LE CHEMIN DE LA PASSION

 

Le Lavement des Pieds

 

 

        

                     Ayant étudié le travail de Jésus Christ dans la Parole et les Miracles, nous devons à présent nous tourner vers le sujet sacré, solennel du Chemin de la Passion.  Ce qui était vrai dans les deux autres étapes du travail du Christ s'applique ici dans un degré encore plus élevé : aucun être  humain ne peut traiter de façon si exhaustive un de ces sujets ; c'est à dire, personne ne peut les  comprendre et  les décrire dans leur pleine grandeur, profondeur et largeur. Ceci  fut la conviction, par exemple, étant  à la base de l'œuvre de l'auteur de l'Evangile de Saint Jean. Car alors, dans la première phrase de cet Evangile, il définit le Verbe comme un pouvoir créateur de l'univers et alors désigne Jésus Christ comme le Verbe cosmique fait chair, il dit déjà au commencement ce qu'à la fin de l'Evangile il exprime en mots clairs comme le résultat de ceci :

 

"Il y a aussi beaucoup d'autres choses que Jésus a dites, lesquelles, si elles étaient écrites, je suppose que même le monde lui-même ne pourrait contenir les livres qui seraient écrits-Amen."

En écrivant ceci, l'Evangéliste admet que ce travail n'est pas exhaustif, et que sa matière-sujet offre un champ d'investigation pour tous les chercheurs et voyants dans le monde. Ceci est aussi vrai aujourd'hui que ça l'était alors.

La conclusion qui suit naturellement cette conviction est que chaque vérité connue concernant l'être Christ et le travail du Christ peut seulement être un encouragement pour obtenir la connaissance d'une plus grande vérité. Donc aucune position dans une relation correcte à l'impulsion Christ ne parlera hors de sa connaissance en vue de donner instruction. Son sentiment à propos de ceci sera tel qu'il trouve expression dans la question : Où et dans quelle mesure parler en dehors du savoir peut-il être fructueux en tant que stimulation pour forcer d'autres à la connaissance ? Ce que je sais peut-il être d'un grand  service pour quelqu'un d'autre ?

 

En d'autres mots, le seul sentiment avec lequel nous pouvons parler de l'influence du travail de Christ sans mauvais goût ou fausse note est le sentiment qui s'élève en étudiant la scène du Lavement des Pieds. Le sujet sur lequel nous allons parler porte en lui l'esprit dans lequel il doit être dit. Comme, par exemple, nous ne pouvons parler de la Madone  dans un esprit politique mais seulement d'un point de vue  religieux et artistique,  nous pouvons seulement parler du travail du Christ Jésus dans un esprit où l'âme s'efforce de ne pas s'emparer du sujet, mais d'être absorbé par lui. Ceci, toutefois, présuppose une condition qui consiste essentiellement en l'inclination de l'âme devant  la très haute nature du sujet. Lorsque ceci arrive, l'âme devient capable de tant d'absorption du sujet en elle-même qu'elle en devient son porte-parole.

 Il y a une autre voie pour obtenir la connaissance des Mystères du Christianisme tels qu'ils sont connus en Science Spirituelle. Dans le silence révérencieux de l'âme, ils brillent à l'heure décrétée pour eux par le karma.

C'est, quoiqu'il en soit, non seulement une attitude envers les mystères de la Passion qui dépend du karma, mais aussi la connaissance de leur signification. Car les images des étapes de la Passion montrent le sentier de l'innocence du Christ Jésus à travers les conséquences karmiques de la Chute de l'Homme. Les étapes de la Passion sont les étapes du karma résultant de la Chute de l'Homme que le Christ a pris sur Lui-Même en tant que représentant de l'humanité-ou, comme l'exprime Saint Paul, comme le "Nouvel Adam".

L'effet de ce sacrifice est que les conséquences de l'universelle Chute de l'Homme sont annulées pour chaque être humain si celui ci efface et rend bonnes les conséquences de sa "chute individuelle dans le péché" ; c'est à dire son karma personnel. La Grâce commence toujours à opérer lorsqu' un comportement énergique a fixé le karma individuel.

 Le passage du Faust, de Goethe : "Quiconque en s'efforçant, n'épargne aucune peine, nous pouvons bien le racheter", exprime précisément le fait que l'intervention de la Grâce qui rachète des conséquences de la Chute-c'est à dire, le karma du Mystère du Golgotha-dépend de l'ordre du karma individuel.

Ce fait, exprimé dans Faust au moyen de l'art, est exprimé dans Connaissance des Mondes Supérieurs et son résultat, de Rudolf Steiner, au moyen de la Science Spirituelle concrète ; car ici il décrit l'évolution spirituelle en tant que condition dans laquelle, simultanément l'évolution consciente d'une moitié des courants appartenant aux organes supra sensibles du corps astral (désir) et l'autre moitié des courants appartenant aux organes concernés, entrent en action  de leur propre accord. Cette activité indépendante de la seconde  moitié des courants des organes supra sensibles, desquels toutes les facultés et la connaissance du genre humain dépendent,  est le travail effectif de la Grâce-cela  est le résultat concret du Mystère du Golgotha-en tant qu'action par laquelle le karma universel de la Chute de l'Homme est annihilé.

Mais cette annihilation peut seulement prendre effet lorsque l'homme  a remboursé son propre karma-c'est à dire, la conséquence de sa libre initiative. Maintenant le remboursement des conséquences de la Chute individuelle dans le péché est, en essence, la même succession d'expériences (dans chaque cas les circonstances seront à un niveau différent et différemment situées) qui, accrues jusqu'au sublime, étaient présentées et vécues au travers de la succession des étapes de la Passion de Jésus Christ. Les étapes du sentier parcourues par l'Innocent doivent être parcourues par l'Homme dans sa culpabilité. Les étapes non méritées de souffrance  sont des étapes  bien méritées de souffrance pour ceux s'efforçant sur cette voie vers la vérité et la vie du Monde Spirituel dans leur existence humaine. Maintenant, quand l'Homme s'efforce consciencieusement d'aller vers son but, les étapes de l'équilibre karmique deviennent en même temps les étapes de connaissance, car le karma est la grande école occulte du monde, pas simplement un instrument de punition.

 

Ceux qui savaient que le sentier karmique du genre humain consiste en expérimentation des étapes de la Passion de Jésus Christ ont crée de cette connaissance des exercices spirituels, contenant en forme simple et condensée les points essentiels de cette voie.  Par ce moyen il fut donné aux hommes individuels d'être capables d'éveiller à l'intérieur d'eux-mêmes les forces requises pour suivre les épreuves du sentier karmique. Ces exercices ont changé de forme—mais  seulement leur forme—en fonction de la condition de conscience de l'humanité actuellement;  le contenu moral de l'exercice est resté, toutefois—et  reste pour toujours—inchangé , parce qu'il est en fait  l'impulsion Christ de laquelle tout dépend à travers l'évolution entière de la Terre.

 

Si nous nous concentrons sur les images des Evangiles, telles la Crucifixion, la Mise au Tombeau, et la Résurrection, ou, par exemple, sur l'image de la Rose Croix, le contenu moral et spirituel est le même, car la Rose Croix est tout aussi sûrement une expression de la mort et de la résurrection que les images d'Evangiles que nous avons mentionnées. Les images dans lesquelles les contenus moraux et spirituels étaient exprimés ont été altérées dans Au Moyen Age; elles doivent à présent être puisées en observant la Nature , alors qu'à cette époque les hommes s'étaient dévoués eux-mêmes aux images puisées dans les Evangiles.

Ce changement fut destiné à prendre place parce que la conscience progressive de la dernière humanité ne pouvait plus longtemps utiliser les Evangiles comme point de départ. Les Evangiles devenaient eux-mêmes un objet de connaissance, au lieu de sa source comme ils l'avaient été jusqu'à présent. Mais le dessein de ces images utilisées pour de plus nouveaux exercices était le même que les anciennes images ; c'est à dire, pour éveiller dans l'âme les forces nécessaires pour le Lavement des Pieds, la Flagellation, la Couronne d'épines, le Port de la Croix, la Mort, la Mise au tombeau et la Résurrection.

 La différence introduite sur le sentier de l'évolution en ce qui concerne le changement de forme dans les exercices consiste en ceci : qu'autrefois les hommes avaient fait des images d'Evangiles leur point de départ et avaient vécu si intensivement en elles qu'ils avaient élevé leur âme comme Imaginations—ou Inspirations—dans l'âme ; alors que, plus tard, les hommes étaient partis d'images  qui ne demandaient pas une foi inconditionnelle en la tradition des Evangiles, mais qui, néanmoins, menaient, par un  travail intensif sur eux-mêmes, à une élévation des Imaginations et Inspirations qui alors se révélaient elles-mêmes comme les images présentées dans les Evangiles accompagnées de leur contenu écrit. Le sentier Chrétien mystique, associé à la condition de croyance dans la tradition évangélique, menait directement des images transmises à la vue de faits spirituels ; le sentier Rosicrucien de connaissance, d'un autre côté, menait de la propre création d'images à la vision des mêmes faits spirituels.

 

Mais voir les faits spirituels sur le sentier de l'Initiation Chrétienne n'est pas seulement une vision d'eux, ni même une simple compréhension ; elle a aussi la signification d'une étape karmique sur laquelle ce qui est vu représente un commandement et une impulsion pour l'attitude intérieure de l'âme dans une situation définie de la vie. Ainsi, par exemple, la rencontre intérieure avec le Lavement des Pieds de la Science Spirituelle est à la fois l'expérience  d'un principe et d'une force de base dans le Monde Spirituel. Et dans ce cas c'est l'expérience de la relation désirée par le Monde Spirituel entre au-dessus et au-dessous-une relation qui, en même temps, détermine la méthode entière de l'occultisme Chrétien de l'Occident.  Car il y a trois images, trois images profondément symboliques, qui indiquent à la fois l'attitude morale et aussi les principes gouverneurs des méthodes des trois courants occultes : "L'envolée vers le haut", "La Montée sur le Trône", et "Le Lavement des Pieds".

 

Etudions en premier, la méthode Indienne pratiquée aujourd'hui. Que concerne essentiellement le yoga Indien ? Il traite une altération définie du système de courants dans l'organisme humain. Le fameux "Feu -Kundalini", dormant dans l'abdomen, est éveillé et guidé vers le haut, dans la tête. Là il doit produire un impact suffisant pour appuyer sur le crâne et libérer la conscience entière de l'homme du charme qui la confine à l'intérieur du crâne. Le but est de sentir le corps comme une prison, et à l'aide de la pratique du yoga, d'effectuer un vol hors de cette prison. Le comportement en yoga est de réguler la relation entre au-dessus et en-dessous au point que le dessous sera abandonné par la conscience s'envolant. Cette dernière, chassée par le Feu-Serpent (Kundalini), doit s'envoler plus haut, sur les ailes de la pensée. Le serpent ailé à tête humaine en vol vers le royaume de l'enchantement—c'est  l'image sur laquelle l'attitude-yoga est basée.

 

Une autre image forme la base d'une autre méthode. Il y a une attitude très répandue pour acquérir un pouvoir sur la nature humaine à l'aide de l'occultisme. Ici aussi l'idée est de réguler le système de courants dans l'organisme humain en conformité avec le but à atteindre.

Ici en effet, il n'est pas question d'effectuer une émancipation de la conscience, mais d'avoir en main et de gouverner les courants condensés et renforcés de l'homme inférieur.

La conscience fabrique une solide fondation pour elle-même dans l'organisme humain dans le but de développer son pouvoir. Elle prépare pour elle-même un support dans l'homme inférieur duquel elle dépend. Et elle dépend de ce support non dans le sens de moralité, mais dans le sens d'une demande de force pour le développement du pouvoir. L'homme construit, pour ainsi dire, un trône pour lui-même et y monte sans être couronné par d'autres mains sacrées ou autorisées.

L'ascension au trône sans couronnement  est une image qui est à la base d'une méthode qui, comme le yoga Indien, est répandue.

Maintenant l'image du Lavement des Pieds se tient en contraste marqué par rapport aux deux indiquées ci-dessus. Car l'Agenouillement se tient en opposition à l'envol du Serpent Ailé, et le Lavement des Pieds est en contraste avec l'Ascension au Trône. Tout comme les images en contredisent une autre, ainsi les méthodes de développement spirituel, les principes desquels sont exprimées les images, sont distincts à la fois en regard de leurs contenus actuels et aussi en fonction de leur essence morale. Car l'enseignement Chrétien ne dépend ni de l'envol de la prison du corps, ni de l'exploitation du corps dans le but de développer un pouvoir. Son but est de provoquer la descente des forces de l'homme supérieur dans l'homme inférieur, même jusqu'aux pieds--rayonnant et métamorphosant  les forces inférieures.

 

Ainsi le processus de Méditation pratiqué en accord avec l'acceptation de l'école Chrétienne Rosicrucienne est que la lumière de la conscience jaillissant de la tête soit faite si intensivement et avec tant de force qu'elle parviendra de la tête au larynx, du larynx au cœur, et finalement de là jusqu'aux pieds, avec un effet purifiant et transformant.

Ici aussi le but est une régulation résolue du système de courants dans l'organisme humain, mais la régulation prend place de telle façon  que la conscience guide ses courants vers le bas dans le but de provoquer une transformation intérieure graduelle de l'homme inférieur dans la direction du Bon, du Vrai, et du Beau.  La relation du dessus et du dessous est si régulée ici que le supérieur s'agenouille devant l'inférieur, dans le dessein de servir l'inférieur—comme cela est montré dans la scène du Lavement des Pieds.

 

En méditation, le principe du Lavement des Pieds est le critère des événements spirituels à l'intérieur de l'organisme humain. En lui il y a un réel Lavement des Pieds par l'homme supérieur se courbant vers l'inférieur. Dans la réalité actuelle, l'homme supérieur espère que ceci se fasse et fait un effort pour l'accomplir ; néanmoins, le courant de force spirituelle qui coule du supérieur vers l'inférieur, comme une influence active du Monde Spirituel, est envoyé vers le bas en tant que Grâce. Habituellement, c'est l'Ange Gardien, ou quelque autre être exalté du Monde Spirituel, qui se penche vers l'homme en Méditation, et "lave ses pieds" ; c'est à dire, envoie vers le bas la force de l'Esprit même jusqu'à ses pieds. Car le Lavement des Pieds est l'attitude fondamentale des êtres du Monde Spirituel. Là les plus grands servent les plus petits : les Archaï servent les Archanges par exemple ;  les Archanges les Anges ; et les Anges, les Hommes.

 

Ainsi le processus réel de Méditation ne signifie pas seulement une attitude de l'homme supérieur vers l'homme inférieur, qui est en accord avec le lavement des Pieds ; il signifie en même temps un acte concret de Lavement des Pieds de la part des êtres du Monde Spirituel envers l'homme qui est en méditation. Donc il est d'une grande importance que l'homme total produise les conditions par lesquelles il puisse devenir l'objet du Lavement des Pieds accompli par le Monde Spirituel. Mais ces processus intérieurs sont seulement des préparations pour un autre, car l'Homme doit apprendre à donner la preuve du Lavement des Pieds non seulement à l'intérieur de lui-même, mais aussi extérieurement à travers ses actes.

C'est sa tâche non seulement d'être l'objet du Lavement des Pieds, mais d'en devenir graduellement le sujet ; c'est à dire, faire pour les autres, de sa propre initiative, ce qui a été fait pour lui.

Lorsqu'un homme a reconnu son devoir, il s'efforcera de faire pour l'humanité quelque chose de plus que ce qui est demandé simplement par les conditions de vie extérieures, quelque chose qu'il se résoudra à faire aussi  librement, par exemple, qu'il s'est  résolu au travail de la Méditation.

Il se dévouera lui-même alors à quelque entreprise appropriée pour contribuer à la pénétration du Bon, du Vrai, et du Beau dans la sphère de l'existence humaine dans laquelle le Bon, le Vrai, et le Beau ne sont pas étrangers. Alors, lorsque les hommes qui se sont résolu au service pour l'humanité en trouvent d'autres, ils forment des communautés qui existent non pour leur propre bien, mais pour le bénéfice de l'humanité entière. Ainsi les plus petites et les plus grandes communautés qui incarnent le courant de l'occultisme Chrétien dans le monde se sont élevées. Elles continuent leur travail dans le monde qui est presque aussi peu connu et reconnu que le travail fait parmi les hommes par les Anges. Ce travail, aussi important soit-il, est basé sur le principe du Lavement des Pieds, qui est non seulement le principe de la méthode  Chrétienne Rosicrucienne d'entraînement spirituel, mais aussi la fondation de la totalité de son travail dans le monde.

D'autres courants occultes travaillent, au contraire, sur d'autres principes correspondant à leurs méthodes particulières  d'entraînement ; car la nature du travail est le fruit de l'entraînement. Comme les figues sont les fruits du figuier, ainsi l'influence d'une école spirituelle est l'image de sa méthode d'enseignement.

 

Maintenant le Lavement des Pieds est certainement le principe fondamental de l'activité spirituelle Chrétienne ; mais quant à l'effet actuel de cette activité, tant qu'elle est purement humaine, le Lavement des Pieds peut, à l'époque actuelle, être seulement  regardé comme un idéal du futur. Car l'activité procédant de l'Homme lui-même n'atteint  dans l'âge présent, que les "pieds" de l'homme supérieur. Les "pieds" de l'homme tête sont situés, toutefois, dans l'organisation des oreilles où ils touchent les tambours de celles-ci. Et à ce degré de Lavement des Pieds uniquement ; c'est à dire, pour le lavement des pieds situés dans les oreilles, l'effet du "Lavement des Pieds" humain parvient comme une loi, aujourd'hui. Dans de rares cas il peut atteindre les "pieds" de l'homme thorax au milieu du corps ; mais le lavement des mains de ce second homme est déjà, réellement, un idéal devant être suivi actuellement. Les pieds de l'homme inférieur, quoiqu'il en soit, c'est à dire, les pieds réels, sentiront seulement l'effet dans la Sixième Epoque après que l'incarnation de Maitreya (nouveau Bouddha) ait établi la magie blanche dans l'être humain individuel.

Dans ce présent âge, la tâche du Lavement des Pieds est limitée par l'injonction : "Celui qui a des oreilles, qu'il entende". Elle  peut seulement être accomplie par les "pieds" qui sont cachés dans les oreilles. Ceci, par conséquent, donne une importance spéciale au mot parlé, à la proclamation, dans l'époque actuelle. Le "héraut" doit s'incliner vers l'oreille de celui qui écoute ; c'est à dire, vers son pouvoir de compréhension. Mais les possibilités du Lavement des Pieds dans le futur croîtront toujours de plus en plus, jusqu'à ce qu'à  la fin le sublime exemple de Lavement des Pieds donné par Christ Jésus lui-même soit atteint. Alors il sera possible de transmettre, non seulement la pensée purifiante, mais aussi la vie morale de volonté d'homme à homme. Le pouvoir  du Bon, non simplement sa compréhension, sera transmis  d'un homme à un autre. C'est la signification du Lavement des Pieds tel qu'il est décrit dans l'Evangile de Saint Jean.

 

 

Rays  Mai/Juin 99                VALENTIN TOMBERG

 

Traduction Chantal Duros