PAIX SUR TERRE, BONNE VOLONTE
"Et soudain, il y eut avec l'ange une multitude d'hôtes célestes louant Dieu, et disant, Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur terre, aux hommes de bonne volonté".
Ainsi Luc décrit l'ouverture des cieux sur les bergers qui regardaient au-delà de leur troupeau, la nuit de la Nativité. La naissance de l'Agneau de Dieu, le Sauveur du Monde, fut annoncée à quelques simples bergers, peut-être déjà doués d'une clairvoyance involontaire. A qui d'autre ? Matthieu mentionne trois hommes sages, sachant lire l'écriture stellaire. Trois étrangers et quelques humbles bergers sont les seuls humains témoins de la naissance de l'Individualité la plus avancée dans l'évolution de la terre, le futur porteur du Christ.
Serions-nous surpris par l'anonymat de cet événement ? Cela semble étrangement approprié à la Personne et à la mission de Jésus Christ. Les circonstances de Sa naissance préfigurent et sont de nature avec le ton de Sa Vie, car Il ne vint pas pour accabler de pouvoir et de gloire, mais pour porter les péchés du monde, pour connaître l'état abject de l'abandon humain—Lui, le Fils de Dieu. Ceci est toujours un scandale pour l'esprit matériel. En vérité, ainsi que la clairvoyante espagnole Marie d'Agreda le souligne, par les très humbles conditions où il fut placé, Jésus ne fut pas remarqué par les pouvoirs infernaux. Il était inconcevable que le Messie, dont ils supposaient l'avènement et dont ils étaient résolus à s'opposer à la mission, ne naisse telle une altesse royale et Son nom triomphé loin et en "grande pompe". Ni, pour la même raison, que la mère du Messie soit connue du Prince des Ténèbres. Elle était trop pure et humble pour être détectée. Aussi, nous a t-il été dit, l'union spirituelle de Marie et Jésus fut recouverte par les anges, de même que les douze Frères Ainés forment un bouclier pour la présence de Christian Rose Croix.
Considérons les conditions extraordinaires sous lesquelles Jésus est né. Sa mère, en fin de grossesse, consent néanmoins à voyager à dos d'ânesse de Nazareth à Bethléem, où Joseph doit payer la taxe à César. Quelle femme enceinte aujourd'hui entreprendrait un tel voyage ? Ni, alors que Marie approche de sa délivrance, que Joseph ne puisse trouver un logement en ville mais soit contraint de chercher refuge dans une grotte à moutons.
La prophétie d'Esaïe frappe juste " : Il est méprisé, et rejeté des hommes, un homme de peines et accoutumé au chagrin." Jésus est rejeté même avant qu'Il naisse. Est –ce la chance opérant là où cet incident était-il prévu et intentionné ? Plus tard, Jésus Christ remarqua que le Fils de Dieu n'avait nulle part où reposer sa tête. Vraiment, il n'y a pas de place dans le monde matériel où l'Esprit divin est chez lui. Un lit dans une auberge ou dans une mangeoire d'animal peut également bien servir à déposer un bébé, puisque l'amour d'une mère est son réel berceau.
Jésus fut enveloppé dans des langes (emmailloté), une pratique commune à Son époque, qui assurait la croissance régulière des membres, comme les éclisses sont aujourd'hui utilisées pour maintenir les os cassés. Mais pour l'Esprit, cette clôture dans des bandes serrées équivalait à être momifié. Cela préfigure la restriction absolue de la croix et rappelle déjà ce que sera le linceul funèbre.
En constatant l'anonymat de la naissance de Jésus, nous notons en plus que le bœuf et l'âne dépeints dans l'icône orthodoxe et les scènes médiévales de la Nativité sont aussi témoins de cet événement pivot, satisfaisant une autre prophétie d'Esaïe (1:3) "Le bœuf connaît son possesseur et l'âne la crèche de son maître ; mais Israël ne connaît pas, mon peuple ne comprend pas." Ce poignant passage a son écho cosmique dans le prologue de l'évangile de Jean : "La lumière luit dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l'ont pas comprise…Il fut dans le monde, et le monde fut fait par Lui, et le monde ne le l'a point connu. Il vint parmi les siens et les siens ne Le reçurent pas." (1:5, 10-11)
Précisément parce que le Christ n'est pas de ce monde il dut requérir le corps de Jésus pour y "naître". Ainsi il n'avait rien moins qu'une mission cosmique à remplir, et ainsi il endura l'agonie. Il vécut et quitta le plan de la terre silencieusement, précédant le drame que le moi du monde improvisera toujours, comme l'exprime la phrase " faisant une histoire". Lui, sans Qui le monde n'aurait eu aucune histoire, Il était né dans une grotte et étendu sur de la paille. Le Roi des Cieux, refusant un trône terrestre, fut élevé sur une croix. Refusant la couronne des rois, Il fut couronné d'épines. Il rejeta les butins du pouvoir qui corrompent l'âme. Il dédaigna les leurres physiques qui sont une froide consolation pour l'esprit immatériel.
Le Logos, le Principe créatif par lequel tout ce qui était "parlé" de l'archétype mental –comme dans "Que cela soit"—ce même Logos, Christ, vécut et mourut comme un humain. Pas de plus humble pensée ne pouvait être conçue, si ce n'est que Dieu le Père aimait tant le monde qu'Il se donna Lui-même à travers Son Fils afin d'être crucifié pour l'humanité pécheresse. Il montra Sa bonne volonté démesurée, la volonté de Dieu, en infusant Son Etre divin dans l'être humain. Alors que Lucifer aurait voulu être Dieu, Dieu abdiquait librement Son trône de lumière pour adopter une conscience de mortel. Alors que Lucifer est rempli de vanité d'illusions divines, Christ se remplissait Lui-même de réelle Divinité.
Le Rédempteur, l'incarnation de la bonté de Dieu, prit forme humaine pour vaincre la mort. Comme la gloire des hôtes célestes brillait sur les bergers en la Sainte Nuit, dans leurs cœurs résonnaient les mots "La Divinité se révèle Elle-même dans les hauteurs du cosmos, et la paix jaillira sur la terre chez les humains de bonne volonté".
Comment cela arrivera t-il ? Parce que l'impulsion du Christ a sauvegardé le monde dans le Don total du Seigneur d'Amour. Ce cadeau fut extérieurement instauré au premier Noël. Il fut mit en avant avec la venue de Christ en Jésus par Jean au baptême du Jourdain, et fut poursuivi par la sanctification de la terre à travers le sang versé du Christ et Sa naissance dans la sphère terrestre comme Son corps planétaire, qui, depuis le Golgotha, la Résurrection, et l'Ascension, est annuellement revivifié tandis que le Régent du soleil descend du trône de Son Père céleste dans la terre, atteignant son cœur chaque Noël.
Que pouvons-nous apprendre de la Nativité, de cet événement que nous célébrons actuellement comme Noël ? Clément, un disciple de Pierre, demande dans sa première épître aux Corinthiens, "Si le Seigneur s'humilia ainsi Lui-même, que ferions-nous qui sommes portés par lui sous le joug de sa grâce ?" (8:16) Le désaveu continuel de toutes les revendications extérieures aux privilèges et droits personnels par le Créateur a sûrement quelque chose à enseigner à notre époque d'auto-indulgence.
Ce n'est pas seulement la nuit la plus longue de l'année ; c'est un motif solide pour regarder le temps présent comme la nuit noire de l'âme de notre civilisation, un temps où le matérialisme—l'essoufflement, l'inapaisable fascination des choses : avoir et dépenser, être à l'affût et rejeter, voltiger à toute vitesse et de nouveauté en plus performante—étourdit les sens et dilue l'esprit. L 'Enfant Christ est toujours né à nouveau à ce temps de l'année, mais l'auberge de notre conscience universelle est-elle déjà trop pleine d'images virtuelles pour discerner et recevoir une vérité transformatrice ?
La fusillade quotidienne de nos perceptions physiques nous aveugle t-elle devant l'étoile Christ qui peut nous guider vers le bien qui n'a pas de prix, vers la paix qu'aucun dividende de nos investissements terrestres peut assurer ?
Pourquoi le Christ est-il "né" dans un corps humain ? Il dit à Pilate, "Pour ceci je suis né, et pour ceci je suis venu dans le monde, pour porter témoignage de la vérité," la réelle vérité qu'Il incarne en Jésus, car Il dit, "Je suis la vérité".
Le fait que Pilate demande "Qu'est ce que la vérité ?" montre son ignorance de l'Esprit de vérité. La distance en temps et espace nous permet de traiter Pilate avec condescendance. Mais connaissons-nous la vérité ? Elle peut nous rendre libre. Nous libérons-nous nous-mêmes ? La poursuite des choses libère t-elle ? La dispute avec notre voisin libère t-elle ? La recherche d'une faveur spéciale, ou, déloyalement, la recherche simplement de ce que nous pensons être notre dû (et bien que morts, nous essayons de l'avoir !), cela rend t-il libre ?
L'incarnation de la Liberté n'a pas rendu la Vérité visible. Cela était encore occulte, mais les effets remarquables étaient produits par un homme apparemment non remarquable, par Celui qui n'était qu'un Nazaréen, connu de ses frères et de ses parents. Que ce soit à Bethléem ou au Jourdain, le message est le même : Apporter la vérité occulte en naissant ici dans le monde physique. La vérité occulte est éminemment pratique parce qu'elle est en possession d'un vaste tableau. Si seul l'univers que nous connaissons est matériel, nous ne connaissons que le cimetière et le futur de l'humanité est inquiétant en effet. Nous ne connaissons pas réellement les Enseignements jusqu'à ce que nous les exercions dans les circonstances quotidiennes, parce que leur valeur et leur pertinence pour la vie de tous les jours le demandent et sont confirmées dans l'impulsion, cette connaissance donne une action illuminée. La Vérité est dynamique, vivante. Les concepts du cerveau limité sont abstraits et statiques. Notre travail est d'animer ces concepts par une véritable chaleur et une bonne volonté, pour transformer le pain sans levain du texte et des termes, en nourriture vivante ou compréhension spirituelle et dons de guérison.
Comme l'homme Jésus naquit dans une grotte, terre souterraine, ainsi l'Archange Christ naquit dans la grotte du corps de Jésus. Dans le Jardin de Géthsémanie, et sur la Croix, Il sonda le monde l'être physique dans ses extrêmes profondeurs, dévêtant la mort de son pouvoir sur l'Esprit humain. Par cette victoire le Christ fut capable d'entrer dans la terre à travers le sang perdu par Son Corps-Jésus. Il brisa les portes d'Hadès et libéra les âmes spirituellement engourdies dans les limbes.
Alors que Son incarnation dans des enveloppes humaines créa pour le christ la forme la plus restrictive d'hiver spirituel, dépouillant la fleur de Sa gloire par la glace de la chair, le Verbe incommensurable comprimé dans le vice de la forme physique humaine, pour l'humanité l'événement du Christ solaire apporta l'aube d'un printemps spirituel qu'il n'avait pas connu depuis l'Eden.
L'hôte céleste qui apparut aux bergers connaissait la mission du Christ Jésus. En grande jubilation ils glorifièrent Dieu tandis que Son amour s'incarnait dans l'être physique de l'enfant Jésus. Que proclamaient d'autre les Anges ? "Paix sur Terre, aux hommes de bonne volonté."
Etait-ce une prière, une bénédiction, ou une prédiction ? C'était l'annonciation d'une réalité à naître. Le Prince solaire de la Paix avait touché terre. A une époque primitive, les anges apostats, les hôtes de Lucifer, avaient été chassés des cieux par l'Archange Michael. Ceux ci une fois anges supérieurs devinrent démons infernaux. Et ils résolurent de faire échouer les plans de Dieu pour Ses humains nouvellement formés. Que le Créateur favorise ces créatures novices au-delà de Lucifer resta sur le cœur de l'Orgueilleux. Sa stratégie fut de fomenter la mauvaise volonté et la guerre parmi les enfants de la terre.
Il n'y aura pas de paix sur terre aussi longtemps que les humains se regardent eux-mêmes comme des entités auto existantes, comme le laisse entendre le concept de "self-made man", l'homme créé dans sa propre image—qui est quoi ? Dieu absent, l'homme n'a d'autre image que le chaos. Pas de Dieu, pas d'homme. Gloire à Dieu au plus haut des cieux—c'est le sentier de Marie, aussi naturel et nécessaire pour elle que la respiration : "Mon âme exalte le Seigneur." Aurait-elle choisi l'amniocentèse, les ultrasons, ou la biopsie fœtale pour être sûre que le travail miraculeux de Dieu était effectif ?
Non seulement "Gloire à Dieu" mais "Je suis la servante du Seigneur ; qu'il me soit fait selon sa parole". N'est ce pas cette obéissance lumineuse la substance de paix, la même substance qui fut incarnée dans sa matrice comme Jésus ?
Mais est ce que l'épée du Verbe n'a pas perturbé la paix ? Oui, la paix superficielle du statu quo qui satisfait les intérêts égoïstes et est maintenue par une loi décisive. Cette épée sépare ce que les individus peuvent unir dans un ordre plus élevé et plus inclusif. Elle coupe à travers les légalismes sans amour et permet à la vie de l'Esprit de travailler librement vers une bonne intelligence globale.
La Paix soit entre vous. Non comme le monde la donne. Pas la Jérusalem, la vieille Cité de la Paix qui tue ses prophètes, mais la Nouvelle Jérusalem, la Nouvelle Cité de Paix, le royaume éthérique, où l'agneau s'étend près du lion. C'est la paix sur terre, mais une nouvelle terre, car la vieille terre sera passée, par la vertu de la volonté de Dieu devenant le désir et le but entier de l'homme, devenant son bien le plus élevé.
Lorsque le Royaume de Dieu sera une réalité manifeste, alors chacun sera un Melchisédec, un roi de Salem ou Paix, dans laquelle les intérêts terrestres et spirituels seront entièrement intégrés et harmonisés.
Je vous donne la Paix, non comme le monde vous la donne. Quel sorte de don est-ce ? Permanent, certain, inconditionnel. Non une paix sur papier ou par traités politiques, ou la paix de bonnes intentions qui ne sont pas assez parce que les proposants sont encore dans la duplicité et non totalement aux affaires de leur Père Céleste.
La contemplation du soi qui est spécialement appropriée à cette époque de l'année, en résonance avec le retrait de la Terre dans une contraction maximale, n'est pas du nombrilisme. C'est une pénétration, avec volonté, une pensée infusée par le cœur, dans la nature intime de l'homme ; c'est l'expérience vivante de l'action des forces cosmiques sur la formation, le développement, et le devenir de l'Esprit de l'homme.
Il ne peut y avoir de paix si nous ne sommes pas présents maintenant. Alors que nous travaillons dans de nombreux domaines, rien n'est plus vital que la conscience responsable qui ne déserte pas le moment présent pour se fixer sur des regrets, les gloires du passé, ou les peurs futures. Si nous n'avons pas imposé le silence à nos griefs, nos doléances, et à nos mémoires disruptives, si nous n'avons pas appris à vivre libre de la peine que le futur est susceptible de nous apporter, la paix réelle est impossible. La paix sur terre est la paix de notre mental, étant en paix avec notre soi. La paix sur terre est la conscience disciplinée et fondée sur la conviction et la connaissance que Dieu nous entoure et nous soutient sans cesse.
La paix grandit dans sur un sol de patience, dans l'acceptation patiente de tout ce qui est ou semble être. Nous pouvons accepter, même embrasser, quoi que ce soit, parce que nous vivons dans la création de Dieu. C'est Lui qui nous a fait et non nous-mêmes. L'acceptation, alors, est basée sur la connaissance, et la connaissance appliquée, comme Max Heindel le dit, est le seul salut.
La saison de Noël est le temps pour l'accélération de l'Esprit, pour le réveil dans la conscience intensifiée de l'être spirituel. C'est seulement secondairement une écoute en arrière, une fête mémoriale. La Nativité historique de Bethléem, la naissance de Jésus, et la naissance dans le Jourdain, l'entrée du Christ dans le corps de Jésus trois années plus tard, ce double Noël rend possible la naissance réelle du Christ dans l'âme individuelle.
Dieu en Christ à présent cherche plus clairement un foyer en nous, de quelque manière qu'il puisse nous apparaître dans notre vie personnelle. A présent c'est le temps pour un lever de soleil de l'Esprit dans l'obscurité du monde matériel—un monde illuminé par la fausse brillance des lumières de spots, des bandes lumineuses; un monde de nuit électrifié qui voudrait nous éblouir dans une capitulation aux espaces sans abri des yeux, où la nativité ne peut être qu'une progéniture éphémère de nos sens, les feux d'artifice et les étoiles filantes de la conscience physique.
La lumière que nous cherchons ne se trouve pas en poussant en arrière les limites de la conscience, où la peur la tient comme un barrage retient l'eau. La lumière que nous cherchons s'étend, à travers, et au-delà de tout ce que l'obscurité peut rassembler comme barrière à nos efforts. Quel que soit notre Géthsémanie personnel, notre résolution reste intacte. Nous persévérons. Nous vidons la coupe de ses contenus amers, non comme des martyrs mais comme des serviteurs fortifiés dans la foi d'une Miséricorde insondable.
Christ ne peut naître en nous sans que quelque chose en nous ne meure. Christ naquit dans le monde pour faire la connexion vitale avec la planète et son peuple qui s'éloignait de l'orbite des intentions de Dieu pour lui. L'humanité suit le Christ, Le prend dans son âme comme l'a fait Marie, en mourant au monde d'apparence. La croix ou son équivalent est la matrice de la naissance Chrétienne.
L'Evangile Arabe de l'Enfance de Jésus parle du don suprême de Noël, le Cadeau de Dieu en Jésus Christ :
Lui c'est celui vers qui notre prière s'élève. Il nous donna substance et vie ; il fut
amené à nous pour briller de la matrice de notre mère. Pour notre salut il choisit un
corps humain comme une enveloppe. Il nous fit libres et désire nous entourer de son
amour éternel. Il désire nous prouver sa bonté dans la découverte, dans le bon travail
dans la créativité, dans la bonne volonté. A lui appartient toute révélation, tout sens
du bien, tout pouvoir du monde et tous les royaumes maintenant et dans tous les
cycles de temps.
Un initié moderne se réfère à la Nativité en suivant les mots qui peuvent servir de sujet à une méditation fructueuse :
Au point-tournant du Temps
L'Esprit-Lumière du Monde
Entra dans le courant de l'Etre Terrestre.
L'obscurité de la Nuit a poursuivi son chemin ;
La Lumière du Jour Radieux
Coula dans les âmes des hommes;
La Lumière qui donne Chaleur
Aux cœurs de simples Bergers,
La Lumière qui illumine
Les sages Têtes des Rois.
O Lumière Divine, O Soleil du Christ !
Tu réchauffes Nos Cœurs,
Tu illumines Nos Têtes,
Que le bien puisse devenir,
Ce que de nos Cœurs nous trouverions
Et dirigerions de nos Têtes
Avec un unique dessein.
Comme la lumière du Christ est née dans la plus sombre nuit de l'année, puissions-nous en ce moment méditer sur ce fait pour chercher dans notre plus profonde obscurité l'étoile de notre nouvel être, l'Etre Christ. Voyageons pleins de foi vers la lumière du renouveau en ces temps de nuit , en apportant la compréhension spirituelle à tous nos efforts terrestres à tel point que nous puissions hâter le réveil de Noël, lorsque les cieux de la compréhension du monde s'ouvriront et que l'humanité connaîtra la paix à travers la planète et sera capable de bonne volonté en connaissant la vérité qui irradie du Christ toujours présent.
Chacun de nous, Mage moderne voyageant dans l'obscurité matérielle, cherchons la Lumière du Monde, la Lumière qui illumine chaque homme. Nous sommes guidés par cette Lumière, aux temps clairs et brillants, aux temps obscurs ou elle semble disparaître. Et nous viendrons à la longue, vers le saint maintenant, à la grotte de notre cœur où l'Enfant Christ est déjà maintenant, pour regarder et adorer et glorifier Dieu le Père pour l'amour qui est Incarné en nous, un amour et une lumière qui sera avec nous, même jusqu'à la fin des jours sur terre.
Rays Novembre- Décembre 98 C.W.
Traduction Chantal Duros