LES OBLIGATIONS DE LA LIBERTE

 

 

 

Le révolutionnaire Américain Patrick Henry annonça de façon connue : "Donnez-moi la liberté ou donnez-moi la mort". Aujourd'hui les bénéficiaires de la liberté politique assurés du courage de gens comme Patrick Henry veulent davantage d'autonomie personnelle, incluant la liberté de choisir  lorsqu'ils veulent mourir; c'est à dire, quand et où se tueront eux-mêmes et aideront les autres à en faire autant. Mais un point crucial légitimisant l'appel aux droits humains a été perdu, ignoré ou rejeté par ces adhérents actuels qui appuient pour des droits supplémentaires. Les droits inaliénables à la vie, à la  liberté, et la poursuite du bonheur énoncés par la Déclaration d'Indépendance Américaine sont "accordés par notre Créateur"; non par l'état, en dépit du fait que ce régime a le mandat pour s'assurer que ces droits soient maintenus et protégés. Si notre Créateur  nous a accordé la vie, nous n'avons aucun droit de la retirer. Nous ne sommes pas notre propriétaire. Nous sommes les gardiens d'une flamme qui doit brûler jusqu'à ce que notre Créateur la rappelle.

 

Mais ce que se passe t-il si Dieu meurt ? Que se passe t-il si quelqu'un est athée, ou un simple croyant en la forme ? Alors la vie est accidentelle. Elle arrive comme elle peut et nous  appartenons seulement à nous-mêmes et pouvons en rester là lorsque nous le choisissons.

 

L'Ecriture Chrétienne déclare que les humains sont faits à l'image et à la ressemblance de Dieu. Les Elohim dirent, "Faisons l'homme à notre image". Le cadeau précieux de la liberté, l'héritage divin de l'homme, lui permet de mal apercevoir ou d'oublier son Prototype Divin. Mais il ne peut pas annuler son éternelle réalité. Nous devons croire que Dieu  vit sa création humaine, esprit de Son Esprit, et dit, "Cela est bon". Dieu absent, cessant de pratiquer la présence de Dieu, la créature joue le Créateur, fait Dieu à son image "déchue" et doit conclure que ce n'est pas aussi bon que cela le devrait. Il y a un espace pour l'amélioration. Elle commence  par rétrograder la nature et le statut de la perfection humaine—Jésus Christ. Nos désirs élevés personnels pressent leurs agendas individuels :"Faisons de nous un Jésus qui nous plaise". Si nous voulons des choses de la mauvaise manière, nous trouverons une voie pour les obtenir.

Pour de nombreux "émancipés", la religion est une construction culturelle qui a été dépassée. Nous pouvons nous éveiller de nos illusions, saisir notre destinée avec des mains positives, et faire des choix difficiles dictés auparavant par un Dieu fictif et Son église "maternelle". Avec quels résultats ? Une liste partielle  inclurait le meurtre de 1,5 million d'humains non-nés chaque année; la promotion des mariages de même sexe pour consacrer un "amour" polymorphe; la production en laboratoire d'enfants créés, y compris les clones; le meurtre "miséricordieux" des personnes âgées, des dépressifs et des malades : ces "avancées" sont rendues possibles  dans un néant sans Dieu, dans lequel se précipitent les humains, de plus en plus, (appliquant le raisonnement des Sophistes que 'l'homme est la mesure de toutes choses" revendiquant des droits, la liberté, et l'autorité.

 

Dieu absent et adieu les obligations objectives, les dévotions et actions de grâce, les pouvoirs spirituels qui illuminent et sanctifient la vie. Dieu absent et tout est contingent, une fonction de la prédilection personnelle. Dieu et le mal ne sont seulement que des problèmes d'opinion personnelle. Chacun est l'auteur et référent du premier Commandement : Tu n'auras d'autre Dieu que moi.

Que pouvons-nous faire pour compenser et améliorer les périls d'auto infatuation et d'auto désacralisation sans Dieu ? Si nous connaissons mieux, vivrons mieux—en Christ, Qui pleure et agonise en étant continuellement crucifié alors que les dés sont jetés. Nous devons  démontrer des alternatives de salut. Tranquillement, humblement, osons être saints. Prions le Bon en Tout. Prions pour être tous bons. Pratiquons l'auto restriction. Ne soyons pas orgueilleux  de nos propres suffisances. Faisons briller notre lumière dans une autre obscurité. Marions la pensée élevée avec le sentiment pur. Tenons-nous fermement dans le bon droit. Mourons chaque jour pour que le monde puisse témoigner de la résurrection joyeuse de l'esprit Christ.

 

RAYS  MAI  JUIN  2002

 

Traduction Chantal Duros