L'amour de Jésus de Nazareth
 pour les animaux gardé secret jusqu’à maintenant

Les Écrits antiques montrent que les premiers chrétiens des origines 
étaient végétariens car ils aimaient et respectaient la nature et les animaux

 


Préambule

Les animaux - Victimes innocentes


 


« Puis Dieu dit : Je vous ai donné toutes les herbes qui portent leur graine sur la terre, et tous les arbres qui renferment en eux-mêmes leur semence chacun selon son espèce, afin qu’ils vous servent de nourriture ; et à tous les animaux de la terre, à tous les oiseaux du ciel, et à tous ce qui se meut sur la terre, et qui est vivant et animé, afin qu’ils aient de quoi se nourrir. Et cela se fit ainsi. Dieu vit toutes les choses qu’il avait faites ; et elles étaient bonnes. Et du soir et du matin se fit le sixième jour. »

Genèse 1, 29-31


 

Préambule

Les textes de la Bible ont été rédigés au cours des siècles, par des personnes qui écrivirent ce qui avait été transmis et qui correspondait à des conceptions personnelles qui, souvent, étaient bien peu conciliables avec la volonté de Dieu. Ceci est vrai, par exemple, pour les animaux tués de façon barbare, en nous faisant croire que Moïse aurait commandé d’accomplir ceci devant l’autel des sacrifices. Ces textes nous rapportent aussi beaucoup « d’indications » qui auraient été données par Dieu dans l’ancien testament sur l’abattage d’enfants, des saccages et m^me des génocides ; tant et si bien que les nazis, pour leurs actions, et Luter pour ses affirmations, peuvent se référer à la Bible sans aucun problème, comme le firent, du reste, les belligérants yougoslaves il y a quelques années.

Le Nouveau Testament est aussi une œuvre humaine, un ensemble de textes qui sont définis dans leur ensemble de « Saintes Ecritures » par décret ecclésiastiques. Beaucoup d’aspects, qui auraient été considérés comme « sacrés » n’y furent toutefois pas insérés. Beaucoup de choses qui furent enseignées par Jésus de Nazareth restèrent cachées dans différents écrits apocryphes et ne furent pas insérées dans cet ensemble de textes qui nous sont présentés aujourd’hui comme l’évangile.

Il y a environ 1600 ans, lorsque Jérôme rédigeait la première traduction compète de la Bible (en latin) sur demande du Pape, il se trouvât sous une grande pression exercée par le pouvoir de l’église naissante et les forces politiques. Les thèmes comme la réincarnation, la loi des semailles et des récoltes et les enseignements du Nazaréen pour des rapports pacifiques entre les hommes et les animaux ne trouvèrent plus de place dans la Bible ecclésiastique. La citation ci-dessous démontre toutefois que Jérôme était bien au courant de l’amour que Jésus éprouvait pour les animaux.

Bien que beaucoup de choses furent occultées de la Bible officielle, la vérité voit le jour. Ce livret entend être une contribution dans ce sens.

Avec ce recueil de citations, nous voulons nous relier au christianisme des origines et réhabiliter Jésus comme étant un ami des animaux. Qui aimerait nous aider à défendre cette vérité ?

 

« Jusqu’au déluge, le plaisir des repas à base de viande était inconnu mais après cet événement la bouche fut remplie de fibres et de sécrétions malodorantes de la viande des animaux…

Jésus Christ, qui vint quand le temps fut accompli a relié la fin avec le début. Ainsi, maintenant, il ne nous est plus consentit de manger la viande des animaux. »

Jérôme (331-420) Adversus Jovinanum I,30

 

Les animaux - Victimes innocentes

Parole des prophètes contre les sacrifices d’animaux et sur la consommation de viande

 

Dans les livres de Moïse, le lecteur trouve des pages et des pages dans lesquelles on aimerait nous faire croire que Dieu voulait que les animaux soient torturés et tués pour Lui. Ces textes ont été manipulés de façon très habile pour faire croire aux fidèles que Dieu est un être cruel, brutal, privé d’amour et irascible et qui éprouverait de la joie en voyant les animaux tués de manière brutale et insensée. Celui qui est convaincu que cela correspond à la parole de Dieu, comme les grandes institutions cherchent à le faire croire, est victime de l’obscurcissement de la vérité. Celui qui, au contraire, recherche plus profondément ce qui a été dit par les prophètes trouvera jusque dans la Bible certains aspects de la véritable parole de Dieu qui ont, apparemment, échappés au « correcteurs » et à ceux qui ont falsifier les écrits originels.

 

Osée

« Ils offriront des hosties, ils immoleront des victimes, et ils en mangeront la chair, et le Seigneur ne les aura point agréables. Il ne se souviendra que de leur iniquité, et Il se vengera de leurs crimes. »

Osée 8,13

Isaïe

« Celui sui immole un bœuf parmi vous est comme celui qui tuerait un homme ; celui qui sacrifie un agneau ou un chevreau est comme celui qui assommerait un chien ; celui qui fait à Dieu une oblation est comme celui qui offrirait à Dieu le sang d’un pourceau ; et celui qui se souvient de brûler de l’encens est comme celui qui révérerait une idole. Ils ont pris plaisir et se sont accoutumés à toutes ces choses, et leur âme a fait ses délices de ces abominations. »

Isaïe 66,33

Amos

« Je hais vos fêtes et Je les abhorre ; Je ne puis souffrir vos assemblées. En vain vous M’offrirez des holocaustes et des présents, Je ne les recevrai point ; et quand vous Me sacrifierez les hosties les plus grasses pour vous acquittez de vos vœux, Je ne daignerai pas les regarder. Otez-moi le bruit tumultueux de vos cantiques ; Je n’écouterai point les airs que vous chantez sur la lyre. Mes jugements fondront sur vous comme une eau qui se dérobe, et Ma justice comme un torrent impétueux. »

Amos 5,21-24

Jérémie

« Pourquoi M’offrez-vous de l’encens de Saba, et pourquoi Me faites-vous venir des parfums des terres les plus éloignées ? Vos holocaustes ne Me sont point agréables ; vos victimes ne Me plaisent point. »

Jérémie 6,20

Isaïe

« Qu’ai-Je à faire de cette multitude de victimes que vous M’offrez ? dit le Seigneur. Tout cela M’est à dégoût. Je n’aime point les holocaustes de vos béliers, ni la graisse de vos troupeaux, ni le sang des veaux, des agneaux et des boucs. Lorsque vous veniez devant Moi pour entrer dans Mon temple, qui vous a demandé que vous eussiez ces dons dans les mains ? »

Isaïe 1,11-12

Michée

« Qu’offrirai-je à Dieu qui soit digne de Lui ? Fléchirai-je les genoux devant le Dieu très haut ? Lui offrirai-je des holocaustes et des veaux d’un an ? L’apaiserai-je en Lui sacrifiant mille béliers, ou des milliers de boucs engraissés ? Lui sacrifierai-je pour mon crime mon fils aîné, et pour mon péché quelque autre de mes enfants ? O homme, je vous dirai ce qui vous est utile, et ce que le Seigneur demande de vous : c’est que vous agissiez selon la justice, et que vous aimiez la miséricorde, et que vous marchiez en la présence du Seigneur avec une vigilance pleine d’une crainte respectueuse. »

Michée 6,6-8

Isaïe

« Lorsque vous étendrez vos mains vers Moi, Je détournerai Mes yeux de vous ; et lorsque vous multiplierez vos prières, Je ne vous écouterai point, parce que vos mains sont pleines de sang. Lavez-vous, purifiez-vous ; ôtez de devant Mes yeux la malignité de vos pensées ; cessez de faire le mal ; apprenez à faire le bien ; examinez tout avant de juger ; assistez l’opprimé, faites justice à l’orphelin, défendez la veuve. »

Isaïe 1,15-17

Osée

« Car c’est la miséricorde que Je veux et non le sacrifice ; et J’aime mieux la connaissance de Dieu que les holocaustes. »

Osée 6,6

Jérémie

« Car Je n’ai point ordonné à vos pères, au jour où Je les ai tirés de l’Egypte, de m’offrir des holocaustes et des victimes. »

Jérémie 7,22

« Si J’avais faim, ce n’est pas à toi que Je le dirais car l’univers et tout ce qu’il contient M’appartiens.

Devrais-Je manger la viande des taureaux, ou boire le sang des brebis ? »

Salmo 50,12-13

« Nallez pas avec les buveurs de vin, ni même avec les mangeurs de viande. »

Spr. 23,20

Jésus de Nazareth parla contre les sacrifices d’animaux

« Je suis venu pour abolir les sacrifices et si vous ne cessez de les accomplir, l’ire de Dieu (la loi de cause à effet) ne cessera de vous atteindre. »

Parole de Jésus citées par Epifanio, Panarion 3,16

« Je veux la miséricorde et non des sacrifices. »

Matthieu 9,13

« N’est-il pas écrit : Ma maison sera appelé la maison de prière pour toutes les nations ? Et cependant, vous en avez fait une caverne de voleurs. »

Jésus dans Marc 11,17

 

Les apôtres étaient végétariens

Pour savoir ce qu’à enseigner Jésus sur le thème de l’amour pour les animaux et une alimentation sans viande, il est utile de connaître comment se sont comportés ses apôtres et disciples. D’anciens textes qui, pour des raisons évidentes n’ont pas été insérés dans les canons de la Bible, reportent ce qui suit :

Pierre

« Je vis de pain et d’olives auxquels j’ajoute assez rarement des légumes verts. »

Omélie Clémentine, XII,6 ; rec.VII,6

Paul

« Jésus m’a commandé de ne pas manger de viande et de ne pas boire de vin, mais de consommer seulement pain, eau et fruits, pour être pur lorsqu’Il veut parler avec moi. »

Toletoth Jeschu, Ed. Krauss, Berlin 1902, p. 113, Parole de Paul

Matthieu

« Matthieu vivait de graines, de fruits des arbres et de légumes verts, sans viande. »

Clemente Alessandrino Pédagogue II,1-16

Jean

« Jean n’a jamais goûté la viande. »

Histoire de l’église, Hegesipp selon Eusebio

Histoire de l’église II,23

Jacob

« Jacob, frère du Seigneur, vivait de graines et de plantes et ne touchait ni à la viande, ni au vin. »

Espitulae ad Faustum XXII,3

Il existe des indications provenant aussi de d’autres écrits anciens concernant d’autres apôtres et disciples qui avaient une alimentation végétarienne ou végétalienne.

 

Les Pères de l’Eglise aussi admonestèrent à ne pas consommer de viande

Les pères de l’église ou les scribes ecclésiastiques connaissaient encore les sources des écrits originels et les citaient. Beaucoup d’entre eux, en ces temps, vécurent en se nourrissant de façon végétarienne ou végétalienne et renonçant aux boissons alcoolisées mais aussi conseillèrent de le faire. A partir de cela, il est possible d’extraire des informations sur la façon dont s’alimentaient les premiers chrétiens.

Giovani Crisostomo parle d’un groupe de chrétiens qui vivaient d’une manière exemplaire :

(354-407)

« Aucune goutte de sang n’est versée par eux ; aucun morceau de viande n’est haché ou découpé… Chez eux, On ne sent pas la terrible odeur des repas à base de viande… ; on n’y entend ni bruit ni vacarme. Ils se nourrissent uniquement du pain qu’ils gagnent avec leur travail et d’eau qui leur est offerte par une source pure. S’ils désirent un repas abondant, leurs morceaux de choix sont constitués de fruits et en les mangeant, ils éprouvent un plaisir plus grand que d’être assis à une table bien pourvue. »

 

Clemente Alessandrino

« En effet, où trouver une telle multiplicité d’aliments sains qu’à l’intérieur d’une simplicité parcimonieuse : légumes verts, racines, olives, condiments, lait, fromage, fruit et chaque type d’aliments séchés ? Les aliments préférés sont ceux qui peuvent être consommés directement, sans utiliser le feu, parce qu’ils sont toujours prêt et qu’ils sont les plus simples. Pour cela, l’apôtre Matthieu vivait de graines, de fruits à peau dure et de légumes verts, sans viande. Et Jean, qui exerçait la parcimonie au niveau le plus absolu, mangeait des germes de feuilles et de miel sauvage. Je crois néanmoins que les sacrifices sanglants ont été inventés uniquement par des personnes qui cherchaient un prétexte pour manger de la viande, ce qu’ils auraient aussi pu faire sans ces opprobres devant dieu. »

Clemente Alessandrino, Pedagogue II

 

Quinto Settimio Tertulliano

160-221

« Tertulliano s’impliqua souvent pour défendre les chrétiens lorsqu’ils étaient inculpés d’accomplir des sacrifices humains : comment puis-je définir le fait que vous croyez que nous sommes avide de sang humain, si vous savez que nous considérons déjà comme un opprobre le sang des animaux. »

Apol. Chap. 9 ; cit. de Robert Springer, p. 292

 

Gregorio di Nanzianzo, Père de l’Eglise (Capadocce)

« La semence d’un bon maître de maison est comme le bon grain avec lequel il fait le pain… La gloutonnerie de mets à base de viande est une injustice abominable et je désire que vous aspiriez par dessus tout aux choses qui sont un nourriture éternelle pour votre âme. »

Robert Springer, Enkarpa 1884

Jérôme

« Il vaut mieux que vous ne mangiez pas de viande ni ne buviez de vin. En fait, la consommation de vin a débuté par une nourriture carnée, après le déluge universel »

Les mets purs sont les mets préparés sans répandre de sang. »

« Consommer de la viande, boire du vin et s’empiffrer sont le vivier de la cupidité. »

Jérôme, Adversus Jovonanum I,30

Agostino Aurelio

354-430, Père de l’Eglise et grand docteur es langue latine de l’église de l’antiquité, vécut en se nourrissant uniquement d’aliments végétaux. Il attribuait à la nourriture carnée les passions désastreuses des hommes. Dans une de ces œuvres, il donne une citation de Paul (Rom. 14,21) selon laquelle il conseillait de ne pas manger de viande et de ne pas boire de vin.

De vera religione II, 161, 168

Basile le Grand

« Le corps appesanti de mets carnés deviens affligé de maladies ; un mode de vie modéré le rend plus sain et plus fort et arrache les racines du mal. Les exhalations des mets à base de viande recouvrent la lumière de l’Esprit. »

« La viande est un aliment contre nature qui appartient à un monde passé. »

Basile le grand, Enkarpa, 1884

Omélie Clémentine III, 45

« Les chrétiens renonçaient à tout aliments à base de viande. »

Plinio dans une lettre à Traiano, Ep , Lib. X,96

« Dans le paradis terrestre, il n’y avait pas de vin, on n’y sacrifiait pas les animaux, on n’y mangeait pas de viande. »

« Lorsque nous vivrons de façon modérée, la félicité de la maison se multipliera ; les animaux seront en sécurité ; plus aucune goutte de sang ne sera répandue ; plus aucun animal ne sera tué. Le couteau des cuisiniers sera inutile ; la table sera apprêtée avec les fruits donnés par la nature et l’on s’en satisfera. »

Tiré de l’épître de Basile le Grand (329-379)

Cit. par Carl Anders Skriver, les origines oubliées de la création et du christianisme, p.123

Le péché des hommes fut de rendre « féroce » les animaux !

Les animaux sauvages tirent leurs noms de leur nature sauvage, et non du fait d’avoir été créés féroce dès le début… ; en réalité, ce fut le péché de l’homme de les avoir rendu ainsi. En effet, étant donné que l’homme s’est éloigné du droit chemin, eux aussi l’ont suivi…

Si l’homme maintenant s’élève de nouveau à une existence qui correspond à sa nature et n’accomplit plus aucun mal, eux aussi retourneront à leur être originel.

Théophile d’Antioche

Seconde moitié du 2ème siècle

« La création attend que les hommes se manifestent comme des enfants de Dieu.

Nous savons que toute la création aussi souffre et gémit avec nous jusqu’à ce moment là. La création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu. Elle nourrit l’espoir d’être pure, d’être libérée de l’esclavage de la corruption, pour entrer dans la liberté de la gloire des fils de Dieu. »

Paul Rm. 8,19-25

 

La fin du christianisme intérieur

L’empereur Constantin I

L’empereur Constantin I (285-337) soutint l’église chrétienne, lui concèda la liberté de religion, l’insèra dans la structure politico-administrative de l’empire et promut de nombreuses lois favorisant le clergé. En échange, l’église le soutint même si Constantin ne fut pas le dernier, comparé à ses prédécesseurs, en regard du maniement du pouvoir, de la soif de domination et par sa cruauté. Il conduisit beaucoup de guerre. Les chrétiens des origines qui voulaient rester fidèle à leurs idéaux pacifiques furent contraint, sous la menace de la torture, à partir en guerre pour l’empereur. Il est dit que l’empereur Constantin faisait couler du plomb liquide dans la gorge de ceux qui ne voulait pas manger de la viande.

De cette façon, le christianisme des origines fut pratiquement supprimé. « A partir de ce moment là, les chrétiens furent officiellement contraint à se mettre au service de la guerre, à manger des animaux et à boire des boissons alcooliques. »

Au Concile de Nice (325), il imposa à l’Eglise son propre concept du christianisme. 0 ce point, il était alors nécessaire d’adapter les évangiles à l’esprit du temps qui soufflait et pour ce faire, il fut employé des soi-disant « correcteurs ». Mais surtout, durant la période qui suivit le Concile de Nice, il est dit que beaucoup de textes furent falsifiés intentionnellement. Personne ne sait de façon certaine jusqu’à quel point beaucoup de choses furent modifiées également par Paul et il n’est seulement possible de le supposer que sur la base de plusieurs citations qui nous ont été transmises.

Le Moyen âge

La persécution des chrétiens végétariens et végétaliens continua aussi pendant le Moyen âge. A toutes les époques, l’Eglise persécuta les chrétiens des origines qui suivaient une alimentation végétarienne et qui n’approuvaient pas la farce de l’Eglise d’Etat païen. En général, ils furent dénigrés comme hérétiques et sectaires et donc calomniés, persécutés et tués.

La base philosophique pour la persécution qui a vu le jour au Moyen âge fut apportée par le docteur de l’église Thomas d’Acquint. Selon son enseignement, les animaux n’avaient pas d’âme et du reste même pas les femmes. Les chrétiens libres « qui au cours de l’inquisition se refusaient à tuer des animaux furent contraint d’abattre publiquement un animal ou alors étaient pendus comme hérétiques. En 1051, de nombreux soi disant hérétiques furent condamnés à mort parce qu’il s’étaient refusés de tuer puis de manger des poulets. »

« Au Moyen âge, beaucoup de groupes voulaient retourner au véritable mode de vie du christianisme des origines. »Les Bogomiles ou les Cathares/Albigeois furent des exemples dans ce sens. Ils étaient végétariens ou végétaliens. Ils se proposaient à « ne tuer aucun animal, à ne pas manger de viande et de vivre seulement de fruits » (Walter Nigg). Ils furent tous atrocement exterminés par l’église.

Beaucoup de gens ont profondément enraciné dans le subconscient ces préjudices de l’église même si elles sont convaincues d’être des personnes qui vont de l’avant. Il suffit d’entendre parler d’une « secte » pour réveiller en eux ces anciens préjudices présents même en l’absence de motifs.

Carsten Strehlow, Végétarisme/Végétalisme comme part constituante du christianisme, p.55

Aujourd’hui

« Le christianisme ecclésiastique moderne, en particulier le catholicisme, n’a pratiquement plus rien à voir avec le véritable christianisme originel, avec le Nazaréen donc avec le véritable enseignement de Jésus, mais est en premier lieu un enseignement autoproclamé qui se base presque exclusivement sur l ‘exercice et le maintien du pouvoir. Il suffit d’évoquer l’inquisition, les bûchers sur lesquels ont été brûlées les sorcières, les crucifiés, la haine à l’égard des hébreux et des femmes et la collaboration avec le national socialisme du dit Troisième Reich pour tacher de sang l’histoire de l’Eglise catholique. Avec ce sang, il serait possible de remplir les bassins de tant de mers.

Les fêtes de l’église les plus solennelles - Noël et Pâques - sont aussi les plus grandes fêtes du massacre de l’année ! »

Carsten Strehlow, Végétarisme/Végétalisme comme part constituante du christianisme, p.58

« En vérité, Je vous le dis, Je suis venu dans le monde pour abolir tous les sacrifices sanglants et la consommation de viande des animaux et des oiseaux abattus par les hommes. »

L’Evangile de Jésus, Chap. 75,9

Rottweil 1986

 

L’Evangile de la vie parfaite

Dans l’écrit apocryphe intitulé « l’Evangile de la vie parfaite » est révélé jusqu’à quel point ceux qui méprisèrent les animaux, que ce soit dans l’antiquité ou au Moyen âge, agirent contre l’enseignement du Nazaréen.

Dans le préambule de la première édition (1902) de « l’Evangile de la vie parfaite » (appelé aussi « l’Evangile des Douze » ou encore « l’Evangile de Jésus »), G.J.R. Ouseley écrivit : « cet évangile originel d’inspiration chrétienne constitue un des fragments les plus anciens et les plus complets du christianisme originel fut conservé dans un couvent bouddhiste au Tibet, où il caché par la communauté des Esséniens pour être protégé des mains des faussaires. »

Dans les pages suivantes nous reportons plusieurs chapitre sur le thème « l’amour de Jésus pour les animaux ».

« L’Evangile de la vie parfaite » Editions Humata - Bad Homburg et « L’Evangile de Jésus » Editions Das Wort, Rottweil 1968

Malheur aux chasseurs

6. Alors que Jésus marchait avec quelques-uns de Ses disciples, il rencontra un homme qui dressait les chiens à chasser d’autres animaux. Il lui dit : « Pourquoi fais-tu cela ? » Et l’homme répondit : « Je vis de ce travail. Quelle utilité ont donc ces animaux ? ils sont faibles, mais les chiens sont forts. » Jésus lui dit : « Tu manques de sagesse et d’amour. Vois, chaque créature que Dieu a créée à sa raison d’être. Qui peut dire ce qu’il y a de bon en elle et quelle est son utilité pour toi ou pour l’humanité ?

7. Et pour pouvoir vivre : regarde les champs, comme ils sont fertiles et croissent, regarde les arbres chargés de fruits, regarde les herbes ! Que veux-tu de plus que ce que te donne le travail honnête de tes mains ? Malheur aux forts qui font mauvais usage de leur force ! Malheur au rusé qui blesse les créatures de Dieu ! Malheur aux chasseurs ! Car ils seront eux-mêmes chassés. »

8. Et l’homme fut très étonné et ne dressa plus les chiens à chasser mais leur enseigna à sauver la vie au lieu de la perdre. Et il accepta l’enseignement de Jésus et devint l’un des Siens. (Chap. 14)

Jésus libère les animaux

1. Un jour, alors que Jésus avait terminé de parler, un jeune homme vint à Lui près de Tibériade, en un lieu où se trouvent sept sources, et Lui donna des lapins et des pigeons vivants pour qu’Ils les mangent avec Ses disciples.

2. Jésus regarda le jeune homme avec amour et lui dit : « Tu as un bon cœur et Dieu te donnera la lumière ; mais ne sais-tu pas qu’au commencement Dieu donna à l’homme les fruits de la terre comme nourriture et en cela Il ne le fit pas inférieur au singe, au bœuf, au cheval ou à la brebis ; pourquoi donc devrait-il tuer les créatures qui l’entourent pour manger leur chair et leur sang ?

3. Vous croyez que Moïse a ordonner comme légitime de sacrifier et de manger de telles créatures et c’est ainsi que vous faites au temple. Mais vois, c’est Un plus grand que Moïse qui est ici et qui vient abroger la loi des sacrifices sanglants et des festins pour rétablir comme au commencement, les offrandes pures avec les graines et les fruits de la terre et les sacrifices non sanglants.

5. Laissez donc les créatures de Dieu en liberté pour qu’elles se réjouissent en Dieu et ne rendent pas les hommes coupables. » et le jeune homme leur rendit la liberté et Jésus brisa leur cage et leurs liens.

6. Mais voici qu’ils craignirent d’être repris, et ne voulurent pas s’éloigner de Lui. Mais Il leur parla pour qu’ils s’en aillent et ils obéirent à Ses mots et s’éparpillèrent, remplis de joie. (Chap. 28)

Jésus libère les oiseaux

7. Et un jour, le garçon Jésus passa à proximité d’un endroit où plusieurs garçons étaient rassemblés autour d’un piège pour attraper des oiseaux. Et Jésus leur dit : « Qui a installé ce piège pour attraper les créatures innocentes de Dieu ? Voyez, un jour ils seront eux-mêmes pris de la même façon dans un piège. » Et Il aperçu douze moineaux qui étaient comme morts.

8. Et Il passa Ses mains au-dessus d’eux et leur dit : « Envolez-vous et tant que vous vivrez, pensez à Moi. » Et ils se redressèrent et s’envolèrent en piaillant. Les juifs qui virent cela furent très étonné et en parlèrent aux prêtres.

Jésus guérit un cheval

1. Un jour, le Seigneur quitta la ville et traversa les montagnes avec Ses disciples. Ils arrivèrent sur une montagne dont les chemins étaient très escarpés et firent la rencontre d’un homme et de sa bête de somme.

2. Mais le cheval était tombé à terre d’épuisement parce qu’il était surchargé. L’homme le battait au sang. Jésus vint vers lui et Lui dit : « Fils de la cruauté, pourquoi frappes-tu ta bête ? Ne vois-tu pas qu’elle est beaucoup trop faible pour la charge qu’elle doit porter, ne sais-tu pas qu’elle souffre ? »

3. Mais l’homme Lui répliqua : « De quoi t’occupes-tu ? Je peux battre ma bête autant qu’il me plaît, car elle m’appartient et je l’ai payé assez cher. Demande à ceux qui T’accompagne et qui habitent près de chez moi, ils le savent aussi. »

4. Et plusieurs disciples répondirent : « Oui Seigneur, ce qu’il dit est vrai, nous étions là quand il l’a achetée. » Et le Seigneur répondit : « Ne voyez-vous donc pas comme elle saigne, n’entendez-vous pas ses soupirs et ses plaintes ? » Mais ils répondirent : « Non Seigneur, nous n’entendons ni ses soupirs, ni ses plaintes ! »

5. Le seigneur devint triste et dit : « Malheur à vous, c’est l’insensibilité de vos cœurs qui vous empêche d’entendre ses pleurs et ses cris de pitié vers son créateur céleste. Trois fois malheur à celui contre qui se dirigent ses cris et ses lamentations dans sa douleur ! »

6. et Il fit un pas et toucha le cheval. La bête se leva et ses blessures étaient guéries. Mais à l’homme Il dit ceci : « Va ton chemin et ne la bat plus jamais, si toi aussi tu espères un jour trouver pitié. »

7. Et en voyant arriver à Lui le peuple, Jésus dit à Ses disciples : « a cause de celui qui est malade, Je suis malade, à cause de celui qui a faim, Je souffre de la faim, à cause de celui qui a soif, Je souffre de la soif. »

8. Et Il dit aussi : « Je suis venu pour abolir les sacrifices et les fêtes sanglantes. Si vous n’arrêtez pas de sacrifier la chair et le sang des animaux et de les manger, la colère de Dieu ne cessera pas de vous atteindre, comme elle n’a pas cessé d’atteindre vos ancêtres qui, dans le désert, s’adonnaient au plaisir de manger la chair et qui furent remplis de pourriture et dévorés par les épidémies. (Chap. 21)

Jésus aide un chameau

12. Jésus s’en alla vers Jérusalem et rencontra un chameau chargé d’un lourd fardeau de bois. Le chameau ne pouvait pas le hisser en haut de la montagne et le chamelier le battait et le maltraitait cruellement sans pouvoir faire avancer la bête.

13. En voyant ceci, Jésus lui dit : « Pourquoi bats-tu ton frère ? » Et l’homme Lui répondit : « Je ne savais pas qu’il était mon frère. N’est-ce pas plutôt une bête de somme destinée à me servir ? »

14. Et Jésus lui dit : « N’est-ce pas le même Dieu qui a créé à partir de la même substance cet animal et tes enfants qui te servent, et n’avez-vous pas tous les deux reçu de Dieu le même souffle ? »

15. L’homme fut très étonné d’entendre ces paroles. Il arrêta de battre le chameau et le libéra d’une partie de sa charge. Ainsi le chameau gravit la montagne, et Jésus marcha devant lui, et il ne s’arrêta plus de la journée.

16. Le chameau reconnut Jésus, car il avait ressenti en Lui l’amour de Dieu. Et l’homme voulut en savoir davantage sur cet enseignement, et Jésus le lui enseigna volontiers, et il devint l’un des Siens. (chap. 31)

Parole de Jésus contre la consommation de viande

4. N’est-il pas écrit dans les prophètes : « Abandonnez vos sacrifices de sang et de feux ! cessez de manger de la viande. Car Je n’en ai pas parlé à vos pères et Je ne le leur ai pas commandé en les conduisant hors d’Egypte. Mais J’ai commandé ceci :

5. Obéissez à ce que Je dis et suivez les chemins que Je vous ai indiqués, et vous serez Mon peuple et vous irez bien. Mais ils ne voulurent pas m’écouter.

6. Et que vous commande d’autre l’Eternel, sinon d’agir avec justice et miséricorde et de cheminer humblement côte à côte avec votre Dieu ? N’est-il pas écrit qu’au commencement, Dieu a prévu les fruits des arbres, les semences et les herbes pour la nourriture de toute chair ?

7. Mais de la maison de prière, ils ont fait un repaire de voleurs, et à la place des offrandes pures d’encens, ils ont souillé Mes autels avec du sang et ont mangé la viande des animaux abattus.

8. Mais Moi, Je vous dis : Ne versez pas de sang innocent et ne mangez pas de viande. Soyez honnêtes, aimez la miséricorde et agissez de façon juste et vos jours sur la terre dureront. (Chap. 33)

Les animaux sont nos frères et sœurs

7. Jésus arriva dans un village et vit un petit chat abandonné qui avait faim et qui miaulait vers Lui. Il le souleva, l’enveloppa dans Son vêtement et le laissa se reposer contre Sa poitrine.

8. Et en traversant le village, Il donna à manger et à boire au chat. Celui-ci mangea et but et Lui montra sa reconnaissance. Ensuite Il le donna à une de Ses disciples, une veuve du nom de Lorenza qui s’en occupa.

9. Des gens du peuple dirent : « Cet homme s’occupe de tous les animaux. Sont-ils Ses frères et sœurs pour qu’Il les aime de la sorte ? ». Et Il leur dit : « En vérité, ces créatures sont vos frères et sœurs dans la grande famille de Dieu, vos frères et sœurs qui ont de l’Eternel le même souffle de vie que vous.

10. Et quiconque s’occupe de l’une des plus petites de ces créatures et lui donne à manger et à boire dans sa détresse, celui-là Me le fait à Moi. Et celui qui permet consciemment que l’une d’entre elles soit dans le besoin et ne la protège pas si elle est maltraitée permet que ce mal lui soit fait comme s’il M’était infligé. Car il vous sera fait dans la vie future, comme vous avez fait dans cette vie. » (Chap. 34)

Parole de Jésus sur la façon juste de s’alimenter

1. Et quelques-uns de Ses disciples vinrent à Lui et Lui parlèrent d’un Egyptien, un fils de Bélial, qui enseignait que ce n’était pas contre la loi de faire souffrir les animaux, si leur souffrance était utile aux hommes.

2. Et Jésus leur dit : « En vérité, Je vous le dis, celui qui tire avantage de l’injustice qui aura été faite à une créature de Dieu, ne peut pas être juste. Pas plus que ne peuvent s’occuper de choses saintes ni enseigner les secrets de ciel, ceux dont les mains sont tachées de sang et dont la bouche est souillée par la viande.

3. Dieu donne les graines et les fruits de la terre comme nourriture ; et pour l’homme juste, il n’y a pas d’autre nourriture pour le corps qui soit conforme à la Loi.

4. Le voleur qui s’introduit dans une maison bâtie par des hommes est fautif, mais même les moindres de ceux qui s’introduisent dans une maison bâtie par Dieu sont les plus grands pêcheurs. C’est pourquoi, Je dis à tous ceux qui veulent devenir Mes disciples, que vos mains ne touchent pas de sang, ni vos lèvres de viande, car Dieu est juste et bon et a commandé que les hommes ne se nourrissent que des fruits et des semences de la terre.

5. Mais si un animal souffre beaucoup et que sa vie lui est devenue un tourment, ou s’il devient dangereux pour vous, alors délivrez-le de sa vie rapidement et avec le moins de souffrance possible. Envoyez-le dans l’au-delà avec amour et miséricorde, et ne le faites pas souffrir. Et Dieu, votre Père, vous montrera Sa miséricorde, comme vous avez montré votre miséricorde à ceux qui vous sont confiés.

6. Ce que vous faites au moindre de Mes enfants, vous le faites à Moi-même. Car Je suis en eux, et ils sont en Moi. Oui, Je suis dans toutes les créatures, et toutes les créatures sont en Moi. Je me réjouis de toutes leurs joies, Moi aussi, et Je souffre de toutes leurs peines, Moi aussi. C’est pourquoi, Je vous dis : soyez bons les uns envers les autres et envers toutes les créatures de Dieu. (Chap. 38)

La conversion de l’oiseleur

1. En allant vers Jéricho, Jésus rencontra un homme avec de jeunes pigeons et une cage pleines d’oiseaux qu’il avait attrapés. Et Il vit leur désolation d’avoir perdu leur liberté et vit aussi qu’ils souffraient de faim et de soif.

2. Et Il dit à l’homme : « Que fais-tu d’eux ? » Et l’homme Lui répondit : « Je gagne ma vie en vendant les oiseaux que j’ai attrapés. »

3. Et Jésus lui dit : « que penserais-tu, si un plus fort et plus avisé que toi te faisait prisonnier, t’attachant, toi ou ta femme ou tes enfants et te jetait en prison pour te vendre à son profit et pour gagner sa vie ainsi ?

4. Ces créatures ne sont-elles pas tes prochains, seulement plus faible que toi ? Et est-ce que ce n’est pas le même Dieu, Père et Mère, qui s’occupe d’elles comme de toi ? Laisse tes petits frères et sœurs en liberté, et prend garde à ne plus recommencer cela, mais à gagner ton pain honnêtement. »

5. Et l’homme fut très étonné de ces paroles et par Son autorité et rendit la liberté au oiseaux. Les oiseaux, en sortant, s’envolèrent vers Jésus et se posèrent sur ses épaules et chantèrent pour Lui.

6. Et l’homme Lui posa des questions sur Son enseignement, et il continua son chemin et appris le métier de vannier. Par ce travail, il gagna son pain et il détruisit ses cages et devint un disciples de Jésus. (Chap. 41)

9. « En vérité, Je vous le dis, Je suis venu dans le monde pour abolir tous les sacrifices sanglants et la consommation de viande des animaux et des oiseaux abattus par les hommes. » (Chap. 75)

Explications sur la multiplication des pains et des poissons

« Mes disciples M’apportèrent des pains et des raisins pour les multiplier. Ce jour-là on m’apporta aussi des poissons morts pour leur multiplication. En prenant cette substance morte dans Mes mains, J’expliquai aux hommes que le potentiel de force du Père, la grande force de vie, s’en était en grande partie retirée et que Je n’allais pas créer des poissons vivants pour qu’ils soient ensuite tués.

J’expliquai aux hommes que le vie est dans toutes les formes de vie et que l’homme ne doit pas les tuer volontairement.

Alors Je leur parlai en ces termes : … Je veux vous montrer le goût de ce qui est vivant, le pain et les fruits, et en comparaison celui de la nourriture morte.

Et à partir des énergies de la terre, J’ai créé pour eux des poissons contenant peu de substance spirituelle. Je leur ai donné des poissons morts contenant en leur demandant le les manger avec le pain et les fruits pour qu’ils reconnaissent la différence entre la nourriture vivante et la nourriture morte, entre celle à haute vibration et celle à basse vibration. » (Chap. 29)

Sources

« Ceci est Ma parole. Alpha et Oméga. L’Evangile de Jésus » Vie Universelle 1991

« L’Evangile de Jésus » Editions Das Wort, Rottweil 1986

« L’Evangile de la vie parfaite » Editions Humata, Bad Homburg

« L’Evangile oublié » Christianisme et protection des animaux, Fachverlag für Tierschultz, Monaco

 

« Le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera auprès du chevreau ; le veau, le lion et la brebis demeureront ensemble, et un petit enfant les conduira tous. La vache et l’ours paîtront ensemble, leurs petits se reposeront les uns avec les autres, et le lion mangera la paille comme le bœuf. Le nourrisson jouera sur le trou de l’aspic. L’enfant mettra la main dans le nid des serpents venimeux. Ils ne nuiront point et ne tueront point sur toute la montagne sainte, dit le Seigneur. »

Isaïe 11,6-9 ; 65,25