Le pape Jean 23 : Jean XXIII révolutionne l'Église en recevant le primat de l'Église anglicane et ouvre la voie à des études sur les sociétés ésotériques et initiatiques et sur leurs relations avec l'Église.
De nos jours, il existe encore des sociétés initiatiques et une authentique tradition qui nous arrivent directement du fondateur; ses maîtres et disciples, agissant là, dans le secret et la sérénité, restent presque toujours inconnus.
Christian Rosenkreutz, noble chevalier allemand, fit un pèlerinage en terre sainte au début du 15eme siècle, à la recherche d'une vérité qui lui échappait; il s'introduisit dans les cercles ésotériques islamiques, gardiens jaloux des antiques secrets, et une fois initié, jouit de toute la confiance des Anciens; ils permirent de lire les deux livres sacrés, celui de "T" et de "M"; ce sont là leurs définitions ésotériques; dans ces deux livres est contenue toute la connaissance; avec la permission de ses maîtres, il retourna en Europe, où il fonda une société initiatique pour transmettre sa connaissance.
On dit que le véritable rosicrucien, même s'il a reçu l'initiation de son maître, ne deviendra rosicrucien que lorsqu'il aura trouvé le tombeau de Christian Rosenkreutz, qu'il aura vu son visage et se sera reflété en lui; à ce moment là, son visage sera le visage de Rosenkreutz.
La légende de Christian Rosenkreutz n'est pas une légende au sens profane du terme mais une réalité , elle est et reste une réalité; les rosicruciens sont aujourd'hui la clef de référence pour tous ceux qui cherchent.
Lorsqu'un profane est initié, il reçoit la lumière, pour les Rose-Croix, les Martinismes et les frères de Cagliostro, le profane est choisi selon un seul critère: le désir; il reçoit l'initiation, c'est à dire la lumière; en même temps, il acquiert des pouvoirs magiques, miraculeux, qu'il est capable de mettre en pratique aussitôt; il lui appartient alors d'approfondir ses pouvoirs jusqu'à devenir lui-même un maître.
Pour Angelo Roncalli tout commença un soir après s'être allongé sur son lit, avant d'éteindre la lumière, il regarda les images sur les murs, images des siens et ferma les yeux tout en continuant ses prières; c'est alors qu'un vieux monsieur avec les cheveux très blanc, le visage maigre, la peau sombre , les yeux très doux et perçants lui apparut dans son sommeil; dans ses mains apparurent les livres sacrés; Angelo les feuilletait et les lisait dans une langue qu'il n'avait jamais su, jamais lue auparavant; il lu et tout devint simple, que tout était clair; puis les deux livres se refermèrent; une lumière intense éclaira leurs couvertures où s'inscrivaient les deux lettres d'argent en relief; cette lumière qui avait fait de lui un autre homme; il savait que le vieux reviendrait, mais dans la réalité. Sept jours après, le vieillard de son rêve était présent et lui demanda de le suivre; il entrèrent dans une maison puis dans une pièce vaste et pentagonale; au milieu de la pièce, une grande table en cèdre, pentagonale; trois chaises, des ceintures de couleur et des enveloppes cachetées de rouge; sur la table, une épée à poignée d'argent, un encensoir, des rubans d'étoffes de couleur; deux candélabres de bronze à trois branches portant trois bougies rouges; puis le symbole ésotérique de l'ordre auquel Angelo allait être initié; sous le symbole trois roses croisées en tissu, une blanche, une rouge, une noire.
Le maître portait une tunique de lin et commença la cérémonie : agenouille toi sur le genou droit seulement; le maître donna la signification de chaque objet et expliqua leur symbolisme; le maître alluma à l'aide d'une bougie les bougies du second candélabre: ces lumières sont pour les maîtres du passé qui sont parmi nous; il mit de l'encens et purifia la pièce; il demanda quel nouveau nom Angelo voulait être appelé :Johannes; il posa l'épée sur la tête du nouveau néophyte; à ce moment quelque chose de nouveau, d'insaisissable se produisit en Johannes qui explosa en lui; ce que tu éprouves en ce moment, frère Johannes, bien d'autres l'ont éprouvé avant toi; cette chose là s'appelle la lumière, mais elle n'a pas de nom.; puis il enseigna à Johannes les paroles secrètes, les signes, le rituel des travaux quotidiens à trois moments très précis de la journée de vive voix selon la tradition. Ainsi fut initié le frère Johannes.
Les vrais initiés portent sur le visage une lumière particulière, nul doute qu'en voyant le visage de Jean XXIII, cette lumière est apparente.
" C'est une réalité, trois grands Rose+Croix, les trois maitres de leur temps, se rencontrent et décident un certain nombre de choses. Le personnage de Cagliostro vous est presque parfaitement connu. Vous savez beaucoup moins de choses sur Saint-Germain. Quant à Louis-Claude de Saint-Martin, vous semblez en savoir assez. Vous avez reconnu le symbole des trois rubans de couleur autour du bouquet que j'ai déposé dans la cellule de Cagliostro, à Saint-Léon...
»
Saint-Germain était un grand Rose + Croix. Il était arrivé à la connaissance absolue. Nouveau père de l'alchimie, il avait compris le secret des arts antiques, de la musique à la peinture en passant par la sculpture, ces expressions de civilisations perdues qui fascinent tout le monde. Un autre travaillait en lui, Puis il devint seul maître de ses connaissances. Esprit de son temps, cet homme qui approcha les plus grands, qui voyagea partout selon la pratique rosicrucienne. se tenait à l'écart des sociétés initiatiques. Il établit des relations avec les maîtres et les disciples. Longtemps il se révéla dans le monde et quand il disparut — si toutefois il disparut un jour — son œuvre était entièrement accomplie.»
Louis-Claude de Saint-Martin, au contraire, fut l'idéologue de son temps, un artisan. Il pénétra dans tous les cénacles initiatiques, accéda aux plus hautes dignités des sociétés ésotériques. Puis il se retira du monde, se replia sur lui-même pour y trouver son identité. Il poussa ses recherches jusqu'aux sources de la connaissance et fonda le martinisme — qui doit beaucoup à la pensée de Martinez de Pasqually, fondateur du martinézisme. Comme vous le savez, Rose + Croix, martinistes, disciples de Cagliostro ne sont pas astreints à se réunir dans leurs temples. Contrairement aux sociétés d'initiation les plus connues, les plus répandues aussi, ils ont gardé ce côté impénétrable, traditionnel; ils suivent toujours le même chemin, sans jamais le moindre compromis. La maçonnerie et les autres rites plus connus se transmettent quelque chose de très important. Lorsqu'un profane est initié, il reçoit non pas le savoir, la lumière, mais la possibilité d'y accéder : à lui, ensuite, par un travail à l'intérieur d'une loge, par l'interprétation des symboles, avec l'aide des maîtres et de ses autres frères, de progresser jusqu'à la connaissance. » Il n'en va pas de même pour les Rose + Croix, les martinistes, les frères de Cagliostro qui sont, au fond, une seule même chose. Un profane est choisi sur un seul critère : le désir. Il n'y a donc pas d'erreur possible » — il doit être prêt pour la connaissance il reçoit l'initiation, c'est-à-dire la lumière. En même temps, il acquiert des pouvoirs magiques, miraculeux, qu'il est capable de mettre en pratique aussitôt. Il lui appartient alors d'approfondir ses pouvoirs jusqu'à devenir lui-même un maître".»Ce que je dis là est fondamental. Habituellement, dans les sociétés initiatiques les plus connues, la communauté accepte plus ou moins le profane(1). Par un travail rituel, le groupe procède à l'initiation. Par contre, dans les ordres que j'ai cités, les Inconnus, les Supérieurs, restent libres, seuls. Grâce à une chaîne jamais interrompue, ils possèdent le pouvoir initiatique transmis par les maîtres du passé. Ils sont libres, ensuite, d'initier qui bon leur semblera, et quand ils le voudront Le Supérieur Inconnu est d'ailleurs seul avec le futur initié lors de la cérémonie de passation du savoir.
(1) Lire dans la même collection : Le nazisme soci
été secrète par Werner Gerson, A 267 **.—
Les trois maîtres se rencontrèrent à Paris, dans le laboratoire d'alchimie de Cagliostro. Ils rédigèrent le document que voici.( voir la table des trois maîtres).Je le pris. Il é
tait écrit en français. \— Ils le firent pour consigner un concept initiatique qui risquait de se perdre : celui fond
é sur la liberté de l'homme. Il était important que vous le sachiez, sinon nous n'aurions pu poursuivre.Sous son regard attentif, je recopiai le manuscrit. Je vous le livre, sans la moindre omission.
tiré de Pier Carpi "les propheties du pape Jean 23"