LA NOURRITURE EN RELATION AVEC LE CHRIST

 

Si nous nous demandons : que mangeons‑nous ? Nous pourrions répondre, "toute chose qui nous semble bonne pour nous." Au moins nous le faisons dans notre jeunesse. Mais quand la pleine jeunesse nous a donné l'occasion de connaître un organe appelé estomac, nous répondons : "Toute chose qui ne nous cause pas de désagrément. " Encore plus tard dans la vie, nous répondrons: "Les quelques aliments qui ne nous laissent pas d'effets mauvais."

 

Pourquoi ces restrictions dans notre régime ont‑elles grandi avec les années ? Habituellement, à cause des libertés inconsidérées que nous nous accordons nous‑mêmes. Peut‑être lorsque nous étions enfants, n'avons nous pas appris comment et quoi manger. La sainteté du droit à construire un corps sain ne nous a jamais été expliquée et l'avantage de mettre un frein à nos désirs était inconnu. Maintenant nous sommes informés sur tous ces points. Avez‑vous jamais été présents au sacrement de la sainte Eucharistie dans une église catholique romaine ? Le pain et le vin sont soigneusement préparés pour la cérémonie, au milieu de beaucoup de rituels sacrés, et après avoir été béni, le vin est pris par le clergé uniquement ; il est établi que ce sacrement est l'actuel Corps et Sang du Christ.

 

Dans les autres églises orthodoxes, la cérémonie est quelque peu similaire, excepté que les laïcs sont conviés à se joindre à la fête. Dans quelques cas l'eau est utilisée au lieu du vin. Ceci peut ne pas sembler avoir une relation avec notre nourriture et ce que nous mangeons, mais avant de les mettre en corrélation, observons la vie du Christ. Quand le temps se rapprocha pour le Christ de terminer son ministère, Il envoya ses disciples à la ville et leur dit de suivre un homme portant une cruche d'eau (l'eau est la boisson pour le Nouvel Age et l'homme avec la cruche représente le symbole du Verseau). Lorsque plus tard, ils s'assirent ensemble pour souper, le Christ prit le pain et rendit grâce, le rompit et le donna à ses disciples en disant : "ceci est Mon Corps qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi"; Il fit de même avec la Coupe après le souper, disant :" cette Coupe est le Nouveau Testament en Mon Sang que je répands pour vous" (Luc 22, 19‑20).

 

Pour trouver la clef de cette belle fête du dernier repas, nous nous tournons vers la Cosmogonie, le livre des Enseignements de la Sagesse Occidentale. Là, nous apprenons Qui est ce merveilleux Etre, Celui que nous connaissons comme Christ, le Sauveur de l'humanité. Lui, le seul Fils engendré du Père, fut le seul qui pouvait être trouvé dans l'univers et qui puisse venir sur Terre comme Médiateur entre Dieu et ses enfants pécheurs.

 

Mais même le Christ, aussi grand et glorieux qu"Il fut, ne pouvait construire un véhicule dans lequel fonctionner sur terre ; un enfant de la Terre a dû être trouvé, qui était suffisamment pur pour résister à ces merveilleuses vibrations du Christ. Il a été trouvé dans la réincarnation du Roi Salomon. Et lorsqu'il a eu construit tous ses véhicules, il abandonna ses corps physiques à (âge de 30 ans pour (usage du Christ durant ses 3 années de ministère sur Terre. Le Christ était (Esprit de la Terre et l'a guidée.

 

Afin de nous racheter, il était nécessaire qu'Il puisse nous guider de l'intérieur. L'entrée fut accomplie au moment de la Crucifixion, lorsque le Sang Purificateur coula et se mêla au corps‑désir de la Terre.

 

Regardez votre propre main; voyez les tout petits poils sur elle; ils sont une partie de vous. Piquez votre doigt et votre sang coule; faites ceci et des gouttes apparaîtront sur votre peau. Vous êtes l'Esprit habitant dans votre corps, comme le Christ est dans la Terre.


 

 

Pendant l'activité de la journée, vous êtes à l'intérieur du véhicule, mais lorsque la nuit de repos vient, vous vous retirez vers des régions d'un plus haut degré de vibrations, étant connecté avec votre corps dense par une étincelante corde d'argent.

 

Le jour de l'Esprit du Christ est comme notre année, en longueur. II habite la Terre à certaines périodes et puis se retire pour un temps, mais n'en est jamais déconnecté. Pendant qu'Il est à l'intérieur de Son corps dense, les activités de la Terre sont stimulées, lesquelles travaillant au centre, produisent des effets sur la "peau" extérieure ou croûte. Les germes poussent, les plantes grandissent, les rivières coulent, les douces rosées descendent. Nous, et tous les autres êtres sur la Terre, sommes maintenus en vie par cette croissance des graines, fruits et herbes et‑-le don de la vie‑-l'eau qui coule.

 

En cette nuit du jeudi saint, tel le héraut de l'Age du Verseau, Jésus Christ dit ces mots :" Prenez, mangez, ceci est Mon Corps, qui est brisé (rompu) pour vous", et, comme ensemble ils buvaient l'eau étincelante, Il dit :" cette Coupe est le Nouveau Testament en Mon Sang". Avant de partager la nourriture, Il la bénit et rendit les grâces au Père pour sa sollicitude aimante.

 

Le résumé fait par les Eglises, que dans le sacrement, nous partageons le Corps réel et le Sang du Christ serait clair à présent. Il n'y a rien de miraculeux à ce sujet. Le prêtre qui fait ce résumé est tout simplement en train d'exprimer les faits mais en omettant l'explication, que nous avons le privilège d'apprendre maintenant. Suivez la pensée un peu plus loin. Toute la nourriture que nous mangeons et buvons est produite sur la Terre et permise par les forces de l'Esprit de la Terre, le Christ. C'est une partie de Lui. Quoique nous mangions, quoique nous buvions, nous partageons Sa Chair et Son Sang. Nous Le rencontrons au Saint Souper. Nous savons que la nourriture prise construira et reliera ensemble les éléments séparés de nos corps, en Christ, c'est l'Amour, et (Amour est le Grand Unificateur.

 

Si nous mangeons notre nourriture dans la colère, et avec haine, nous pouvons annuler le pouvoir de l'Amour. Si nous laissons la gloutonnerie dominer et consommons plus que la quantité nécessaire pour la maintenance de notre santé, la maladie peut en résulter. Si nous détruisons ou gaspillons ce que le Christ a donné de Lui‑même pour notre bien‑être, la mort et la famine viendront probablement par la suite.

 

Dans le Plan Divin, il y a suffisamment de nourriture fournie pour tout être vivant, mais à travers le gaspillage et (extravagance de certains, et le laxisme des autres, beaucoup ont eu à connaître la faim, et d'autres ont été réduits à la pire extrémité de manger un semblable, comme le font les loups. Vraiment, les péchés de. (humanité sont nombreux et, chaque jour, chaque heure, nous crucifions le Fils de l'Homme à nouveau, pendant qu'Il travaille tendrement, retournant chaque année dans Son Corps limité, afin que "comme Il vit", nous vivions aussi. Il attend le jour de la libération, quand un nombre suffisant de l'humanité aura évolué au point qu'Il pourra guider et contrôler la Terre à Sa place.

 

Mangeons notre nourriture dans la reconnaissance et le solennel souvenir, nous remémorant d'où elle vient, pensant à ces mots frémissants du prêtre dans le Service du Repas du Seigneur

 

"Mange ceci en mémoire de Christ mort pour toi, et sois plein de reconnaissance". Saint Paul nous exhortait

 

"Si vous mangez ou buvez, faites tout pour la Gloire de Dieu".

 

RAYS JUILLET AOUT 1996 LIZZIE GRAHAM

 

Traduction Chantal Duros