LA FOI ET DE BONNES POMMES

 

DEUX PASSE-PARTOUT POUR LA SANTE

 

 

 

                       N’avez vous pas observé la bonne digestion notoire jouie par les gens souffrant de l’estomac lors des vacances ? Les aliments ingérés en de telles occasions avec plus ou moins d’impunité perturberaient profondément leur digestion  à d’autres moments.

Car lorsque le mental est insouciant, quand il u a de la gaieté, la foi, et l’espoir dominent le mental et le système nerveux, les glandes de l’estomac font leur meilleur travail et déversent une grande quantité de suc gastrique, fort en pouvoir digestif. L’estomac est probablement l’organe le plus suggestible dans le corps entier,  exceptionnellement susceptible aux moindres changements de l’état mental. Beaucoup de désordres stomacaux ne sont que des réflexes d’un dérangement mental similaire. Une disposition acide conduira inévitablement à un estomac acide.

Quand le mental est agréablement disposé et se réjouit à l’avance d’un plat favori, l’action du mental sur la sécrétion salivaire est telle qu’elle produira une sécrétion abondante, fine et fluide. De la même manière, une scène de frayeur et autres états émotionnels et nerveux dans lesquels la peur est l’élément dominant ont été accompagnés par une bouche sèche caractéristique ayant pour résultat une suppression presque complète de la salive.

La foi et la joie encouragent la production d’une salive forte et active—une sécrétion puissante dans son aptitude à convertir l’amidon en sucre. La digestion de l’amidon commence dans la bouche. Inversement, la peur ne détériore pas seulement la qualité  et le pouvoir digestif de la salive, mais résulte souvent en une production de sécrétion si modifiée qu’elle en devient  quelquefois amère.

Ainsi la peur favorise grandement la croissance anormale de bactéries dans la bouche, de ce fait exerçant une influence pernicieuse sur les dents.

Un ancien test expérimental criminel des Chinois illustre nettement  le pouvoir de la peur pour diminuer l’écoulement de la salive. Les suspects étaient contraints de se mettre en rang et alors de mâcher et d’avaler rapidement une pleine poignée de riz sec. L’homme coupable devenait habituellement si effrayé que ses glandes salivaires refusaient de fonctionner. La condition  de dessèchement de sa bouche et de sa gorge menaçait manifestement sa capacité à avaler le riz dans le temps alloué.

 

Les inquiets chroniques et les patients découragés souffrent universellement de déficience en suc gastrique et de digestion lente. Les gens mélancoliques sont presque invariablement dyspeptiques ; en effet beaucoup de cas  de soi-disant dyspepsie acide ont été suivis à partir d’un mental acide et d’états nerveux. Ceci parce qu’une demande importante du pouvoir vital électrique est retenue par le nerf pneumogastrique, qui transmet du cerveau les forces de vie indispensables pour donner le ton et l’activité  aux organes digestifs.

 

Effectivement, la dépression affecte tous les organes sur le même principe ; le cerveau consomme plus dans son excitation que ce qu’il lui est alloué en électricité nerveuse et en conséquence il retient l’énergie vitale des organes qui sont dépendants   de lui pour l’activité de santé. La foi encourage les pouvoirs assimilatifs du corps, alors que le chagrin inhabituel et la douleur prolongée retardent et même inhibent temporairement le processus d’assimilation, interférant ainsi avec la nutrition de la cellule.

 

Heureusement pour l’humanité, chaque mal porte son propre remède en son sein ; chaque action est suivie d’une réaction corrective. Dans le peloton de secours s’élève la succulente pomme—reine des fruits du verger.

L’acide malique contenu dans la pomme est  agréablement appétissant et aide à la digestion en assistant les enzymes digestifs dans l’accomplissement de leurs devoirs ; ainsi le système digestif est stimulé  pour une action plus vigoureuse et jouit d’une capacité accrue dans le traitement de la nourriture confiée à ses soins. Spécialement dans les conditions non malignes de l’estomac et du foie le concentré de pommes (condensé de pomme entière) s’est montré particulièrement bénéfique, à cause de son effet stimulant marqué sur la fonction digestive.

 

L’acide malique ne doit pas être placé dans la même catégorie que ces fruits acides qui ont produit  beaucoup de dommages. L’acide malique existe  en combinaison chimique avec les sels minéraux de potassium, sodium, magnésium, calcium, fer et les phosphates. Ces sels ou malates sont absorbés directement dans le sang, et préservent et accroissent la réserve alcaline.

 

Lorsque la membrane muqueuse fonctionne normalement—comme elle le fait quand la foi domine le mental—elle secrète un mucus qui lubrifie, permettant ainsi à la nourriture de passer sans frotter, meurtrir, ou irriter  les parois digestives hypersensibles . La peur et la colère causent une sécrétion inadéquate, souvent même une suppression complète du mucus, qui donne naissance à des ulcères peptiques et duodénaux et autres érosions. C’est pourquoi la Grande Intelligence Cosmique a fourni la pectine du fruit—disponible généreusement dans le la pomme condensée appelé concentré de pomme—là pour exercer son influence tranquillisante aussi bien dans les canaux gastro intestinaux  apaisés que enflammés ou irrités. La pectine n’est pas indiquée comme spécifique pour les ulcères ou autres lésions. Nous déconseillons l’automédication dans les conditions pathologiques.

 

Nous voulons simplement faire ressortir que la pectine du fruit est une pure source exceptionnelle d’acide uronique—un constituant important du mucus produit par la cellule. Une carence en acide uronique crée des érosions et des ulcérations.

 

Le principal constituant du mucus est une protéine connue comme mucine. L’acide uronique est un important composant de la mucine ; dans l’éventualité d’une carence en acide uronique, la membrane muqueuse est la première à souffrir, car elle ne peut pas fabriquer sa pleine quantité de mucus. Les délicates surfaces digestives sont ainsi irritées en l’absence de cette sécrétion copieuse, visqueuse, et adoucissante qui est molle et glissante, empêchant ainsi les particules de nourriture mastiquée de passer facilement et normalement dans le chemin physiologique glissant que la Nature a prévu.

 

Alors que les pommes crues, lorsqu’elles sont mûres et correctement mastiquées, sont extrêmement  saines et très digestes, les médecins réputés recommandent la cuisson à l’étouffée ou au four, ou autre préparation, par la concentration, le fruit entier lorsqu’il est inclus dans le régime des malades, convalescents, et ceux qui ont de faibles pouvoirs digestifs incapables de charger leurs estomacs avec des quantités suffisantes de fruits frais et de légumes verts.

Les médecins qui étaient sceptiques sur l’efficacité de cette mesure thérapeutique sans danger et qui ont profité eux-mêmes de la technique de la pomme seulement en dernier ressort, furent entièrement satisfaits  des bons résultats obtenus uniformément et ont proclamé avec enthousiasme la thérapie de la pomme comme supérieure à tout autre seul mode de traitement dans les dérangements gastro intestinaux simples.

 

 

 

RAYS SEPTEMBRE OCTOBRE 1999                   LILIAN R. CARQUE  Docteur en  Sciences

 

Traduction Chantal Duros