LA REINCARNATION

UNE NOUVELLE CHANCE INTELLIGENTE

 

 

 

 

Le mort n'est jamais mort. La mort c'est simplement Dieu qui nous donne une nouvelle chance ; la mise en place d'un nouveau vêtement sur nous pour que nous puissions continuer le développement et l'acquisition de l'expérience, qui suscite l'éducation et nous est propre pour notre maturité ultérieure. C'était une pauvre et impudente chose pour nos prédécesseurs religieux d'appeler ceci une "malédiction" pour quelque incident banal, tout aussi faible en imagination que de déclarer l'homme physique "fait à l'image et à la ressemblance" de Dieu. Avez vous jamais pensé à (absurdité de la Divinité ressemblant à la créature physique (non spirituelle) que nous appelons l'homme ?

 

La mort est une création merveilleuse, une gracieuse nouvelle opportunité dont n'est reniée la plus médiocre mature. Tout dans la création meurt : insecte, animal, poissons, lunes, soleils, étoiles : tout ce qui est subit changement et rajeunissement. Ceci est apparent dans la dissolution de toute matière physique, qui trouve les forces subtiles chimiques en attendant de la remodeler et de l'utiliser. Si la matière est importante, l'esprit l'est il donc moins ?

 

Si le Créateur nous a donné naissance, ne nous procure t‑il pas de même ce qui est appelé mort ?

 

L'un semble aussi inévitable que l'autre, et l'un complète l'autre. Comment pouvons nous redouter fane sans craindre le précédera acte de naissance ?

 

"Jamais l'esprit ne naquit. L'esprit n'a jamais cessé d'être." Toute chose ayant la connaissance possède l’esprit ; de ce fait, rien ne périt jamais, mais simplement change' de vêtements, comme dans un cocon.

 

Si nous regardions la mort comme un changement bienfaisant, permettant une vitalité renouvelée, jeunesse et opportunité, nos coeurs rayonneraient de gratitude ; pas plus que nous ne voudrions être surchargés par les craintes superstitieuses et les gémissements, avec des larmes stupides et de l’auto pitié quand quelqu'un de nos êtres chers suit ce sentier de continuité. Ils ne sont pas morts ! "Ce qui semble tel est une transition."

 

Il y a un dessein dans toute vie. L'ultime ne peut même pas être imaginée. Pour des esprits réfléchis il n'y a pas de doute d'une divinité, qui forme chaque venue. Le chemin est long, et toujours plus long. En dépit de nos soucis et embarras momentanés, se mêlant souvent à l'incrédulité en la Providence de notre Père et Son incontestable soin de tout, il y a un bien suprême devant être accompli. Non qu'il soit accordé à cause de quelque intervention déléguée. Nous récoltons comme nous semons. L'âme est développée et mûrit en endurant un comportement exténuant, tout comme le bras grandit en force par l’exercice.

 

L'idée de la réincarnation ou renaissance dans des corps humains est préhistorique à l’origine. Pratiquement chacune des vieilles nations l'acceptait et y croyait. Elle servait à en réconforter beaucoup. Les modernes seulement ont pris la liberté de dire que cette vie est tout, et une telle infidélité, en la bonté du Créateur, semble due au manque d'expérience et au cynisme dont beaucoup de cette ère admettent avec dédain comme un chef‑d'œuvre  de prétentieuse sophistication.

 

Beaucoup des plus anciens peuples qui acceptaient la renaissance considéraient la transmigration différemment des opinions ultérieures, vu qu'ils estimaient que les hommes


 

 

étaient retournés à la terre dans des formes animales comme punitions des péchés dans une vie précédente. A cet égard, la réincarnation et la transmigration n'étaient pas la même chose. Le culte non progressé d'aujourd'hui ne voudrait accepter cette idée. L'ego humain ne descend jamais dans des corps d'animaux Quelques enseignants affirment que les animaux apparaissent sur le plan de l’esprit, et prévalent là un moment avec la même disposition que lorsqu'ils fonctionnaient sur terre ! mais alors, après un moment, ils disparaissent. Probablement dans un autre plan de développement.

 

Le sermon moderne de certains est qu'il n'y a qu'une vie sur terre et plus tard, une lassitude dans l’état céleste et rien à faire. Une contemplation moins séduisante, réellement, et non basée sur l’Ecriture véridique, car la Bible déclare la vie renouvelée à plusieurs endroits. La réalité de la réincarnation est opposée de façon véhémente par quelques‑uns parce qu'elle invalide leur déclaration de "croyance" comme étant suffisante pour l’entrée dans la gloire et la béatitude éternelle. Et si une fois "sauvés" pourquoi revenir sur terre et revisiter ses tentations ? Laquelle porte seulement de façon marquée dans les désaccords de plusieurs sectes Chrétiennes, leurs incertitudes en significations bibliques, leur lassitude de pensée de peur que leur foi soit dérangée par le raisonnement.

 

Le sujet de la réincarnation est si large et a eu tant d'adhérents et de promulgateurs satisfaits, dont beaucoup étaient parmi les penseurs des anciens et nouveaux temps, que c'est plutôt une tâche de choisir des faits nouveaux pour soutenir l’argument en sa faveur. Beaucoup parmi les premiers Pères de l’Eglise acceptèrent et enseignèrent cette doctrine. Cela n'a jamais été oppose jusqu'à ce que de plus modernes doctrines de salut, et la notion populaire que la simple croyance porteraient les pécheurs directement dans la joie céleste sans fin, fit du retour à la vie du monde non seulement inutile mais une folie. La renaissance fut un enseignement essentiel de l’église pendant plusieurs siècles, et fut validée par l’autorité de ses dirigeants, jusqu'à ce que les influences de l’ouest se succèdent en l’ayant anathémisée comme hérésie. Quelques hommes d'église aujourd'hui aiment à en parler ou font mentionnée. Une honnête interprétation de l’histoire de l’église avant Nicée révélerait la solide croyance des premiers Pères de l’Eglise en cette doctrine.

 

Nous écartons toute l’histoire du sujet durant les âges, et ne chargeons pas la page avec les innombrables noms des philosophes et penseurs qui estimaient ce fait comme un événement rationnel, donnant à tous une nouvelle chance et une fraîche opportunité dans un nouvel environnement, un autre cercle de famille, avec une intuition étendue (la connaissance spirituelle acquise par les forces éducatives de la vie précédente et des autres vies) ; en dépit des quelques négligences et du dédain volontaire, chaque carrière, quelle qu'elle soit porte ses leçons et l’enrichissement du caractère. Chacun retourne vers la terre pour utiliser les expériences du temps présent. Le motif de la vie sur terre n'est pas de "sauver" mais d'acquérir de l’expérience et de la maturité d'âme qui nous dispose vers un avancement, de nouvelles obligations, et une éducation continue.

 

Il n'y a pas de fin de vie, et la mort en non sens complète notre orientation. Même le pratique Henry Ford affirmait :"Nous prenons la vie là où nous l’avons laissée, et repartons de là." Il croyait fermement en la réincarnation, aussi, comme donnant au simple, à l’hésitant, au bon à rien, une autre chance. C'est une doctrine stupide de "sauver votre âme" par la croyance, et seulement une fois, ce qui cause tant d'objection cléricale sur l’idée d'un retour. La discussion sur la réincarnation en la présence de beaucoup d'hommes d'église éveille une forte opposition, et dans quelques cas le croyant en la réincarnation est déclaré comme infidèle, un homme sans foi‑‑ce qui est, une foi d'opposant.

 

Un article ne peut loyalement présenter le sujet. Les lecteurs intéressés peuvent avec joie lire les mots d' Origène, de Platon, Pythagore, Plotin le Zohar, La Cabale, et beaucoup de poètes et philosophes, comme continuité de ce thème.


 

 

Le poète Goethe dit

 

L'âme de l'homme est comme l'eau Du ciel elle vient, Au ciel elle monte, Et de là une fois vers la terre Elle doit revenir, Toujours changeant.

 

Rays Novembre Décembre 98                                                                     Ernest Crutcher, M.D.

 

Traduction Chantal Duros