion conforme au roi de la création, qui incarnera alors les trois grandes vertus de l’Homme Maître—Force, Sagesse, et Beauté.
Il est merveilleux de voir les différentes phases de religions données à la grande race Aryenne-Sémitique, du temps où elles étaient “appelées” dans le dernier tiers de l’Epoque Atlantéenne, jusqu’à la fin de l’Ere du Verseau, quand une nouvelle race sera nettement née. Cet aspect du Zodiaque formera le sujet de notre prochain article. Il répandra la lumière sur beaucoup de passages très obscurs de la Bible, comme seule l’étude de cette science cosmique peut le faire.
Lorsque nous considérons le Zodiaque dans ses aspects religieux aussi bien qu’évolutionnaires au moyen des six paires de signes opposés dans lesquels les douze peuvent être divisés, nous commençons avec le Cancer et le Capricorne pour la raison donnée ci-dessus ; simplement parce ceux-ci sont les points solstciels où le Soleil atteint sa plus haute et sa plus basse déclinaison.
Considéré de cette manière nous trouvons qu’il y deux jeux de trois paires de signes, le premier étant Cancer et Capricorne, Gémeaux et Sagittaire, Taureau et Scorpion . Dans ces trois paires de signes non pouvons lire l’histoire de l’évolution humaine et religieuse dans les premier, second et dernier tiers de l’Epoque Atlantéenne. Dans les trois autres paires de signes—Bélier et Balance, Poissons et Vierge, Verseau et Lion—nous trouvons la clef du développement de l’homme durant l’Epoque Aryenne.
Cette époque est aussi divisible en trois distinctes : l’Aryen, de Moïse au Christ, qui vient sous Bélier-Balance ; l’Age du Poisson dans les deux derniers millénaires sous le Catholicisme Poissons-Vierge ; et les deux millénaires devant nous, appelés Age du Verseau, où les signes du Verseau et du Lion sont illuminés et vivifiés par la précession solaire pour l’exaltation du Fils de l’Homme (Verseau) par le Christ intérieur, le Lion de Juda (Lion), pour la condition de Surhomme.
On ne doit pas penser portant, que l’Epoque Atlantéenne a duré seulement, pendant que le Soleil par précession venait à travers le Cancer, les Gémeaux, et le Taureau, une période de six mille et quelques années ; loin de cela. Mais il y a des spirales à l’intérieur des spirales et la récapitulation prend place dans les époques et les races, pour que nous puissions connaître quelle est la destinée générale en regardant le passage du Soleil à travers ces signes et en prenant en conséquence cette signification et ce symbolisme en considération.
Il peut aussi être dit que plus nous avançons, plus la spirale devient petite, plus court est le temps dans lequel une amélioration donnée est faite, à cause de la compétence que nous avons atteinte dans les premiers âges, et donc il est extrêmement probable que ce présent est le dernier tour de piste, que l’Age du Verseau arrivant est le jour d’école préparatoire final qui nous adaptera au nouvel âge, la Sixième Epoque, et que ceci commencera lorsque le soleil par précession entrera en Capricorne.
Ceci, bien sûr, signifierait que le Second Avènement doit prendre place juste avant ce moment, et bien qu’il nous semble que beaucoup de signes pointent vers ce chemin, ceci est une simple conjecture et ne peut avoir quelque vérité que ce soit. Des milliers de gens ont été induits en erreur, durant tous les âges que nous connaissons, en pensant que le Christ serait bientôt là ; il est pourtant mieux que nous regardions en avant vers cela plutôt que de dire que ceci ne prendra jamais place. Dans ce cas le Grand Jour nous trouvera non préparés et nous nous retrouverions nous-mêmes parmi les retardataires qui sont impropres à préparer la fête du mariage du Moi supérieur à l’inférieur à cause du manque de "corps de l’âme" qui est " le vêtement nuptial " les enveloppant.
Le passage du Soleil par précession à travers la sphère du Cancer avec son signe opposé le Capricorne, désigne le premier tiers de la Période Atlantéenne, qui fut intensément aqueux, puisque la terre entière était entourée par un brouillard dense et humide, et les Nibelung, ou "Enfants du Brouillard", vivaient alors dans les bassins de la Terre. Le Cancer n’était pas alors représenté par le même symbole qu’aujourd’hui ; dans les temps anciens, il était dépeint comme un scarabée. Ceci était la signature de l’âme, car alors l’humanité était bien moins corps qu’âme.
Le signe du Cancer est aqueux en nature, et la partie poisson du Capricorne dans le signe opposé aide aussi à symboliser cet état de vie sous l’eau lorsque le Soleil venait dans le signe du Cancer par précession. La lune, la planète de la fécondation, indique mystiquement cette période de germination, où l’humanité commença en premier lieu à exercer la fonction créative sous l’emprise du désir inculqué par les esprits Lucifériens. Ainsi ils ouvrirent la Porte de la Vie physique à travers le Cancer, et s’égarèrent dans la sphère terrestre ; mais à l’opposé se tenait Saturne, le gouverneur du Capricorne, prêt à les briser avec sa faux, et à les faire passer par la Porte de la Mort vers les royaumes spirituels où ils sont chez eux.
GEMEAUX SAGITTAIRE
Notre condition durant le second tiers de l’Epoque Atlantéenne est illustrée dans le passage du Soleil à travers le signe des Gémeaux, les Jumeaux, qui représentent de façon appropriée l’humanité enfant. Pendant cet âge la division d’âme en âme par le voile de la chair, que nous appelons le corps, devint plus notable, car l’atmosphère avait déjà éclairci jusqu’à un point considérable, et les facultés de l’esprit étaient devenues davantage concentrées sur son instrument physique.
Avec cette désillusion du soi personnel il vint une fois l’idée du ‘moi’ et ‘toi’, ‘mien’ et ‘tien’. Nos intérêts individuels commencèrent à s’opposer avec ceux des autres, de telle façon qu’une tragédie comme celle rapportée entre Caïn et Abel soit devint possible. Non que l’effusion du sang ne soit réservée aux êtres humains, car nous apprenons de la Bible que "Nemrod était un chasseur puissant". Cet idéal sauvage était exprimé dans le Céleste Centaure, avec son arc et ses flèches.
Mais deux de ces paires d’opposés—Cancer-Capricorne et Gémeaux-Sagittaire peuvent être considérées comme hiéroglyphiques préhistoriques d’un développement accompli dans des années sidérales, un passé lointain, bien que non le moins important sous ce rapport. Nos propres temps, avec le développement ordonné pour eux, sont symboliquement représentés dans les deux paires de signes à l’intérieur de la croix fixe : le Taureau, le Lion, le Serpent et l’Homme.
Pour cette raison les deux paires opposées comprenant les signes fixes, Taureau-Scorpion, et Lion-Verseau, sont mentionnés dans la Bible, et nous trouverons que nos systèmes modernes de religion sont remplis d’allusions à ces trois paires d’opposés, Bélier-Balance, Poissons-Vierge, et Verseau-Lion. Ces trois paires d’opposés sont, comme déjà exprimé, emblématiques du développement dans l’Epoque Aryenne entière. Dans le premier tiers de cette époque, le Soleil par précession venait à travers le signe du Bélier, le second tiers de l’Epoque Aryenne voit le Soleil par précession dans le signe des Poissons, et durant le dernier tiers de cette époque le Soleil ira à travers le signe du Verseau. Alors le point solsticiel du Capricorne verra l’inauguration d’un nouveau cycle ou âge.
La préparation spirituelle pour ce développement commença environ en 1300 avant J.C. lorsque le Soleil par précession était dans le signe de la Balance, la dernière fois. Différentes phases de cette imprégnation germinale des gens vivant alors furent poursuivies durant le voyage précessionnel du Soleil à travers la Vierge, le Lion, et culminèrent en Cancer environ en 800 avant J.C. lorsque le reste par l’eau, de l’Atlantide fut détruite, comme substantiellement relaté par les prêtres Egyptiens à Platon. Nous verrons actuellement comment ces idéaux germinaux, donnés à l’humanité en ces temps lointains, au fil des jours ont grandi et fleuri en facteurs de développement humain et modèles spirituels de la plus grande importance.
TAUREAU SCORPION
Dans le dernier tiers de l’Atlantide, l’égoïsme avait été développé à un bien plus grand degré qu’auparavant, le vue spirituelle avait été perdue par la plus grande majorité des gens qui alors vivaient sur le plan matériel et rendaient gloire particulièrement à leurs possessions matérielles.
Le Taureau fut très particulièrement adoré par eux, étant un emblème de la force nécessaire pour conquérir le monde matériel. Il y fut mis sur le compte de cette force prodigieuse une aide inestimable dans toute leur œuvre. Le proverbe sur "les pots de viande d’Egypte" est resté illustratif jusqu’à ce jour pour montrer combien cet animal subvenait abondamment à leur besoin de nourriture, le lait de la femelle étant aussi un élément important du régime.
La possession d’un nombreux bétail était par conséquent ardemment désirée et par les nations anciennes encore enfant et l’adoration du Taureau fut inaugurée sous la précession solaire à travers le Taureau durant les grandes années sidérales primitives, et fut poursuivie vers les temps comparativement modernes, lorsque le Soleil par précession vint à travers le Taureau Céleste pour la dernière fois.
A ce point quand le Soleil entra dans le signe de l’Agneau, le Bélier, les religions Aryennes furent inaugurées. Cette religion de l’Agneau doit maintenir son emprise pour la prochaine année sidérale, alors que le Soleil par précession, passe autour des douze signes du zodiaque, comme la religion avait maintenu sa domination durant l’année céleste antérieure au moment où le Soleil entrait en Taureau, jusqu’à ce qu’il quitte le même signe à son prochain passage.
Les religions, pourtant, ne sont pas révélées dans leur plénitude au début ; elles ont démarré et vont à travers une période de gestation longtemps avant que la religion à laquelle elles succèdent vienne à l’existence matérielle. Similairement une ancienne religion devant être abrogée, survit longtemps après que la religion qui lui succède soit devenue source officielle pour la croissance de l’humanité. Les Sémites originaux, chois pour inaugurer l’adoration de l’Agneau, le Bélier, durant l’Epoque Aryenne, étaient sortis de l’Egypte, le foyer du Taureau. Pas notre Egypte moderne pourtant. L’histoire de Pharaon qui tenta de prévenir leur émigration et fut noyé fait référence à l’Atlantide, qui fut submergée des milliers d’années avant que Moïse soit supposé avoir fui avec les Israélites à travers la "Mer Rouge".
Les faits à la base de l’histoire sont qu’une multitude de gens quittèrent le pays où le "Taureau" était adoré (Atlantide ou Egypte), dont les habitants se noyèrent, pour chercher une "terre promise" au-delà de l’eau qui avait englouti une "nation impie". Là ils se dédièrent à l’adoration de "l’Agneau" le Bélier, qui avait été massacré en "Egypte" (Atlantide).
A travers son sang ces pionniers avaient été préservés de la mort, et il fut ainsi "l’Agneau sacrifié de la fondation [actuelle] du monde", que nous appelons l’Epoque Aryenne.
La fuite de Noé représente une autre phase d’un même type d’événement relatant que les brouillards qui avaient enveloppé l’Atlantide s’étaient condensées en pluie, inondant les bassins de la terre et laissant une atmosphère claire dans laquelle l’arc en ciel fut observé pour la première fois au commencement du Nouvel Age, l’Epoque Aryenne, où une nouvelle Convention fut établie avec les pionniers du gouvernement alors en vigueur.
L’Atlantide fut le foyer du Taureau, et quand le Soleil par précession quitta ce signe la dernière fois, la religion de l’Agneau Bélier fut définitivement introduite. A partir de ce moment l’adoration du Taureau fut abrogée, et lorsque quelques uns de la race pionnière sortis de l’ancienne dispensation Atlantéenne par le sang de l’Agneau, le Bélier, récidivant et adorant le Taureau, le "veau", ils agirent contrairement à la loi de progrès et furent en conséquence des "idolâtres" et une abomination pour les hiérarchies divines dont la tâche était de les guider durant les âges précédant la venue du Christ. Sur la quantité de ces transgressions répétées beaucoup furent "perdus", et ils sont les Juifs d’aujourd’hui qui maintiennent leurs caractéristiques Atlantéennes (voir la Cosmogonie).
Mis à part la clef astrologique, la Bible est réellement un livre fermé ; mais avec cette clef, le problème est différent. Dans l’Ancien Testament référence est faite à deux classes d’animaux ; les taureaux, qui étaient du Taureau, et les moutons et chèvres, qui étaient du Bélier. Ceux-ci seuls étaient utilisés pour les sacrifices. (Tortues et colombes étaient permises en cas de pauvreté). Tous les personnages principaux de cette ancienne dispensation étaient des bergers (Bélier) et le Christ s’annonce aussi Lui-même comme le Bon Pasteur.
Dans le Nouveau Testament nous trouvons un autre animal, le poisson, atteignant une grande importance, et les apôtres étaient appelés à être "Pêcheurs d’Hommes", car alors le Soleil par précession était proche de la cuspide des Poissons, et le Christ parlait du temps où le Fils de l’Homme (Verseau) viendrait. Ainsi le voyage évolutionnaire est tracé dans les allusions astrologiques cachées dans la Bible.
L’étudiant à présent à un fil conducteur des événements, qu’il est bon de garder en mémoire.
RAYS JANVIER FEVRIER 2000
MAX HEINDEL
Traduction Chantal Duros