MEDITATION

 

LEVE TOI  ET MARCHE

 

 

 

La paralysie a une étroite connexion avec l'existence pécheresse de l'humanité, qui croît en dureté dans sa vie terrestre. Et le Christ dit expressivement au paralytique :"Ne pèche plus, de peur qu'une chose pire ne t'arrive". Ici encore on voit devant soi la nature des anciennes religions, comme dans une véritable image, lorsqu'on examine la description de la piscine de Bethsedée. Les cinq porches étaient dans l'ancien temps connectés aux cinq livres de Moïse, le Pentateuque. A tous les événements, les hommes des religions pré-Chrétiennes vivaient et fixaient des formes religieuses, comme dans des maisons  construites pour eux. Lorsqu'ils commettaient des "péchés"—dans la maison des cinq sens, on pouvait dire—alors là étaient les lavements et purifications, qui les libéraient de leurs tâches. Cependant la force de ces pouvoirs guérisseurs diminuait, tout comme  le pouvoir de la piscine devenait plus mince, et l'égoïsme entra dans la nature de cette religion tout comme là le malade agissait de façon égoïste contre l'un ou l'autre pour l'aide apportée.

 

Une nouvelle sorte d'aide vient. "Je vous le dis" ! Le Christ dit souvent ceci de façon significative dans l'Evangile. Du pur égo jaillit le pouvoir qui premièrement était dans l'eau troublée divinement. On doit "croire en " cet égo; c'est à dire, on doit agir selon l'impression que l'on reçoit de lui. Une telle foi en le "Je suis" est le pouvoir qui combat victorieusement avec les pouvoirs terrestres qui nous attirent vers le bas, aussi bien que les pouvoirs d'égoïsme qui nous attirent, avec Satan aussi bien qu'avec le démon, avec Ahriman, aussi bien qu'avec Lucifer.

 

On peut trouver les deux pouvoirs, et ce qui doit être apporté contre eux, dans les mots que le Christ prononce à l'homme impotent :" Lève-toi"!—est le pouvoir de s'élever tout droit qui procède de l'Ego du Christ, et attaque les pouvoirs descendants de la terre; "Prends ta paillasse et marche"!—qui est le pouvoir de la nouvelle union avec la terre qui oppose le pouvoir attirant de l'égoïsme. Ce qui doit procéder de nous pour s'opposer au "péché" est juste cette double force. Nous devons regarder le "pécheur" non comme l'homme mauvais, mais comme l'homme malade. En conséquence nous ne devons pas le rabaisser, mais  l'élever de la poussière de la terre. Et donc nous ne devons pas simplement le libérer de son infirmité, mais l'aider à porter sa paillasse, transformer son destin en pouvoir. Nous ne devons pas l'accuser, mais nous devons  laisser la guérison et les pouvoirs d'aide agir sur lui. Nous ne devons pas simplement proclamer le pardon des péchés, mais nous devons laisser les pouvoirs de résurrection couler de nous. Le péché est la grande  paralysie des hommes.  A chaque fois qu'un homme autorise  le pouvoir guérisseur qui s'élève en lui à entrer en lui-même, il devient la force qui l'aide à porter sa couche. Nous viendrons graduellement à reconnaître la relation entièrement différente au "péché" qui est exprimée en ces mots.

 

Et ainsi à nouveau nous nous tenons entre l'Est et l'Ouest. A l'Est toute nature est ressentie pour être péché, et ils cherchent à libérer l'homme totalement de son union avec la terre. Mais en ceci ils ne reconnaissent pas la pleine gravité du mal, qui a ruiné la véritable nature de l'homme et l'a délivré du pouvoir mortel de la maladie.  A l'Ouest ils ne disent pas que la nature est péché, mais plutôt ils sont enclins à concevoir tout péché comme naturel et l'excuser, et ainsi ils privent l'homme de la gravité de sa position dans le monde.

 

Lorsque de notre propre être sort le commandement :"Lève-toi et marche dans le pouvoir que ton passé te donne", lorsque ceci fait écho dans nos paroles et actes, alors il vit en nous une relation victorieuse au mal. Pour celui qui vit dans l'erreur sexuelle, comme pour le menteur, l'égoïste et le matérialiste, ce commandement "Lève-toi et marche", est le message du Christ.

 

Ainsi nous voyons l'humanité en esprit devant nous, comme elle nous est décrite là (Jean 5), comme une multitude d'aveugles,  de boiteux, de sourds, de desséchés, alourdis par toutes sortes de maladies. Nous ne les voyons pas cependant  en tant que force  agissant consciemment contre Dieu. Car dans la plupart des cas les hommes ne sont qu'une légion de gens malades qui ne peuvent s'aider eux-mêmes. Ils vivent encore dans des anciennes maisons, que les âges précédents ont construits  pour eux. Mais l'existence essentielle de l'ancienne religion, représentée aux sens dans la piscine de Bethsédée, "maison de la grâce", les aide un peu à présent. Au lieu de l'eau vient "le verbe". Mais le verbe doit résonner depuis l'égo, et cet égo doit vivre du Christ. Savoir que le véritable guerrier pour le monde n'est pas ici pour abattre le mal, mais pour élever les choses hors du mal, c'est le premier secret du Christ dans le combat contre le pouvoir des ténèbres. Le second est ceci, non seulement de libérer l'homme mauvais de ce dont il souffre, mais le renforcer par la conscience du mal, et ainsi racheter le mal lui-même. Les péchés deviennent les destinées qui enseignent; les fardeaux deviennent pouvoir vivant.  "Lève-toi! Prend ta couche  et marche". Rien de plus n'est dit sur le péché, cependant le pouvoir divin vit ainsi en nous, et arrive à passer une fois de plus que ce qui survient chez l'enfant, mais à présent  dans un sens spirituel et moral—élevant et apprenant à marcher. C'est le bon combat contre le péché.

 

Lorsque nous regardons ce pouvoir qui veut œuvrer à travers nous, nous devenons libres du Pharisianisme,  de la vantardise et des reproches aux autres. Plus fortement le mal vient contre nous, plus grande est la demande faite au pouvoir de résurrection en nous. C'est une manière  fondamentalement différente de travailler sur le mal de celle de la loi et du juge. Moïse n'est plus là, mais le Christ seul. Dans de lointains siècles, viendra le grand combat contre le mal, lorsque, sur le côté  du mal la magie noire sera encore plus appelée à l'action. En ce qui est dit ici réside le germe d'auto entraînement à la magie blanche.

 

Le Christianisme prendra une assez différente place dans le monde lorsque cette structure de pensée entrera dans les hommes. Et celui qui permet aux paroles du Christ en connexion avec les paroles de guérison (Jean 5), d'agir sur lui-même, formera une telle structure de pensée de plus en plus intense à l'intérieur de lui-même.

 

Ce fut de cette façon que le Christ Lui-même entra dans les mondes du mal. On a seulement besoin de regarder  une histoire  telle que celle de Zacharie (Luc 19), pour reconnaître les caractéristiques du combat du Christ. En celui-ci aucun mot du tout n'est dit sur le passé de Zacharie. Chaque chose prend place par révélation. Mais cette révélation  de Son être ne peut pas être refusée. Zacharie s'élève lui-même de son passé par un acte dans lequel il transforme le passé en un moyen de faire le bien. La même sorte de chose est montrée par le Christ dans l'histoire de la femme adultère, de la femme qui était une pécheresse, le fils prodigue, et dans beaucoup d'autres histoires. Ce peut être une sublime voie de libération, d'expérimenter cette méthode du Christ envers le mal. Parler du péché est d'importance secondaire et souvent non nécessaire.

 

Là où nous voyons le mal dans le monde, nous pouvons aussi voir derrière les maux individuels l'immense monde de mal, qui doit être combattu, et pouvons devenir conscients de notre responsabilité à partager dans ce combat.

Alors nous pouvons, comme nous avons vu le Christ, appeler à notre souvenir le grand mot de passe : le mal doit être mis en opposition à travers le double pouvoir qui de l'intérieur relève les hommes et change le mal en force de vie. Et ainsi  nous nous tenons droit  à l'intérieur de l'épée-monde. Dans une magnificence inespérée nous pouvons gagner ce caractère de volonté à travers la méditation.

 

Si nous voulons amener les cieux sur terre (premier "signe"), opposons nous nous-mêmes au monde de maladie et changeons-le en santé (second "signe"), opposons nous nous-mêmes  au monde du péché et changeons-le en pouvoir de résurrection (troisième "signe"). A présent nous rencontrons un monde nouveau : le monde du besoin. (Jean 6:1-16)

 

Il est bon pour notre époque que nous ayons également cette histoire de 'nourrir les cinq mille personnes' par le Christ. Car nos frères du prolétariat demandent  par-dessus tout : "Quelle parole avez-vous pour nos besoins"? Ils souffrent du manque des nécessités de la vie, et attendent presque exclusivement quelque palliatif pour ces besoins. Ce qu'ils reprochent aux "Chrétiens" est qu'ils ne  voient pas ce  besoin, que lorsqu'ils le voient, ils ne le prennent pas assez au sérieux, que lorsqu'ils le prennent au sérieux, les moyens par lesquels ils le combattent sont trop faibles. Par égard à ceci, il est important d'étudier une histoire telle que celle de la nourriture donnée aux cinq mille. Christ voit le besoin. "Où achèterons-nous le pain pour que ceux-ci puissent manger"? Il ne dit pas combien les biens terrestres ne sont pas importants en comparaison avec les biens célestes. Il ne blâme pas l'imprudence de la multitude qui n'a pas considéré qu'il était nécessaire de se munir elle-même de nourriture. Il ne fait pas de Son aide un sujet à condition. Il aide. Il voit les hommes affamés et leur donne ce dont ils ont besoin, pas simplement ce qu'il pense être le plus nécessaire.

 

Si les hommes regardaient avec les yeux du Christ  la faim des hommes, la meilleure chose aurait été  de trouver une solution pour la question sociale. Ou plutôt, la question sociale telle qu'elle existe aujourd'hui ne devrait jamais avoir été soulevée.  C'est un reproche au Christianisme qu'il a été si aveugle et faible parmi les hommes. Le point de vue du Christ est-il véritablement essentiel  pour le besoin social ? Nous n'avons besoin que de penser à un seul fait, comment les riches et les pauvres dans les grandes cités  se sont divisés eux-mêmes en différents districts.  Les riches ne pourraient pas vivre comme ils le font s'ils  avaient quotidiennement autour d'eux  le besoin du pauvre. Ils sont obligés de se créer une protection pour eux-mêmes pour qu'ils ne puissent pas voir ce qui est là. L'homme peut seulement être un égoïste lorsqu'il est volontairement aveugle. Dans  ce manque de sincérité réside une conscience profonde de la solidarité de l'humanité. Chaque homme, dans certaines profondeurs de sa vie, est si uni aux autres qu'il peut seulement être "heureux" lorsqu'il utilise consciemment ou inconsciemment  des moyens violents  pour s'aveugler lui-même.

 

Par conséquent, ceci est une résolution véritablement Christique : je verrai le besoin là où il est. Cette résolution est la confession  d'une structure de pensée qui ne sera pas heureuse  lorsqu'elle verra les autres malheureux. Elle s'élève elle-même au-dessus de ses propres besoins, et vit avec le besoin commun. Elle abjure finalement l'égoïsme et prend congé de chaque forme de Christianisme qui sépare l'individu de l'humanité pour le bien de ses propres béatitudes privées. Elle sent instinctivement—et ceci  fait souvent un homme reculer—qu'on ne peut pas s'élever à la  pleine grandeur du besoin de l'humanité si on le voit réellement; elle sent qu'on peut par conséquent être reconnaissant si on ne la voit pas du tout. Car seulement ainsi on peut vivre pour l'aider. Tant que nous avons à l'intérieur de nous le monde du Christ, 'cieux", le besoin du monde sera capable de se lier à nous-mêmes. Ce n'est pas alors, "félicité" comme le pensent les hommes d'une manière bourgeoise et sentimentale, mais un monde supérieur, qui peut vivre de lui-même, qui peut donner et distribuer lui-même. Nous ne  sentirons pas l'urgente nécessité de méditation jusqu'à ce que nous ressentions quotidiennement que nous pouvons renforcer le ciel en nous, pour que nous puissions ne pas succomber à la terre et ses besoins. Alors nous pouvons attaque le besoin toujours plus fortement, et lui faire face plus profondément.

 

Maintenant, qu'a offert réellement le Christ aux hommes en tant qu'aide contre ce besoin ? Dans cette question nous venons aux difficultés véritables de notre histoire. Toutes sortes de banalités ont été suggérées comme explication. Par exemple, il a été dit que la foi courageuse en la Providence que le Christ montra en faisant asseoir les gens, éveilla en tous ceux qui étaient présents un sentiment de fraternité et une volonté de partager, libres de toute anxiété—et regardez, il y eut assez. Bien qu'une telle simple explication puisse toucher le noyau de l'histoire, pourtant  elle peut toucher un seul côté du problème; et en tous les cas, dans la vie sociale des hommes, les uns avec les autres, il n'y aurait aucun besoin si l'égoïsme et l'étroitesse de cœur, l'aveuglement et l'anxiété, ne tenaient ces mains fermées qui pourraient tant donner. Dans la Communauté Chrétienne nous avons souvent trouvé que dans les cas de besoin, ce qui était requis était déjà à portée de main, si l'on avait seulement le courage de laisser "à chaque jour son besoin suffire".

 

Qu'arriva t-il réellement alors,  en quoi consistait la chose inutile qui devait arriver, puisqu'ils souhaitaient plus tard faire du Christ un roi ? Nous ne devons pas penser  à un miracle de multiplication du pain, mais à une force de vie procédant du Christ, à travers laquelle les hommes furent nourris. A plusieurs reprises déjà, nous avons approché ce secret, que l'homme ne seulement obtenir la force de vie qu'il requiert de sa propre nourriture, mais aussi immédiatement du cosmos. Si ceci  est possible aujourd'hui  dans une moindre mesure, les phénomènes cependant tels que Thérèse de Konnersreuth nous montrent toujours de tels faits.

 

Il nous semble également qu'une confession telle que la suivante  doit être prise plutôt sérieusement :"Ma nourriture, c'est de faire la volonté de Celui qui m'a envoyé". (Jean 4:34) Que le Christ ne se soit pas nourri  seulement Lui-même, mais qu'Il ait nourri les autres, même si seulement dans un cas exceptionnel,  n'aurait pas du nous paraître étrange.

Mais à travers ceci nous devrions en venir à un moyen d'aider qui serait refusé avec indignation par le prolétariat aujourd'hui. Ils diraient : vous nous montrez, alors, qu'il y a des choses spirituelles qui doivent soutenir notre faim ! Et ainsi vous dissimulez  simplement le fait que vous vouliez  conserver les biens matériels pour vous-mêmes. Il est certainement vrai  que les biens terrestres  deviennent moins importants et moins essentiels lorsque l'homme peut se nourrir lui-même  de l'esprit, mais nous ne devons pas nous arrêter  à ce point, mêmes pour nous-mêmes seulement, si nous voulons vivre notre époque et apporter de l'aide. Nous devons nous engager plus profondément dans l'histoire.

 

Le Christ voyait le besoin. Et parce qu'Il le voyait et le sentait vivement, Il éveilla en Lui-même les pouvoirs  à travers lesquels il pouvait être maîtrisé. Arrêtons-nous d'abord  à ce fait assez général. L'homme a en lui-même une plénitude incommensurable de possibilités. Il a en lui-même chaque moyen par lequel tout le besoin de l'humanité peut être maîtrisé. Il doit seulement le vouloir. Il a les moyens dans on esprit pensant. Et il les a dans son  être de service. L'Univers est un grand royaume  de médecine guérisseuse, en lequel tous les moyens de guérison  sont présents. L'homme doit les trouver.

Cette confiance, que Christ apporte en nous de Lui-même les moyens de guérir chaque besoin, si nous prenons véritablement ce besoin  en nous-mêmes—aussi sûrement que le corps humain lorsqu'il est assez fort, apporte de lui-même le moyen de soigner chaque maladie—cette confiance nous devons l'éveiller en nous-mêmes. Cela ne donne aucune panacée contre une mauvaise habitation,  contre les difficultés de travail et du mariage. Nous ne pouvons pas nous attendre à trouver cela immédiatement en méditation, mais nous avons la source de l'inspiration, de laquelle vient  tout ce nous requérrons, et avec elle nous avons bien plus que nous ne pouvons encore le voir.

 

Et ainsi nous pouvons nous élever et nous renforcer pour nos devoirs sociaux dans le monde en nous disant en méditation : représentez-vous  l'humanité telle qu'elle réside sur une montagne. Imaginez  les milliers d'yeux suppliants et d'âmes affamées. Décidez, à la vue de cette image, que vous ne détournerez jamais votre regard du besoin de l'humanité; que vous regarderez honnêtement ce qui prend place  à l'intérieur de l'humanité, même si ce doit être une douleur pour vous. Décidez que vous recevrez ce besoin en une âme qui soit prête à rencontrer le besoin humain, qui pense à lui, qui combat contre lui. Renforcez-vous dans la confiance que Christ en vous trouve dans Sa propre existence les moyens de guérir  le besoin. Apportez ceci à votre conscience, que dans  cet esprit vous avez le centre de l'inspiration, dont seule l'aide véritable peut venir. Transformez le besoin en amour; non en amour momentanément aveugle, non en  amour vain d'aumône, mais en esprit guérisseur, qui grandit de plus en plus et devient plus fort lorsque le besoin se fait plus dense autour de lui—ainsi, à votre manière, vous accomplirez l'acte d'aide du Christ sur la montagne, et trouverez le plus élevé que vous puissiez donner au besoin de l'humanité.

 

Nous pouvons être certains que, même si aucun conseil particulier n'est donné pour une telle méditation, nous faisons  la meilleure chose vers une solution  en ce qui concerne la question sociale… Un pouvoir inespéré peut entrer de ceci dans notre attitude pour les questions sociales; vigilance, enthousiasme, endurance. Une plénitude d'inspiration vivante peut en naître. Un changement peut même commencer dans le Christianisme lui-même, pour que les hommes soient plus occupés par l'esprit du Christ, et le combat contre les maux sociaux ne soit pas  laissé aux individus et à leurs moyens réduits, ni à des groupes intéressés et à leurs remèdes extérieurs, mais entrepris dans le sens du combat du Christ pour le monde. Ni que ce Christianisme se perde lui-même dans quelque forme politico-économique particulière de socialisme actuel, et ainsi se restreigne lui-même, mais qu'il devienne  un pouvoir vivant de volonté en tout ce qui arrive dans la lutte contre le grand besoin de l'humanité…Nous avons besoin  d'un Christianisme actif qui entre dans nos choses extérieures. Le voici. Le Christ Lui-même  est en lui; Il regardera le besoin de l'humanité à travers nos yeux, agira dans nos âmes comme l'aide qui maîtrise le besoin.

 

 

RAYS  MARS AVRIL  2002           FRIEDRICH RITTELMEYER

 

Traduction Chantal Duros