LA  QUESTION  ET  LA  REPONSE

 

 

 

 

Lorsque, dans le cours de son développement, l'homme s'éveille d'un rêve d'une  vie inconsciente et sans question et commence à exercer sa faculté de raisonnement—observant, se souvenant, et discernant—sa relation au monde sensible perd sa naïve simplicité. Il devient conscient  de ce qui doit être mis en doute.

 

Les deux derniers millénaires de l'existence de l'homme Occidental ont été chargés de confusions de semi-vérités, ont témoigné d'une volonté croissance humaine de savoir, accompagné d'une frustration grandissante de cette volonté. Le mental chercheur contemporain demande dans tout son sérieux, "Y a t-il une base inébranlable pour la certitude dont je puisse me faire certains jugements sur la vie, son but et sa signification ? Y a t-il un endroit où je puisse me tenir et être capable d'expérimenter : Ceci  est vrai"?

 

Cette question n'a pas encore eu de réponse. A une époque, les conditions d'expérience de l'homme n'occasionnaient pas le doute dans un sens de séparation. Les dieux autrefois illuminaient perceptiblement les éthers de la conscience de l'homme. Pour une période, les Etres Célestes étaient vus habitant la sphère céleste de la Terre et  le Cosmos était expérimenté comme le foyer de l'homme. Que pouvons-nous dire sur cette question que l'homme est poussé à poser ? Que signifie t-elle ? Que l'homme se sent lui-même être incomplet; en outre, qu'il cherche à confirmer profondément en lui-même quelque chose qu'il n'apporte pas de monde de son expérience des sens.

 

Au commencement, l'homme interprétait son spirituel comme  procédant d'un désir inaccompli de posséder le monde et d'expérimenter ses multiples délices. Mais l'expérience sensuelle n'apaisait pas ce désir, car sa dimension réside  au-delà du royaume de l'âme. Au contraire, le monde  l'expérience matérielle  tend à aggraver le sentiment  d'isolation de l'Esprit : Ce que nous ressentons, n'est  pas finalement, ce que nous cherchons.

 

L'homme devait d'abord s'embarquer sur le terrain plat de la conscience de sa carte locale. Il se perdit lui-même par delà l'horizon de familiarité et traça le cercle de la véritable forme de la Terre, revenant là où il avait débuté, enthousiasmé par la découverte de la rondeur de la Terre; mais à son cœur ce besoin  de connaître était plus pressant qu'auparavant. Cette figure illustre un modèle Tantaléen  que l'homme renforce dans un cadre purement matériel lorsqu'il cherche, de son monde sensible, des réponses à une hésitation intérieure, pour une condition de l'Esprit. Il trace des cercles l'enfermant lui-même. Dans cette démarche, il a l'impression de se rapprocher d'une réponse. Il a le sentiment intime d'atteindre son but. Mais il se trouve éventuellement en arrière, au point de départ, avancé matériellement, peut-être, mais non plus sage spirituellement.

Le questionneur, le chercheur, est rejeté sur lui-même, encore et encore. Son identité consciente étant circonscrite par la sphère physique, réduite à la disposition de ses formes extérieures, l'homme est conduit vers un mode différent de pensée pour déterminer la raison de son existence—et la raison pour laquelle il est un étranger dans le monde.

 

La véritable activité de pensée nous dit que la raison et l'intelligence rendent réellement possible notre dilemme; que si le Soi, par un acte de l'esprit, ne n'abstrayait pas lui-même de l'expérience immédiate, aucun dilemme n'existerait. Mais l'esprit peut aussi découvrir les réalités en dessous de l'existence sensorielle, parce qu'il a été créé pour les découvrir. L'usage correct du mental est théodique : elle démontre  et affirme l'existence et la bienveillance de Dieu  face aux ténèbres et au mal apparent.  Par conséquent, la devise de Socrate : La vie non vérifiée n'est pas digne d'être vivante. Ou, re phrasé, celui qui est ignorant de son identité spirituelle, son identité en tant qu'Esprit, n'est pas véritablement vivant.

 

A travers cette compréhension préliminaire que sa souffrance résulte de sa séparation d'avec la conscience divine, l'homme réalise que son doute et son angoisse ne sont pas uniquement siennes, que c'est la condition commune de l'humanité déchue, et que c'est une bénédiction déguisée. Car si notre circonstance actuelle était considérée  adéquate, nous ne devrions pas nous soucier d'être conscients des réalités spirituelles. L'insatisfaction humaine est un mécontentement divin, qui devient non seulement une impulsion, mais éveille en spécialisant des organes  la perception des mondes des plans intérieurs.

C'est particulièrement la croissance de ses pouvoirs mentaux, le besoin croissant de justifier l'expérience de façon rationnelle,  de pénétrer le contenu de sa conscience par la pensée, qui pose à l'homme ses problèmes et simultanément lui maintient sa promesse. Cette situation  décrit la véritable condition pour laquelle la Philosophie Rosicrucienne fut formulée et propulsée sur le plan matériel—pour qu'elle puisse fournir à l'homme de raisonnables encouragements pour ses croyances religieuses et une conduite morale pour laquelle, auparavant, l'autorité ecclésiastique et une foi vigoureuse seules suffisaient. L'homme a besoin de façon croissante de connaître la raison de sa foi. Moins facilement peut-il se donner lui-même déclamer un credo qui ne résonne pas dans son âme, ou de décréter des rituels dont la valeur en tant que symboles vivants est perdue  à la compréhension de son âme.

L'antidote à l'amnésie contemporaine est un rappel au cœur des vérités spirituelles. Ce que les religions orthodoxes apportent au praticien superficiel sont des formes virtuellement dépourvues de leur vie véritable et signification originales. C'est la voie de toute cérémonie et l'expression machinale qui n'est pas continuellement embrasée par l'étincelle de l'inspiration vivante.

L'homme peut approcher le besoin pour la régénération  de la dimension religieuse  des deux directions, qui convergent comme une et même activité : Il peut faire ressortir l'approche historique, lisant profondément dans les systèmes, visions et sémantiques de ses prédécesseurs sur les résumés des vies de saints, glanant la sagesse des sages et s'inspirant de la pénétration créative des poètes. De ces rares minerais creusés de l'expérience d'âmes exceptionnelles, l'étudiant de la connaissance supérieure peut préparer dans le creuset de l'action, par une méditation persistante  enflammée par son aspiration spirituelle, une substance vitale qu'il est finalement lui-même, devenir ce qu'il cherchait en dehors de lui-même dans les paroles et les voies des autres.

 

Une seconde approche  à la renaissance spirituelle, la méthode existentielle ou de première main, accentue la valeur de l'expérience immédiate  comme la source de ce qu l'on cherche. Le siècle passé a été témoin de l'impatience de l'homme individuel avec une éducation formelle, des précédents autoritaires, et des priorités historiques. L'impulsion du Verseau avance toujours davantage fortement  l'intuition qui peut pénétrer à travers le brouillard de la confusion intellectuelle et de l'agnosticisme de la pensée tiède aux réalités qui affirment son but et l'instrumentalité dans la création, qui confirment expérimentalement  la vérité impliquée dans le point de vue géocentrique ou Ptolémaïque du Cosmos : l'humanité est le point focal des efforts de myriades d'Etres célestes et de processus cosmiques.

 

Lorsque l'homme emploie sa faculté de pensée seulement pour asservir sa perception des sens, il abaisse son statut de Fils de Dieu et devient, en effet, une émission du monde minéral. Ses pensées et sentiments, sa vie intérieure entière, sont pratiquement hors phase de l'existence, étant uniquement autant une réalité que  des ombres  vagues chassées par la lumière au mouvement des objets physiques.

 

D'un autre côté, lorsque l'homme emploie ses pouvoirs de pensée pour condenser des intuitions élaborées, traduire des images descendant des plans intérieurs, même lorsque les perceptions des sens donnent l'évidence du monde matériel, alors l'homme est autorisé à élever sa conscience au-dessus d'une stricte identification avec le monde physique. Il est béni par la conscience qu'un changement de l'attitude commune est correcte—que la vie intérieure des pensées et des sentiments est plutôt l'origine de ce que nos sens nous envoient de l'espace.

Plutôt les objets matériels prennent  quelque chose de la qualité des ombres, phénomènes secondaires, un changement multiple de l'authentique et exacte vérité.

 

La naissance du mental dans son rôle correct en tant qu'accoucheuse de réalités spirituelles rachète l'homme de l'oppression de la matière. Il découvre qu'il peut  être transformé par le renouvellement de son esprit. L'esprit est omnipotent pour déterminer pour l'homme exactement ce qu'il cherche. Correctement utilisé, utilisé comme un sacrement, l'esprit peut  donner une vie nouvelle et une plus grande impulsion à la capacité d'amour. Le mental peut protéger et exalter les fonctions du cœur  en tant que récepteur spirituel de l’impulsion de la Loi Cosmique, en transmettant et traduisant cette impulsion comme verbe et acte pour l’amélioration humaine.

 

Sommes-nous un peu plus près de la réponse à notre question initiale ? Y a t-il quelque chose qui puisse amener un homme à découvrir, par la force de ses propres facultés, en lesquelles il peut donner tout son accord, étant si essentiel au fait ou à l'acte de conscience  que sa réalité se tienne au-dessus de ce que de toute évidence le mental lui-même puisse régler pour approuver ou désapprouver ? 

A nouveau, pourquoi posons-nous même une telle question ? Parce qu'elle se pose à nous. C'est déjà cela. La question nous demande  de la suivre jusqu'à son origine. C'est donné par Dieu. Dieu en Christ, notre Réponse incarnée, dit, "Ici JE SUIS. Venez à moi, connaissez-Moi". En guise d'incertitude, notre question fixe pour nous un fil de lumière que nous devons suivre hors du labyrinthe souterrain de la pensée qui est limité aux perceptions des sens. Ce fil de lumière est un Fil de Vie qui tombe dans la conscience matérielle de chacun de nous par notre propre Soi immortel, notre Soi-Esprit, qui nous pousse à tenir bon et grimper jusqu'à la Source de lumière. Notre âme est pêchée par notre Ego éternel, tout comme Pierre à travers la sagesse spirituelle (institutionnalisée par l'Eglise Catholique) fut chargée de devenir pêcheur d'âmes humaines.

Dans notre inextinguible désir de connaître, d'être ce qu'au fond de nos cœurs nous sentons être nous-mêmes, nous devenons si avides de nourriture spirituelle, pour ce Pain Vivant, que nous saisissons la substance  des  impressions de nos sens  et perçons à travers elle l'âme de son intériorité et découvrons que l'image qu'elle nous donne en tant que forme matérielle est simplement  une fenêtre  vers une vie intérieure, un monde physique désignant un monde métaphysique, une porte entrant sur une réalité d'un ordre différent, créant en nous, par la construction de notre amour pour lui, des organes supérieurs de connaissance et de vision.

 

Une critique devrait rappeler à notre attention le vague mode de  délivrance de notre captivité matérielle, nous pourrions citer la table de vibrations, hautement suggestive, apparaissant dans La Cosmogonie Rosicrucienne de Max Heindel. Ce diagramme rend merveilleusement claire que la  manifestation de 'existence est une fonction d'énergie croissante mesurée par la fréquence de la vitesse vibratoire de la substance racine éthérique—ainsi le son, la lumière et les Rayons X sont isomorphes sur la même matière de base.

 

Par analogie, autant la soif de désir de connaître la vie progresse, autant le besoin impérieux de voir la lumière s'accroît, l'aptitude à discerner la vie et la lumière croissant proportionnellement, ou plutôt, géométriquement. De façon  phylogénétique, le désir de voir la lumière a construit l'œil pour recevoir cette lumière. De la même façon, le désir de voir la lumière de la raison  de l'existence  construit l'œil intérieur qui perçoit les prototypes spirituels du monde visible. Nous ne décrivons pas  un souhait tiède d'avoir une solution occasionnelle temporaire à un problème terrestre. L'homme doit brûler d'un feu de désir qui incinère les ingrédients personnels en lui, dessèche le petit soi et affaiblit l'élément permanent en son être. Ce résidu irréductible et pur peut alors porter une plus lourde charge, peut s'enflammer avec le feu central de volonté de connaître, puis avec l'aptitude à connaître, et finalement avec la réalité radiante de la connaissance elle-même.

 

Notre désir de connaître est une impulsion sacrée qui une propriété pénétrant tout par la vertu de sa grande pureté et de son intensité. C'est une nécessité pour la naissance et la montée de la lumière. L'homme apporte sa douleur et sa souffrance, son angoisse du doute, à l'autel de son sanctuaire intérieur, à ce lieu intime en lui au-delà duquel il ne peut aller. Là il  offre, du mieux qu'il peut, l'essence de ses actes et désirs; il fait de sa vie un cadeau, sous la forme d'une prière sans forme : Ici je donne mes doutes et mes souffrances dans la forme la plus sainte que je puisse accomplir pour elles. Accepte les pour allumer Ton feu  afin de m'éclairer dans l'établissement de la compréhension de Tes voies.

 

Qu'il lise un livre ou non, le chercheur de Lumière, suffisamment attentif à la découverte, découvrira, sera éclairé. La Lumière et la Vérité le trouveront puisqu'il permet à sa quête d'être encouragée et sanctifiée par la foi et l'amour. L'amour, parmi ses autres pouvoirs sans nombre, rend l'aspirant pleinement capable de tolérer la tension de l'existence dans les ténèbres puisqu'il a la parfaite assurance que toute lumière et toute sagesse œuvrent maintenant en lui. L'amour transforme la quête potentiellement inhumaine  pour la connaissance en une conscience qui vit la vérité.

 

Ici nous nous tenons sur le seuil du plus grand mystère dans l'existence et le devenir de l'homme—le  mystère du monde. Lorsque l'homme tisse les impulsions spirituelles s'élevant de son cœur, de son esprit et de son âme dabs les perceptions qui composent  la structure de son expérience quotidienne, lorsque, avec la compassion spiritualisée de son désespoir, de ses pertes, et de ses blessures, il lit sagement dans le Livre de la Vie, il unit le germe de l'idée mentale avec le corps de vie de l'amour : l'idée s'incarne. L'homme contacte dans sa propre Personne élevée, le mystère de l'incarnation de la Divinité. Il incarne  la réalité d'un Acte accompli pour toute l'humanité par l'Esprit du Soleil qui prend forme humaine afin que l'homme individuel puisse ensuite prendre consciemment forme divine.

 

La divinité est la source de la mortalité de l'homme. "Homme" et "Mortel" sont synonymes seulement pour le matérialiste. Car l'homme, pour réaliser pleinement son potentiel humain, doit devenir sujet  aux deux formes de mort : l'une, mort au monde supérieur pour  l'incarnation physique. La deuxième, mort au plan physique pour quitter son corps matériel dense. La divinité de l'homme est consciemment réalisée à travers le sabre et les forces de la mort.

Le cadeau cosmique accordé à l'homme par le Christ à travers Jésus était et est le pouvoir  d'établir un contact avec la Lumière-Christ en tant que membre spirituel ou faculté d'individualité croissante de l'homme. Depuis le Golgotha, l'homme peut, sous son propre pouvoir, s'éveiller à sa nature spirituelle, peut vivre consciemment à l'extérieur d'un corps matériel dense, peut expérimenter la vie au-delà de la tombe.

 

Un renvoi courant de la réalité du Christ, la Présence du Christ, peut être fait sur les fondements par lesquels la réalité  des dieux classiques est rejetée. Cette opinion est que l'homme peut seulement avoir la connaissance de lui-même et que son besoin d'existences supra physiques a simplement pour objet une forme de pensée dépendante. L'anthropomorphisme, Dieu fait dans l'image de l'homme, va exactement à l'encontre, même du récit traditionnel de la création donné dans la Genèse où les Elohim (Dieu) sont décrits comme créant l'homme à Leur  image.

Le solipsiste préférerait cependant la notion irraisonnable que l' le phénomène délicat et insondable qu'est l'homme physique prenne son origine bon gré mal gré  des combinaisons fortuites d'atomes plutôt que de prendre forme selon des archétypes Cosmiques pré-existants et par des processus d'esprits intermédiaires.

 

Comme la conception d'un univers centré sur l'homme exclusivement est une illusion trompeuse des êtres Lucifériens, ainsi l'idée d'un univers strictement matériel est un voile jeté  par d'autres Pouvoirs spirituels dont le propre développement est servi par la l'homme tentant de regarder uniquement le monde physique comme seule réalité.

 

Dans son Odyssée spirituelle, l'homme en recherche de réponses ultimes doit orienter sa course entre ces périls jumeaux de l'égoïsme et du matérialisme, qui résident à la racine de ses tribulations. S'il existe exclusivement pour lui-même, il est contre lui-même. S'il ne croit que ce qu'il voit, il est un non-croyant et s'illusionne sur lui-même. Cependant, curieusement, les forces qui renverseraient sa course spirituelle assistent véritablement l'homme,  à travers une sagesse qui naît de l'erreur et de la souffrance, en réalisant consciemment son Soi supérieur.

 

Par delà des époques d'expérimentation et d'erreurs, l'homme découvre que la véritable paix du mental et la liberté de l'esprit  s'accomplissent  seulement en vivant pour le tout, pour l'unité.

Quoiqu'il exclue de sa conscience, provoque chez l'homme, à ce point, une diminution de lui-même. Son âme ressent l'absence et il ne peut développer de sécurité spirituelle jusqu'à ce qu'il cesse de protéger son sens du moi et d'arrêter de respecter  ses préférences personnelles à l'exclusion des besoins généraux et de l'harmonie totale. L'homme en recherche découvre que Dieu ne joue pas de favoritisme, et que ses meilleurs intérêts sont servis  par l'émulation de cet exemple divin. Le soleil de sa conscience spirituelle bourgeonnante ne brille pas pour un  et se couche  ou s'éclipse pour un autre. Il apprend à vivre indépendamment des mutabilités des apparences extérieures. Sa conscience est enracinée dans une certitude intérieure, dans son éternelle nature-Soleil, dont la personnification est  Jésus Christ  en l'homme. Connaître la réponse, pour venir à une vérité solide absolue, un fait d'existence expérimenté non affecté par les variations du temps et de l'espace, est  aussi sûrement que le Soleil brille, venir en connaissance de cause à l'intérieur de l'aura de la réalité du Christ. Il découvrira que  pour lui-même ce dont témoignent  le Nouveau Testament  et autres libres sans nombre—qu'en Dieu qui est manifesté à travers Jésus Christ nous vivons et nous mouvons et avons notre existence. Le contenu de ces livres est, après tout, une expression de la pensée et de l'intuition humaines, dont les sources proviennent  d'en haut et pénètrent l'humanité et sa terre plus complètement que l'air le corps de l'homme ou la lumière l'atmosphère.  Il doit être sevré d'une dépendance sur le plan matériel, maternel.

 

Pour que l'homme vient au Christ, il doit  se détourner de sa partie égoïste et adapter son existence à ce que Dieu veut pour lui, qui est de reconnaître son patrimoine spirituel en tant que fils/fille de Dieu.

 

A celui qui coudrait aller seul il dirait, "Splendide. Tout le plus grand  pouvoir". La confiance en soi est une vertu cardinale et nécessaire à l'aspirant spirituel.

 

 

RAYS  MAI  JUIN  2002        C.W.

 

Traduction Chantal Duros