L ‘AVENT
Dans l’année liturgique Chrétienne, l’Avent désigne les quatre semaines avant Noël. C’est un temps d’anticipation, d’attente élevée de la naissance historique du Christ. En astronomie occulte, l’Avent se réfère à la projection du rayon solaire vivifiant du point le plus au Sud (et le plus spirituel) de son sentier géocentrique. Cette impulsion fertilisante "s’étend" à l’équinoxe de printemps comme une renaissance de la nature.
Une lecture du premier Dimanche de l’Avent dit "Maintenant est le temps de s’éveiller du sommeil : car maintenant notre salut est plus proche que nous le croyions au début". Au second Dimanche le texte clame dans notre désert : "le Royaume de Dieu est à portée de main : repentons-nous et croyons en l’Evangile". Au troisième Dimanche de l’Avent, la lecture dit : "Lorsque viendra le Seigneur, Il apportera des choses maintenant cachées dans l’obscurité et ouvrira les desseins du coeur". Devons nous attendre jusque là ? La Science Spirituelle dit non. Elle apporte à présent à la lumière des choses jusqu’ici cachées dans l’obscurité, incluant les faits supra sensibles concernant la venue du Christ sur Terre, son apparente provenance de cette Terre, et sa nouvelle venue.
L’apparence physique du Christ sur Terre en l’an 30,ou comme l’enseigne l’orthodoxie Chrétienne, en l’an 0, ne fut pas accomplie dans un court laps de temps. Son implication active dans l’évolution de la terre commença des millions d’années avant qu’il n’apparaisse dans une forme humaine. La science occulte révèle que son incarnation fut précédée de trois venues physiques, trois sacrifices supra terrestres avant qu’il n’entre dans le corps physique de Jésus.
Depuis Atlantis, et probablement avant, mais les effets extérieurs n’étaient pas évidents, il y a eu un événement annuel, commençant au solstice d’été. Il est une fonction du plan rotationnel de la terre étant incliné à 23,5° de son plan orbital, causant le rayon solaire perpendiculaire pour délimiter un sentier serpentin, en forme de huit, au-dessus et au-dessous de l’équateur. Sur les niveaux physique et éthérique, le soleil apporte ainsi la vie restaurée alternativement aux hémisphères nord et sud. Mais l’homme est plus qu’une plante. Il a une âme et un esprit et tous deux étaient fondés sur une sorte d’hiver permanent, maintenus cantonnés à d’épaisses ténèbres et à des actes terre à terre. L’égoïsme collectif de l’humanité rendit la venue du Christ de plus en plus impérative. Il avait déjà fait auparavant des sacrifices, qui résultaient dans l’organisation et l’harmonisation des cinq sens de l’homme, ses organes internes, et la relation entre sa pensée, son sentiment, et sa volonté, compensant ainsi les influences disruptives de Lucifer et des autres esprits.
Esotériquement, la première venue du Christ se réfère à l’entrée graduelle du Régent du Soleil dans les enveloppes de la Terre, à travers les sphères de pensée et du désir, éprouvant une sorte de décompression spirituelle pour s’acclimater Lui-même aux conditions limitées d’existence mortelle pour que nous puissions le voir. Bien sûr, nous ne l’avons pas vu Lui, mais plutôt les corps qu’Il choisit pou apparaître. Dieu ne pouvait pas devenir une réalité expérimentée directement parce que les humains avaient perdu contact avec les mondes supra sensibles. Par conséquent, le supra sensible devait devenir sensible.
Max Heindel écrit dans la Cosmogonie que Christ "préparait à la fois la terre et l’humanité à son entrée directe" (p.404). "[Le voyant qui peut lire la Mémoire de la Nature voit que des âges avant la venue actuelle du Christ, sa bénéfique influence s’exerçait de l’extérieur" (II Q.&R., p.). Très tôt dans cette 5ème Epoque Post Atlantéenne, les sages et les voyants savaient que l’Esprit du Soleil devrait dans un temps futur venir sur Terre.
Dans la 2ème sous-époque, Zarathoustra enseigna la venue de Ahura Mazda. Les Mages qui vinrent à Béthléem au moment célébré comme Epiphanie (6janvier) étaient les descendants de ces premiers visionnaires de l’étoile. La conscience et la forme humaine requerraient une longue préparation pour préparer un dieu homme qui pourrait devenir le temple où Dieu descendrait vers l’homme. Une étape importante dans cette préparation fut atteinte lorsque Jéhovah, le réflecteur du Christ, comme la Lune réfléchit la lumière du Soleil, identifia Dieu en tant que principe "Je", la base de "l’Etre-Je", et désigna Moïse comme un porteur et un révélateur de ce Je. La maîtrise du monde physique était fondée sur le développement de la conscience de l’Ego, qui sépare l’homme de son environnement, y compris d’autres Egos. Christ put descendre seulement vers le plan physique quand l’humanité avait atteint un degré d’auto maîtrise.
Christ a été en continuelle transformation pour le bénéfice de l’humanité. Pour une meilleure compréhension de ce mouvement, nous pouvons identifier sept étapes.
La première étape concerne Sa métamorphose de pré-existence. Les religions pré-chrétiennes donnent de faibles lumières des stades successifs atteints par le Christ lorsqu’il se mouvait de sphère en sphère vers la terre.
Dans la seconde étape Christ devint homme. L’Ego divin s’incarna dans le corps de Jésus au Baptême dans le Jourdain.
La troisième étape comprend la Mort et la résurrection. A travers les événements du Vendredi Saint, la descente dans les Limbes, et le Dimanche de Pâques, Christ commence à s’unir Lui-même avec la Terre entière.
La quatrième étape de l’Ascension n’est pas un départ mais un approfondissement de l’union de Christ avec la Terre.
La cinquième étape est la manifestation de la présence constante du Christ par l’intermédiaire de l’Esprit saint à la Pentecôte.
L’événement de Damas marque la sixième étape, où Paul (l’égo humain) rencontre le Christ objectif, l’Esprit habitant la Terre, une expérience qui deviendra de plus en plus commune.
La septième étape est la métamorphose finale, populairement appelée la Seconde Venue du Christ, lorsque l’humanité sera unie en un seul corps spirituel.
L’Avent est une avancée, un approfondissement et un processus en expansion de l’union de Christ avec l’humanité et sa Terre. La diffusion de la vie et du pouvoir de Christ dans la sphère planétaire fut accomplie par Son sang versé au Golgotha. Max Heindel relate que si l’enveloppe désir de la Terre était vue de l’espace interplanétaire au moment de la Crucifixion, une brillance immédiate aurait été évidente puisque l’Ego Christ cosmique commençait à l’irradier avec Ses véhicules (Cosmo p.407). Cette infiltration comprenait un voyage tel celui de Hiram à travers les neuf strates-voûtes de la Terre jusqu’à son centre, une progression détaillant non seulement la descente aux Enfers, dans les Limbes, ou Hadès, termes qui désignent le monde du désir inférieur et les esprits qui y ont pouvoir, mais la strate plus profonde qui correspond aux plus aux plans spirituels, où les contreparties sombres des Seigneurs du Mental et des Seigneurs de la Forme exercent leur influence.
Dans un sens véritable, comme le ressent et le dépeint l’iconographie orthodoxe orientale, Christ triomphe pour l’humanité non seulement du Démon, mais de la domination de la Mort et de ces Esprits associés avec la forme de matérialité qui emprisonne dans la sphère de la Terre les Egos libérés de leurs corps, les empêchant ainsi de l’extorsion en tant que croissance de l’âme, de l’abondante essence spirituelle de leur expérience terrestre.
Le Fils de Dieu transforma le tombeau de la terre en une matrice génératrice où la conscience de la vie de l’esprit peut être rallumée et la position post-mortem vers les mondes supérieurs est facilitée.
Depuis le temps de son ministère terrestre Christ se déplace d’une présence limitée, particulière vers une présence globale, une omniprésence, le fruit d’un ensemencement spirituel, commencé par le déversement du sang de Jésus, qui sera récolté en tant qu’âmes nées de Christ, développé pour entrer dans la terre de Jupiter—le royaume éthérique qui sera réfiguré dans la Nouvelle Galilée de la 6ème époque de la période de la Terre. Ce qui fut l’événement unique de Pâques, local et daté, deviendra une Sphère Pascale toujours présente, où Christ est partout et de façon permanente avec l’humanité dans l’éthérique. Cette perspective sera précédée par ce qui fut une fois un événement unique de Noël, la Nativité, locale et datée, devenant une expérience pour la plupart de l’humanité individuelle.
Que l’Ascension de Christ vers le Père l’amène plus près de l’humanité, c’est à dire, rendant sa venue permanente, est indiqué dans l’Evangile de Jean lorsqu’au Dimanche de Pâques, Christ dit à Marie Madeleine, "Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père". Comment, demande t on, Marie pouvait-elle le toucher quand il était ainsi monté, s’il n’était sur le côté éloigné de manifestation. Son commandement à Thomas une semaine plus tard, est tout à l'opposé : " Mets ton doigt dans mon flanc". La mystérieuse croissance du corps-esprit rendant capable une manifestation intensifiée fut une condition temporaire, mais elle montra un développement de la présence du Christ sur le côté de la Terre du cosmos spirituel qui généraliserait une présence historique à une présence universelle—en d’autres mots, de Béthléem en Israël il y a deux mille ans à la Béthléem de chaque âme qui conçoit en conscience éveillée la vie de Christ en tant qu’identité individuelle.
L’expansion du Christ envers "venue pour le monde entier" est rapportée dans les Evangiles. Leur Maître ressuscité ira devant les disciples en Galilée. Au Dimanche de Pâques, Il marche de Jérusalem avec Luc (probablement) et Cléopas sur la route d’Emmaüs.
Lorsque l’Ascension elle-même a lieu au Mont des Oliviers à Jérusalem, c’est un bond hors du sol, et une pente du sommet de la montagne est appelée "Petite Galilée" à cause de l’expansivité de l’âme expérimentée à cet endroit par les disciples. Galilée signifie "la terre des nations". L’injonction du Christ à ses disciples et apôtres sur la montagne en Galilée fut "Allez dans le monde entier et enseignez toutes les nations".
La route de Judée vers la Galilée symbolise ainsi la transition du confinement à l’intérieur de sa propre race et nation pour aller et partager parmi les peuples du monde. Cette impulsion d’expansion du local vers le global, cette tranquille explosion spirituelle, se manifeste au plan physique comme une impulsion œcuménique, mais elle a sa source guidante et informante dans fission solaire de l’Esprit Christ, une percée souterraine, irradiant à l’extérieur, depuis le centre de la Terre pour embrasser le monde entier. Une Annonciation à Marie de Nazareth évolue en annonciation à l’âme Mère de la planète Terre : Christ viendra vers toi et naîtra en toi.
L’action sociale des disciples, et le mode de vie extérieur des Chrétiens peuvent être vus comme une réponse à l’injonction "Comme mon Père m’envoie, ainsi je vous envoie"—pour à la fois appeler l’humanité au Royaume et pour construire vers la réalité du Royaume à venir. Le Verbe est venu dans le Monde, il est ici. La vocation Chrétienne est de répondre à ce Verbe, ce "viens avec moi", ce "suis-moi". L’acte Eucharistique affirme et incorpore la présence du Christ Ressuscité, il réalise l’avent en ce moment du temps et rend immédiat l’adombrement de l’Esprit Saint.
Une maturation de leur expérience-rêve initiale de la présence physique du Christ rend possible l’intensification et la concentration de la conscience des disciples. La phrase fleur de la Résurrection et de l’Ascension a ouvert la voie à la formation du fruit spirituel dans leurs âmes. La conséquence des impulsions Christ commence à apparaître en tant que compréhension consciente. A présent Christ a véritablement des Chrétiens qui peuvent transmettre et incarner le Verbe qu’Il a donné et qui est. De l’Un vient la multitude.
Comme les astrophysiciens tirent l’origine de l’univers d’un seul point d’une puissance inimaginable, ainsi le "big-bang" du Christianisme prend son origine dans l’Etre du Christ, et la perspective est que "Christ en toi" deviendra une réalité universelle. D’une supernova spirituelle est née une galaxie d’étoiles. Il vint chez les siens (par la race et le sang) et les siens ne le reçurent pas. Cela était de l’extérieur. Il vient chez les siens (par génération spirituelle) de l’intérieur (même ceux qui l’ont rejeté extérieurement) et ils le reçoivent et le recevront comme leur possibilité la plus élevée, leur véritable Moi, comme le Chemin vers leur Etoile Père.
La Résurrection est la floraison de l’espoir Chrétien. Mais au temps de l’Ascension, quarante jours plus tard, les pétales de l’espoir tombent, l’extase de la foi s’est fanée et les résultats de cette fertilisation commencent à se montrer. A la Pentecôte, dix jours plus tard, les germes des actes du Christ plantés dans les âmes de ses disciples brisèrent leur cosse de latence et d’incompréhension, germant dans un feu spirituel conscient d’intention et de réalisation. Christ en tant qu’Emmanuel était corporellement avec eux.
A présent Il est spirituellement en eux. Ceci est l’enthousiasme Chrétien, Dieu en nous. Plus intimement que la plupart des paroles connues, celles-ci sont vraies :"Voici, Je suis toujours avec vous, même jusqu’à la fin du monde".
Alors que l’Ascension du Christ fut un départ apparent, la Pentecôte montre qu’Il est plus direct en tant qu’impulsion intérieure servie par l’Esprit Saint, qui nous instruit de Lui et nous pousse à agir avec sa vie.
Damas signifie une encore plus grande condition de l’implication terrestre et de l’omniprésence du Christ. Il est plus présent que le Soleil lui-même. Car avec Lui il n’y a ni jour ni nuit. Mais c’est le jour lorsque Paul est aveuglé sur ce chemin de Damas. En fait, il est midi. Le soleil est à son zénith, mais rien ne se compare à la splendeur éblouissante de l’apparition. Paul est aveuglé par la lumière du Seigneur de lumière, l’Archange solaire Christ.
Depuis la Résurrection et l’Ascension de cette lumière dans et à travers l’aura de la sphère de la Terre, Christ se trouve maintenant partout où l’on est prêt pour Sa révélation, non seulement en tant qu’intuition mystique ou personnelle, mais en tant que phénomène de nature occulte. Celui qui à Géthsémanie s’identifia lui-même aux gardes du temple comme le Christ, ce qui les fit tomber à la renverse, le même Esprit venant d’en haut causa ce par quoi Paul fut frappé, comme par une force de la nature.
Paul est le premier interprète de la Révélation du Christ en tant qu’Esprit habitant la Terre. Et tous les membres de la Terre, ses quatre vagues de vie, gémissent comme une femme en travail d’enfantement jusqu’à ce que le Christ puisse être formé en eux. La Terre se met à son service, individuellement et collectivement. Son avènement vers un humain, Jésus, devint le portail de Son avènement universel. La forme lumière de Christ est la présence de l’Esprit Soleil dans l’éther lumière planétaire. Mais Il est aussi présent en tant que Verbe à travers l’éther réflecteur, à travers le son, à travers l’infiltration de notre pensée par la lumière de la compréhension spirituelle. Nous entendons Sa voix, nous voyons Son corps éthérique. Lorsque les humains seront capables de voir le corps éthérique, ils apprendront à voir le corps éthérique de Jésus Christ, comme l’a fait Paul.
Quand la Révélation du Christ, l’expérience de Damas, deviendra générale, la Seconde Venue aura lieu. Comme le schéma ci dessus l’indique, ce terme n’est pas tout à fait approprié, puisque le Christ n’est pas parti de nous. Lorsque Sa présence aura tellement pénétré les âmes de l’humanité individuelle et sa Terre, Il sera révélé en tant que Réalité cosmique dans une expérience universelle. Il viendra dans les nuages, descendra dans l’éthérique avec un pouvoir accru. Ce ne sera qu’un point culminant de ce que cette métaphore météorologique suggère. Une humidité dans les nuages se condense et est relâchée sur terre, ainsi la présence objective de Christ saturera l’atmosphère spirituelle de la terre et se condensera au point de devenir discernable éthériquement. Les nuages sont un phénomène éthérique. Plus lourds que l’air environnant, ils sont élevés par les forces vitales de la sphère éthérique. Les nuages ne sont pas simplement de l’eau sous forme de gaz, ils sont de l’eau vitalisée, ils sont imprégnés d’une force de vie absente dans l’eau terrestre "chue".
Il y a quelque chose de concentré à propos de l’Avent, car le Christ vient en nous, parce nous avons été négligents, certains diraient incapables, d’aller vers le Père. Nous avons été inconstants, gaspilleurs, aveugles. Nous avons requis un Guide, l’amour prodigue du Christ, le lumière de Son Esprit pour délimiter le sentier perdu et enflammer nos âmes endormies. Dieu est notre Source et notre centre Ontologique, cependant nous, comme des enfants, le requerrons pour venir à nous. Et Il l’a fait et le fait en Son Fils, qui nous rend capables d’aller vers le Père. Pourtant nous ne voyons pas un théocentrisme profondément renouvelé dans le monde occidental d’aujourd’hui, plutôt un égoïsme déferlant caractérise notre société agressivement âpre au gain, où "avoir" le prend sur "donner" et les droits purement personnels clament priorité sur les devoirs moraux.
L’Avent est une activité réciproque. Parce que le Christ vient à nous, nous pouvons agir à Sa demande et nous élever pour Le rencontrer. "Venez à moi et je vous donnerai le repos".
En ce mois de juin 1913, la lettre aux étudiants sur "Christ et la Seconde Venue", Max Heindel parle aussi de cette réapparition du Christ dans Son "Second Avènement".
Le Premier Avènement fut une incarnation. Dans le second avènement, Christ sera excarné. Dans le premier, Il vint à nous. Parce qu’Il devint humain et revêtit la chair mortelle, nous serons capables de nous défaire de la mortalité et nous élever pour Le rencontrer "dans les airs", comme Paul le décrit dans Thessaloniciens 1 :4 :17. Alors le corps vital sera notre habitation terrestre permanente, notre véhicule le plus dense, dont l’action naturelle est de léviter.
Le terme "Seconde Venue" est une traduction du mot grec parousia, la parousie, dont la signification originelle est présence. Une signification plus récente est avènement ou venue. Demeure aussi et, finalement aide peuvent être implicites. Lorsque la future Présence du Christ dans l’évolution humaine est prophétisée dans le texte original du Nouveau Testament, pas moins de quatre fois la signification de parousie traduira de façon adéquate le sens compréhensif intentionnel.
Le Christ intérieur de la Pentecôte et le Christ extérieur de Damas seront unis dans le Christ de la Parousie. Il sera présent simultanément en tant que force interne et lumière guidante et en tant que Révélation objective. Le Christ invoqué dans le Livre de la Révélation de Jean sera le Christ de la Seconde Venue, en qui ceux qui l’ont cherché se glorifieront et ceux qui l’ont renié seront spirituellement mortifiés. Car "la gloire du Seigneur sera révélée, et toute l’humanité la verra".
En résumé, Christ vint une fois dans un corps physique ; Il vient annuellement pour rajeunir toute la nature ; Il vient individuellement en accomplissement de requête et d’affirmation, "Le Royaume est à venir" ; et Il vient eschatologiquement, climatiquement, et à la dernière venue, pour assurer au monde la résurrection de l’humanité. Le temps actuel de cette venue, personne ne le connaît sauf le Père, il est évidemment contingentaire de la bonne volonté de l’humanité à Le recevoir.
Max Heindel pressent que la Seconde Venue aura lieu lorsque le Soleil par précession entrera dans le signe zodiacal du Capricorne (2Q&RA, p.355). Dans la Cosmo Heindel écrit que la véritable religion du Christ est prévue pour la 6ème Epoque, la Nouvelle Galilée, quand il y aura "une Fraternité universelle, sous la direction du Christ Revenu" (p.360). Il écrit aussi que plus les hommes et les femmes construisent consciemment le temple de l’âme, le vêtement nuptial d’or, "plus tôt nous verrons le second avènement du Christ" ‘F &C, p.98).
Alors ces Esprits, ces Vierges Sages, diront les derniers mots ravissants de la révélation ;"Et l’Esprit [l’égo humain] et la fiancée [l’âme purifiée] disent, viens. Et que celui qui est assoiffé vienne. Et que celui qui veut prenne de l’eau de la vie librement…Notre Seigneur dit, sûrement Je viens bientôt. Amen. Oui, viens, Seigneur Jésus". La grâce de notre Seigneur est avec nous.
RAYS NOVEMBRE DECEMBRE 2000 C.W.
Traduction Chantal Duros