LE ZODIAQUE ET LE CORPS DE L’HOMME
Les différents signes du zodiaque sont les incarnations des Grandes Intelligences Spirituelles. Elles sont les ministres de Dieu, les organes du Grand Homme Céleste, le Macrocosme. Nous répondons à leurs influences parce que nous avons en nous certaines forces qui correspondent à leurs vibrations. L’homme, le microcosme, est donc un « abrégé » du divin.
Il y a douze signes dans le zodiaque. Ces signes sont disposés en cercle, et ont ainsi, ni commencement ni fin. Nous considérons le Bélier comme le premier signe du zodiaque.
Essayons d’en comprendre la raison. Le début de notre présente époque, l’Epoque Aryenne, se rapporte étroitement au Bélier. Chaque fois que le soleil entre dans un signe nouveau par précession des équinoxes, certaines idées nouvelles ou idéaux sont apportés en nous à travers l’influence de ce signe. Lorsque le soleil entra dans le signe du Bélier, le signe de son exaltation, une nouvelle religion nous fut donnée, comme cela est précisé dans les passages de l’Ancien Testament. Cette religion était la religion de l’Agneau de Dieu, le Christ. La religion Chrétienne ne fut pas pleinement inaugurée jusqu’à la venue de Jésus. Certains idéaux qu’Il enseigna, furent donnés antérieurement aux Israélites du temps de Moïse. Mais ils n’auraient pas voulu prendre part à la manne céleste alors qu’ils erraient dans le désert. Le temps de Moïse au Christ , le premier tiers de l’Epoque Aryenne, est donc la période de gestation de la religion Chrétienne, caractérisée par Noé, qui conduisit les progéniteurs du présent Age Aryen de l’Atlantide condamnée au pays d’Aryana, le royaume du Bélier ou Terre Promise. Alors dans les cieux fut placé l’Arc-en Ciel, le signe de la nouvelle convention entre Dieu et Son peuple.
Cette expérience passée de l’humanité est à présent récapitulée dans notre propre cycle de vie par l’embryon humain. Lorsque l’Ego, le « soleil de vie », désire renaître, l’atome-germe du corps physique est planté dans la sphère de la Lune, le signe d’eau cardinal du Cancer. Quand quatre mois se sont écoulés, le soleil entre dans le second signe d’eau du Scorpion, un signe fixe et aussi signe de la mort. Simultanément la « corde d’argent » est jointe et l’Ego est définitivement lié à son corps dense et meurt au monde céleste. Lorsque le soleil au neuvième mois entre dans le signe des Poissons, le signe du chagrin et de l’emprisonnement, l’Ego est enfermé dans un sac d’eau, le fluide amniotique , récapitulant le sac des eaux de l’Ancienne Atlantide. Quand les neuf mois sont finis, le sac des eaux est rompu, et la naissance survient .
La naissance annonce l’âge Aryen personnel quand l’enfant s’investit de sa personnalité, ou être séparé. La naissance représente aussi le sacrement du baptême, car au moment de la naissance nous passons à travers les eaux de la matrice et devenons membres individuels de la race.
La tête est la partie la plus importante du corps. Chez le nouveau-né, ses dimensions sont plus grandes que celles des autres membres. La tête est le Saint des Saints dans le Tabernacle dans le Désert, notre corps. Elle est intronisée par le moi triple divin, se composant de l’Esprit Divin, qui a son siège à la racine du nez ; l’Esprit de Vie, ou le principe du Christ, qui habite le corps pituitaire, et l’ Esprit Humain, le principe du Saint Esprit, qui siège dans la glande pinéale. Le Bélier intérieur, le crâne, contient le cerveau, le clavier du mental, qui est le véhicule le plus élevé de notre personnalité. L’intellect fut ajouté à la Période de la Terre. Dans la portion du cerveau appelé le cérébrum, nous trouvons les aires motrices, d’où les mouvements volontaires du corps sont dirigés. En vue de cela, nous pouvons voir pourquoi le Bélier est appelé le premier signe du Zodiaque.
Le second signe, le Taureau, le signe de la voix et du mot parlé. Le taureau est un signe fixe, féminin, de terre . Le divin Fiat créateur est émis à travers le signe du Taureau. Le Mot de Dieu résonne encore et sa symphonie créative ordonne toujours dans l’existence tout ce qui est vie et souffle. Le Mot Créateur n’a pas été perdu, et son puissant rythme se répercute encore dans la multitude de formes qui sont l’expression de l’esprit dans la matière. La forme est l’esprit cristallisé. Le signe de terre, fixe, du Taureau exprime de façon adéquate la cristallisation de l’esprit que nous appelons matière. La nature féminine et négative du taureau dépeint la qualité passive de la matière, comme comparée à l’énergique, actif principe de vie qui est Dieu, le pôle positif de l’être, c’est-à-dire l’esprit.
Pour les plus anciennes races de l’Atlantide, la voix humaine était sacrée. Lorsque les animaux furent amenés à Adam, il les nomma. Le pouvoir du mot utilisé comme un nom eut une influence formative sur les bêtes, reflétant le fiat créateur de Dieu comme carctérisé dans le Taureau.
L’homme mésuse souvent de cette faculté créative de la voix d’une manière plus profane ; « De la même bouche sortent bénédictions et blasphèmes ». ceci ne devrait pas être. La voix est un canal à travers lequel coule le pouvoir créateur de Dieu.
Le larynx, siège de la voix, et le cerveau furent formés ensemble par la moitié dela force procréative que nous retenions en nous après la séparation des sexes. C’est pourquoi ils expriment vraiment le saint pouvoir de Dieu pour engendrer et projeter. L’inflexion de la voix nous donne une indication sur le caractère et le tempérament de l’homme. Il est dit qu’un être spirituellement avancé ( sur le Sentier de l’Evolution), peut donner le stade d’évolution d’un être humain par sa voix.
La glande thyroïde est localisée dans la région du Taureau.
L’essence spirituelle de cette glande est utilisée par l’Ego dans le processus de la pensée, et la pensée formulée est exprimée par la voix, gouvernée par le Taureau. Si nous nous développons, il se forme dans le gosier un organe éthérique destiné à être utilisé plus tard pour prononcer le fiat créateur.
La pensée est générée dans la sphère du Bélier ; à travers le Taureau la pensée est exprimée ; et à travers les Gémeaux, le signe des Jumeaux et du Messager ailé Mercure, la pensée est mise en action. Les Gémeaux, signe mutable, masculin, d’air, intellectuel. Il gouverne les épaules, les bras, les mains, ainsi que les poumons, ayant ainsi une double fonction .
Considérons la structure du bras. L’os supérieur du bras, l’humérus, s’articule avec l ‘omoplate ou plat de l ‘épaule, formant la merveilleuse jointure qui permet le mouvement du bras dans toutes les directions. Au coude et au poignet avons des exemples de jointures qui donnent moins de liberté mais plus de force que dans l’épaule. Huit os carpiens joignent le poignet à la paume ; les jointures du poignet sont de nature glissante, donnant une facilité de mouvement. Les quatre doigts reçoivent leur motricité par le muscle fléchisseur, qui se fend en quatre tendons en passant par la paume . Les tendons sont attachés aux phalanges les plus proches ; un autre fléchisseur se divise aussi en quatre tendons atteignant les doigts, qui sont attachés aux jointures distales.
Quoiqu’il en soit, la plus grande perfection dans la main humaine est démontrée par la structure du pouce. Le pouce a des muscles spéciaux, lui permettant d’être opposé à chacun des doigts. Il exprime la positive force de volonté de la main en contraste avec le pouvoir dépendant ou négatif des quatre doigts unis de la paume, illustrant la dualité de force des Gémeaux . Ce merveilleux développement de la main ne se trouve dans aucun autre règne animal. La position du pouce permet le plus délicat mouvement et la plus haute habilité technique nécessaire dans l’exécution d’actes tels que notre développement actuel demande.
L’intellect trouve dans la main un des plus valables canaux d’expression. Ceci est en harmonie avec les leçons que nous avons à apprendre durant la dernière (ou mercurienne) moitié de la Période de la Terre.
Suivons le développement des extrémités supérieures du corps durant les divers stades d’évolution. Nous découvrons que l’amibe, la plus basse expression de la vie animale, exhale une partie de la substance de son corps dans une forme appelée faux pieds ou pseudopodes, qui constituent ses premiers bras, et qui, de toute façon, sont seulement de nature temporaire.
Comme l’organisme monte dans l’échelle de l’évolution, ces processus deviennent des traits permanents par les façons dont il s’étend pour contacter son environnement.
Chez les insectes, ces appendices sont devenus très compliqués et plus hautement différenciés. Ils sont encore plus développés chez les animaux supérieurs ; pour le moment, chez le poisson, ils prennent la forme de nageoires. Chez les oiseaux, ils deviennent des ailes. Dans l’espèce humaine, nous trouvons un développement plus sophistiqué de ce domaine, gouverné par les Gémeaux, où une grande liberté de mouvements est combinée avec la force.
Les bras reçoivent leur quantité de nerfs de l ‘épine dorsale. Les nerfs rendent possible l’action qui a été désignée en Bélier, le siège du Penseur. Nos bras doivent figurativement embrasser le globe tout entier, encerclant sa circonférence en une tendre étreinte, incluant toutes les vies, tous les souffles, indépendamment de toute race, genre, foi.
Les Gémeaux ont aussi sous leur domination les poumons. Le gouverneur est Mercure, le divin messager, qui est lui-même une sorte de système de télécommunications céleste, transmettant aux cieux les messages d’un dieu à un autre. Les Gémeaux, à travers Mercure, gouvernent l’air que nous respirons. Il est pris dans le sang artériel, gouverné par Jupiter, et transformé dans le système circulatoire vers les parties les plus éloignées du corps. Le sang veineux, gouverné par Vénus, transporte du dioxyde de carbone, produit usé du métabolisme cellulaire, vers les poumons, qui l’exhalent par la respiration.
Dans l’air, gouverné par Mercure, est transporté l’élément solaire Oxygène, qui est pris par le sang où il se combine au fer du sang, le métal du sang contenu dans l’hémoglobine du globule. Le sang, comme un liquide, est gouverné par la Lune. Ainsi nous observons Mercure, le messager divin, en corrélation avec les activités de Jupiter, Vénus, la Lune, le Soleil, et Mars par l’intermédiaire du sang et de la circulation. Le processus d’oxydation est de la plus haute importance pour l’Ego puisqu’il donne le Penseur rouge, le sang chaud, et lui permet de devenir un Ego individuel, régulant son corps à travers la température du sang.
Anatomiquement il y a une connexion proche entre le nerf alimentant les bras et le nerf alimentant le cœur ( Gémeaux et lion). Le rythme du cœur est influencé par deux centres nerveux : le vague, ou 12ème crânien, inhibe ou ralentit l’action du cœur ; les accélérateurs stimulent l’action du cœur. Ceux-ci prennent leur origine dans les 1er, 2ème et 3ème nerfs dorsaux, qui alimentent aussi les poumons avec l’énergie nerveuse.
Le cœur est le siège secondaire du principe Christique ou Esprit de Vie. Lorsque le feu divin de l’amour jaillit en flamme, l’action rythmique du cœur est accélérée, et sa force divine coule à travers les Gémeaux, les bras, pour que nous apprenions à faire ce que le cœur a senti être bon et vrai.
Si nous atteignons l’amour et le service désintéressé, la flamme intérieure du cœur irradie à l’extérieur à travers nos bras ouverts en protection et bénédiction vers ceux qui souffrent. Poussés par l’amour du cœur, nous devons apprendre à faire ce qui est juste et vrai, d’une façon telle que notre main droite doit ignorer ce que fait la gauche. Le feu du cœur, le Lion, doit se révéler lui-même en action à travers la région des Gémeaux.
Le 4ème signe est le signe féminin, négatif, cardinal, de la mère, le Cancer. Il gouverne la poitrine et l’estomac. Lorsque. l’atome-germe a été planté dans l’utérus de la mère, elle porte le minuscule germe sous son cœur pour qu’il puisse s’épanouir en une fleur humaine de grâce et de beauté. Elle nourrit la vie bourgeonnante avec le sang de son cœur jusqu’à ce que l’heure vienne où elle pourra mettre au monde, dans la souffrance et la joie mêlées, son enfant, et le mettre sur sa poitrine, où elle nourrira la fleur de son amour avec son lait, qui est un sang blanc, la contrepartie de l’émanation cosmique qui sustend et nourrit la création tout entière. Ainsi le Cancer est le Dieu mère-père, le grand nourricier.
Le principe nourricier trouve sa contrepartie physique dans l’estomac, qui reçoit la nourriture ingérée par le Taureau, et la prépare à être assimilée par la région de la Vierge. L ‘amidon, avec la durant le processus de mastication, est mixé avec la ptyaline de la salive, pour être travaillé dans l’estomac, où le processus de digestion des hydrates de carbones (amidons et sucres) continue. L’estomac est responsable du mélange des aliments, acidifiant les protides, et liquéfiant entièrement la nourriture. Lorsque ce processus de liquéfaction a été atteint, la valve pylorique entre l’estomac et les intestins s’ouvre automatiquement, et la nourriture qui a été préparée par le Cancer passe dans les intestins, qui sont gouvernés par le 6ème signe, la Vierge.
La Vierge est dépeinte comme une vierge, avec un épi de blé dans la main, indiquant symboliquement sa mission de nourrir. C’est du petit intestin et une partie du côlon que la nourriture, qui a été séparée dans ses ultimes constituants comme l’exige l’assimilation, est prise dans le sang au moyen de la force qui coule du pôle positif de l’éther chimique du corps vital. Le foie, aussi gouverné par la Vierge, est le grand centre de tri du corps. Après avoir quitté le tractus intestinal par la veine porte, le sang est charrié vers le foie, où son excès de sucre est extrait et, par addition d’eau, est transformé en une substance appelée glycogène, qui est stockée dans le foie et les muscles et redemandée lorsque le taux de sucre dans le sang est en baisse. Alors le glycogène est déshydraté et converti à nouveau en sucre afin d’être utilisé pour la production de l’énergie dans le corps.
La digestion des hydrates de carbone et des protides est complétée dans les intestins, où les graisses aussi sont absorbées et charriées vers le sang via le courant lymphatique.
Les produits inemployés du corps sont largement dissous par les reins, qui sont gouvernés par la Balance. La quantité de sang coulant à travers les reins détermine la quantité de matière excrétée qui sera éliminée par eux.
Le travail d’excrétion est poursuivi par les forces qui coulent du pôle positif de l’éther chimique. La partie inférieure du rein est appelée le pelvis du rein, et est gouvernée par le signe de la 8ème maison, le Scorpion.
De là, les déchets sont transportés par les uretères, gouvernés par la Balance, vers la vessie. Le rectum, lui, est gouverné par le Scorpion. S’il n’y avait pas d’élimination correcte, l’homme mourrait d’auto-intoxication. Le Scorpion et la 8ème maison gouvernent la mort. Mais les organes excrétoires, gouvernés par le Scorpion, sauvent l’homme de la mort. Ainsi, le Scorpion règne à la fois sur la vie et sur la mort.
La corde d’argent fut attachée lorsque le soleil passa à travers le signe du scorpion, reliant l’Ego à son corps et l’obligeant à mourir au monde céleste. A travers le Scorpion coulent les forces de génération, vu que les organes génératifs sont gouvernés par ce signe martial, fixe, négatif. Si nous ne voulons pas goûter au péché et à la mort, nous devons apprendre à mourir aux choses de ce monde—pour « devenir fous par la pitié éclairée », comme dans Parsifal. Tout ce qui est né du Scorpion , « par la volonté se l’homme ou le désir de chair », est soumis à l’aiguillon de la mort. Nous devons apprendre à transmuer le feu martial du Scorpion, en Force-Serpent de sagesse, l’élevant à travers le canal central de la corde spinale « de bas en haut », vers le crâne, foyer de Mars, le Bélier.
Les organes génératifs qui contiennent l’essence spirituelle, sont comme la fleur entourée par le calice ou la coupe, qui est formé par le sacrum dans le dos, le « saint os », et les deux os iliaques. C’est réellement le Saint Graal, contenant à l’intérieur de lui-même l’essence d’esprit mystique des organes reproducteurs, qui sont gouvernés par le signe du Scorpion. La force du Scorpion est l’essence du Christ à l’intérieur de nous. Elle est à présent orientée vers le bas, et donc caractérise le premier Adam, qui gaspilla cette essence. C’est pourquoi Saint Paul nous enjoint, si nous voulons devenir le second Adam, ou Christ, à garder le germe à l’intérieur.
Si nous voulons vivre toujours, nous devons faire monter cette essence au cœur, siège de l’affection. La luxure ou passion, une qualité du Scorpion qui fut établie par Lucifer, la fausse lumière de la Lémurie, sera ainsi transmuée dans l’Amour du Christ. Le métal de Mars, le fer, sera transformé en or pur de spiritualité. La force ascendante du Scorpion tient le cœur enflammé avec le divin feu d’amour, qui irradie à travers les Gémeaux en nobles actions de miséricorde et d’amour fraternel.
La Coupe du Graal, ou pelvis, est gouvernée par le signe de feu, mutable, du Sagittaire, qui gouverne aussi le nerf sciatique et les hanches, les cuisses. Le Centaure symbole du sagittaire, est mi-homme, mi-cheval, indiquant la nature duelle de ce signe. Le côté animal de la personnalité est représenté par le cheval , alors que l’homme, avec son archet et sa flèche pointant vers les cieux représente le moi supérieur et ses potentialités divines, qui sont activement développées à travers le service rendu par le moi inférieur, l’animal.
Pour l’artiste, la partie du corps humain correspondant au Sagittaire est d’une exquise beauté. Il a dépeint en couleurs et marbre neigeux sa grâce et sa beauté sans pareille. A travers les arts, les nobles qualités dans la nature animale peuvent être transmuées dans l’âme, qui est l’essence spiritualisée du corps.
L’anatomie plane, qui décrit les parties du corps de manière plus sèche et scientifique, reconnaît la belle courbe de la cuisse en nommant le muscle svelte qui y siège, et qui est responsable de cette courbure, « le gracieux ».
Les genoux sont gouvernés par le Capricorne, la partie inférieure des jambes et les chevilles par le Verseau, ces signes étant respectivement la nuit et le jour de Saturne , qui gouverne les articulations et le système osseux . C’est à travers son influence cristallisante qu’il est possible à l’homme d’avoir un squelette et une position verticale ; ce qui est nécessaire pour que l’Ego devienne une intelligence individuelle et gouverne ses véhicules. Les genoux ont une structure compliquée, plus que celle des autres jointures. Avec les articulations des chevilles, ils rendent la locomotion possible, et donnent à l'homme la position verticale qui l’élève du statut d’animal à son royaume à lui, où il se tient debout sur la terre ferme avec ses pieds (Poissons), qui symbolise la compréhension.
Les Poissons complètent le cercle du zodiaque. C’est le signe de la 12ème maison, du confinement, du chagrin, et de la compassion. A travers son influence, l’homme apprend à poser le pied sur le sentier escarpé et marcher par la porte étroite qui le conduit aux royaumes de la sainteté. A travers son gouverneur, Neptune, les illusions de l’homme sont dissoutes et il voit les bases spirituelles pour la vie. Quand par le milieu aqueux des Poissons ses yeux sont noyés de larmes et aveugles aux erreurs et aux manques de ses semblables, quand il pleure des larmes contrition, voyant ses nombreux péchés et ses propres manquements, alors par la raison, Mercure, il se tourne vers l’intérieur, la lumière. Et lorsque son cœur, siège de l’amour, Vénus, a aussi été développé, alors il peut exprimer réellement les qualités du co-gouverneur des Poissons, Jupiter, qui sont la compréhension et la sagesse.
Lorsque les forces du mental, Mercure , et les forces du cœur, Vénus, deviennent une, la compréhension descend sur lui, il a la sagesse.
Ainsi devons-nous regarder en l’homme, le petit monde ou microcosme, un abrégé du divin, le grand homme céleste, le macrocosme, symbolisé par les 12 signes du zodiaque. Les différentes parties de l’homme sont sous le contrôle de ces 12 Intelligences Divines. Les signes terrestres représentent par leur nature le corps physique dense et sa contrepartie, le corps vital. Les signes d’eau symbolisent notre corps émotionnel, le corps du désir. La triplicité d’air représente le mental ; la triplicité de feu symbolise le moi spirituel, qui est divin, mais seulement potentiellement.
Par le moyen des 3 trois triplicités –eau, terre, air--, nous devons développer notre spiritualité latente. Le signe du Sagittaire ; la Coupe du Graal, contient l’essence de base du feu passionné de Mars à travers sa relation au Scorpion. Ce feu doit être élevé au signe fixe du Lion, le cœur, stimulant dans une activité vibratoire la Sainte Trinité trônant à l’intérieur de ce Golgotha, la place du crâne. Lorsque la transmutation de la nature inférieure en nature supérieure a été consommée et que les forces latentes de l’homme divin sont tournées en force d’esprit dynamique—ou le premier Adam en second Adam-Christ—l’homme peut enfin clamer joyeusement et triomphalement avec le Christ, notre divin exemple « Tout est consommé ! C’est accompli ! »
RAYS JUILLET/AOUT 98
DR. F. LASH
Traduction Chantal Duros