PARTIE 6 - QUESTIONS CONCERNANT LA RENAISSANCE

QUESTION 65 - Pourquoi, à peu d'exceptions près, renaissons-nous sans la moindre connaissance de l'une quelconque de nos existences passées, et pourquoi souffrons-nous dans la vie présente pour des transgressions commises dans des vies précédentes dont nous sommes totalement ignorants? Ne pourrions- nous pas avancer spirituellement mieux et plus vite si nous savions où nous nous sommes trompés antérieurement, et quelles façons d'agir nous devons corriger, avant de pouvoir progresser?

RÉPONSE - C'est une des plus grandes bénédictions accordées à l'homme que de ne pas connaître ses expériences antérieures tant qu'il n'est pas considérablement avancé spirituellement, car il y a dans nos vies passées (lorsque nous étions beaucoup plus ignorants que nous le sommes maintenant) des actes très graves qui demandent rétribution; et cette destinée est en train d'être graduellement liquidée, de sorte que si si nous connaissions nos vies passées, si nous savions quand et comment la loi de cause à effet nous apportera la rétribution de nos méfaits passés, nous verrions cette calamité imminente suspendue au-dessus de nous, et la peur de notre destinée tendrait à nous enlever la force de lutter contre elle; et lorsqu'elle se manifesterait nous nous trouverions devant elle épouvantés et réduits à l'impuissance.

D'autre part, ignorants ce qu'il y a derrière nous, nous échappons à la connaissance de ce qui est devant nous, et en conséquence, nous apprenons les leçons sans être paralysés par la crainte. En outre, pour ceux qui désirent savoir, il y a certains moyens de connaître quelles leçons nous avons à apprendre, et quelle est la meilleure façon de les apprendre. Par exemple, notre consciense nous dit ce que nous devons faire ou ne pas faire. Si nous prenons la peine d'étudier la science de l'astrologie, l'horoscope nous révèle nos tendances ainsi que les lignes de moindre résistance, de sorte qu'en travaillant avec ces lois de la nature nous puissions avancer rapidement; et mieux nous suivons les commandements de notre conscience, mieux nous étudions les lois de la nature révélées par l'astronomie, plus rapidement nous serons prêts pour la connaissance directe.

Dans "Zanoni", Bulwer Lytton parle d'un spectre terrible que Glyndon rencontra lorsqu'il essaya de franchir un degré d'avancement qu'il n'avait pas encore atteint; et ce spectre s'appelle en occultisme le "Gardien du Seuil". Entre le moment de la mort et une nouvelle naissance, ce Gardien du Seuil n'est pas vu par l'homme; il est l'incarnation de toutes nos mauvaises actions écoulées, et il doit être dépassé par celui qui désire entrer consciemment dans les mondes intérieurs pour atteindre à la pleine connaissance des conditions qui y règnent; il y a cependant un autre Gardien qui personnifie toutes nos bonnes actions, et c'est lui que nous pourrions appeler notre Ange Gardien.

Si nous avons le courage de dépasser le gardien hideux que nous apercevons en premier lieu, car il est formé de substance-désir grossière, nous obtiendrons bientôt l'aide consciente de l'autre, et nous aurons alors la force de faire face, sans crainte, à l'avalanche de dénigrements auxquels sont exposés ceux qui essaient de fouler le sentier du désintéressement. Mais tant que nous n'avons pas dépassé ce spectre, nous ne sommes pas aptes à connaître nos vies antérieures; nous devons nous contenter de la vue ordinaire donnée à l'humanité.


QUESTION 66 - Les humains qui peuplent la terre à l'époque actuelle sont-ils tous des âmes déjà venues sur terre auparavant, ou bien y a-t-il toujours de nouvelles âmes créées?

RÉPONSE - La pénétration des esprits dans les corps humains, tels qu'ils sont actuellement constitués, a commencé lors de la phase de solidification de notre terre connue sous le nom d'Epoque Lémurienne, et s'est terminée vers le milieu de l'Epoque Atlantéenne, laps de temps qui représente peut-être des millions d'années. Mais depuis lors, il n'y a pas eu d'autre pénétration; la porte est définitivement close, parce que nous sommes arrivés à un degré d'évolution tel que ceux qui n'avaient pas atteint, à ce moment, le stade où ils pouvaient manipuler un corps humain, sont trop loin derrière nous pour rattrapper notre futur développement. Depuis cette époque, les esprits qui s'étaient incarnés dans des formes humaines ont évolué à travers des existences répétées, en sorte que, sans exception, chaque membre de notre humanité s'est incarné à différentes époques et dans de milieux divers.


QUESTION 67 - Comment savons-nous, sans doute possible, que la renaissance est un fait? Se peut-il que ceux qui la professent soient l'objet d'une hallucination?

RÉPONSE - Le clairvoyant exercé qui est capable de lire dans la Mémoire de la Nature peut suivre la vie des gens en remontant depuis leur état présent en arrière , jusque dans les années de leur enfance. Il les voit dans leur première enfance, peut les suivre pendant la période de gestation jusqu'au moment où l'esprit est entré dans la matrice de la mère. Il peut remonter à travers leur vie dans les mondes célestes, leur vie au Purgatoire, arriver au moment de la mort dans leur précédente vie, puis en remontant toujours voir leur vie entière. Mais dans le cas d'un adulte, l'intervalle de temps est généralement d'un millier d'années ou davantage, et il est naturellement possible, s'il n'y avait pas d'autre moyen de vérification, que cela puisse être une hallucination. Cependant, dans le cas d'enfants qui n'ont pas atteint la puberté, l'espace de temps entre deux incarnations est relativement court. Il est donc facile de vérifier une renaissance parmi nos propres connaissances, et ceci est, en fait, une partie de l'instruction que reçoit un élève des Frères Aînés. On lui montre un enfant sur le point de mourir, et on lui dit de le surveiller dans les mondes invisibles pendant un ou deux ans peut-être, de le suivre pas à pas jusqu'à ce qu'il renaisse, ce qui peut se produire avec les mêmes parents ou avec d'autres. Lorsque l'élève a ainsi suivi un Ego à travers les mondes invisibles, de la mort à une nouvelle naissance, il sait d'une façon certaine que la loi de renaissance est un fait dans la nature, et il a souvent l'occasion, au cours d'autres investigations, de poursuivre des études sur les vies antérieures de nombreux individus.

Mais, nous dira-t-on, cette clairvoyance dont il est parlé comme moyen d'investigation, n'est-elle pas en elle-même une hallucination? Le chercheur, bien que parfaitement honnête, ne peut-il être victime d'une vision chimérique? On peut affirmer en réponse à cette suggestion que le clairvoyant a tous les jours, à sa disposition, le moyen de vérifier ses observations. Lorsqu'un homme a visité la ville de New York et qu'il a vu la ville il ne sera jamais tenté de dire, "Je me demande si je ne me suis pas trompé"? Il y est allé et il le sait. Ainsi en est-il du clairvoyant. Quand il quitte son corps dense, il rencontre des gens que, dans la vie ordinaire, il ne connaît pas, et il travaille avec eux. Plus tard, il peut être invité à rendre visite à ces amis du monde invisible; il peut, sous leur conduite clairvoyante, se rendre dans une ville qui lui est étrangère, les trouver dans la rue et dans la maison qu'il a vues grâce à la clairvoyance, les reconnaître et être reconnu. Il peut converser avec ces amis des choses qu'ils ont faites ensemble, des endroits qu'ils ont visités dans leur corps invisible, et s'il avait jamais eu quelque doute au sujet de la réalité de sa vie en dehors du monde physique dense, il est dès lors définitivement convaincu de la réalité de ses expériences en dehors de son corps. Il sait qu'elles ne sont pas étranges, il sait qu'il n'a pas été illusionné, mais que sa vie, son travail et ses expériences dans les mondes invisibles sont aussi réels que sa vie, son travail et ses expériences ici-bas.


QUESTION 68 - Les âmes qui ont passé par le Purgatoire et les Premier, Deuxième et Troisième Ciels renaissent-elles sur cette terre ou vont-elles sur d'autres sphères?

RÉPONSE - Elles reviennent sur la Terre jusqu'à ce qu'elles aient appris toutes les leçons qui peuvent être apprises ici-bas. Le même principe est employé lorsque nous envoyons nos enfants à l'école. Nous ne mettons pas un enfant à l'école maternelle un jour, à l'école primaire le lendemain et à l'école secondaire le troisième, mais nous l'envoyons à l'école maternelle jour après jour jusqu'à ce qu'il ait appris toutes les leçons qui doivent y être apprises. Les connaissances qu'il y a acquises forment la base de ce qui doit être appris à l'école primaire; l'instruction acquise à l'école primaire sera la base de celle de l'école secondaire, et ainsi de suite. Selon le même processus, nous avons appris des leçons dans le passé, dans différentes conditions, et à l'avenir, lorsque nous aurons appris tout ce que nous pouvons apprendre dans notre milieu terrestre actuel, nous trouverons aussi en réserve pour nous des tâches convenant à une évolution plus avancée. Le progrès est sans fin, car nous sommes divins comme notre Père céleste, et il n'y a pas de limites.


QUESTION 69 - Sommes-nous en contact avec les amis d'une vie antérieure lorsque nous renaissons à une vie terrestre nouvelle?

RÉPONSE - La loi de renaissance a pour compagne celle de cause à effet. Il est évident qu'il y a de nombreuses causes mises en oeuvre par nous tous, qui n'ont pas d'effets dans cette vie-ci. Par exemple un homme est malade et sa femme se dévoue pour lui jusqu'au sacrifice. Il y a assurément là une dette à payer, et si la maladie n'a de cesse qu'à la mort du mari, il n'y a dans cette vie-ci aucune occasion de rendre cette faveur. Connaissant les lois de la nature et la manière dont elles opèrent, nous savons qu'elles ne sont pas infirmées par d'aussi minces raisons que la cessation de la vie dans un certain corps. Si nous nous cassons un membre, il n'est pas guéri le lendemain, bien que nous puissions avoir dormi la nuit, inconscients de notre fracture; mais quand nous nous réveillons, le membre est à peu près dans le même état où il était le jour précédent. Ainsi en est-il des actions accomplies dans le corps au cours d'une vie. Bien que nous ayons traversé l'existence qui sépare la mort d'une nouvelle naissance, et que nous soyons inconscients de nos vies antérieures, lorsque nous commençons une nouvelle vie, la loi d'association, les causes générées dans une vie précédente, nous amènent dans un nouveau milieu où nous trouvons nos anciens amis et nos anciens ennemis. Nous les connaissons aussi, bien que, peut-être, nous ne les reconnaissions pas directement. Parfois, nous rencontrons une personne pour la première fois et sommes attirés vers elle; nous avons le sentiment que nous l'avons connue dans toutes nos vies et que nous pourrions lui confier notre personne et tout ce que nous avons. Cela vient de ce que l'esprit intérieur voit et reconnaît un vieil ami, bien qu'il lui soit impossible d'imprimer cette ressouvenance sur le cerveau qu'il possède maintenant. Il se peut aussi que nous rencontrions une personne dont la compagnie ne nous plaît pas; instinctivement, nous éprouvons pour elle un sentiment d'antipathie, qu'aucune raison apparente ne justifie; là aussi, c'est l'esprit intérieur qui reconnaît et voit en elle l'ennemi d'une existence passée. Ainsi, nos sympathies et antipathies instinctives sont des indications dictées par des expériences antérieures et, à la lumière des expériences ultérieures on remarque qu'on peut habituellement s'y fier.


QUESTION 70 - L'expérience acquise dans chaque incarnation est-elle enregistrée séparément et ajoutée aux précédentes, si bien qu'à la fin, l'esprit sera entièrement conscient de la totalité de ses expériences, ou bien l'expérience d'une vie est-elle plus ou moins inconsciemment absorbée par l'incarnation suivante, de telle sorte qu'il n'y ait qu'un effet général obtenu?

RÉPONSE - Etant enfants, nous avons appris à écrire et nous avons fait de nombreux gestes maladroits avant d'avoir finalement cultivé la faculté. Les années ont passé et nous avons tout oublié des expériences faites durant cet apprentissage, mais notre faculté est disponible pour notre usage quel que soit le moment où elle est requise.

De même, les expériences par lesquelles nous avons passé dans nos différentes vies sont généralement oubliées, mais les facultés cultivées demeurent et nous pouvons les utiliser n'importe quand. Il arrive parfois qu'une personne n'ayant jamais pris une leçon de peinture n'en soit pas moins artiste jusqu'au bout des doigts, capable d'exécuter les plus merveilleux tableaux. C'est qu'elle a apporté de ses vies passées la faculté qu'elle est capable d'utiliser maintenant. Le cas de Mozart composant à l'âge de trois ans est un exemple prouvant que le sens de l'harmonie a été longuement cultivé chez lui dans le passé. On peut donc dire que, bien que nous n'en ayons pas gardé le souvenir, les facultés cultivées dans des existences antérieures nous restent acquises pour en faire usage dans la vie présente. C'est ce qui fait la différence entre un homme et un autre, entre l'ignorant et le sage.

Il y a cependant dans la nature un enregistrement de nos vies passées, qui est fait dans les moindres détails. Le clairvoyant exercé, capable de lire dans la Mémoire de la Nature, peut suivre en sens inverse les vies passées d'un homme, comme, par exemple, le film d'un cinéma qui se déroulerait en sens inverse. Il voit d'abord la vie actuelle de l'homme, puis sa naissance, le précédent séjour dans le monde invisible, ensuite la mort de l'existence précédente qui, à son tour, se déroule en sens inverse, de la vieillesse à l'âge mûr, à la jeunesse, à l'enfance, jusqu'à la naissance, et ainsi de suite à travers ses diverses vies.


QUESTION 71 - Lorsque l'esprit en voie de renaître a attiré à lui la substance mentale nécessaire, et qu'il s'enfonce dans le Monde du Désir, ne passe-t-il pas de nouveau par le Purgatoire ?

RÉPONSE - Ce qui embarrasse l'auteur de cette question est qu'il n'a pas bien compris ce qui constitue le Purgatoire. Le Purgatoire se trouve dans les régions inférieures du Monde du Désir, mais ces régions ne sont pas un Purgatoire pour ceux qui n'ont rien à expurger. Les désirs inférieurs de l'homme sont formés de la matière-désir de cette région, et comme il ne peuvent plus être satisfaits, l'homme en souffre. En outre, la force de répulsion y est toute-puissance, et lorsque l'Ego passe dans l'au-delà, il a, gravées dans son corps du désir, les images des mauvaises actions qu'il a commises. Ces images sont formées de substance-désir grossière, parce qu'elles sont générées par les passions de l'homme au moment où il a commis les actions qu'elles représentent, et la force centrifuge de répulsion cherche à les éliminer de son être. C'est le fait de les arracher qui cause la souffrance qu'il ressent. Mais lorsque l'Ego traverse à nouveau cette région pour renaître, la force centripète d'attraction attire à lui une nouvelle substance-désir. Ce n'est donc pas du tout le Purgatoire; ce n'est pas non plus le Purgatoire pour les Aides Invisibles qui vont parmi les esprits emprisonnés, afin d'essayer de les aider à apprendre les leçons qui feront d'eux de meilleurs hommes et de meilleures femmes. Ce n'est que là où le mal doit être expurgé par l'esprit que celui-ci ressent cette région comme étant un lieu de purification.


QUESTION 72 - Comment pouvez-vous croire à la théorie de la réincarnation qui veut que nous revenions ici dans le corps d'un animal? N'est-il pas beaucoup plus beau de croire en la doctrine Chrétienne qui enseigne que nous allons au ciel avec Dieu et les Anges?

RÉPONSE - L'auteur n'a jamais soutenu la théorie que lui prête la personne qui pose la question, qui, de toute évidence, n'a pas du tout étudié le sujet. Il existe chez les tribus les plus ignorantes de l'Orient une doctrine qui enseigne la théorie de la transmigration des âmes, c'est-à-dire que l'esprit humain peut s'incarner dans le corps des animaux, mais cette théorie est bien différente de celle de la renaissance, selon laquelle l'homme est un être en évolution, progressant à l'école de la vie, grâce à des renaissances successives, dans des corps de texture de plus en plus perfectionnée. Le Christ a dit à Ses disciples, "Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait". C'est là un commandement bien précis, et le Christ ne l'aurait pas donné s'il avait été irréalisable. Mais nous savons aussi que nous ne pouvons atteindre ce but en une seule vie. Cependant, grâce au temps qui nous est donné et aux occasions qui nous sont présentées par nos renaissances répétées et les milieux différents, nous accompli rons en temps voulu cette oeuvre de perfectionnement de nous-mêmes.

Il n'y a, dans tous les écrits sacrés d'Orient, aucune autorité qui permette de croire à la métempsychose. Le seul point de ressemblance avec une telle idée se trouve dans le Katopanishad, Chapitre 5, Verset 9, où il est dit que certaines âmes, conformément à leurs actions, renaîtront, mais que d'autres entreront dans la sphère d'immobilité. Cela signifie, selon l'opinion de certains, qu'ils peuvent se réincarner dans un règne aussi bas que le règne minéral. Le mot Sanscrit employé à cet endroit et sthanu, qui signifie aussi un pilier; ainsi compris, il donne la même idée que ce passage de l'Apocalypse, 3/12, qui dit, "Celui qui vaincra, j'en ferai un pilier dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus". Lorsque l'humanité aura atteint à la perfection, il viendra un temps où elle ne sera plus attachée à la roue des naissances et des morts, mais où elle restera dans les Mondes Invisibles pour y travailler à l'élévation d'autres êtres.

D'ailleurs, la métempsychose est une impossibilité dans la nature, parce qu'il y a dans chaque corps humain un esprit intérieur individuel, tandis que chaque tribu d'animaux est gouvernée par un esprit-groupe dont ces animaux forment une partie, et nul Ego soi-conscient ne peut entrer dans un corps gouverné par un autre esprit.

L'auteur de la question demande s'il n'est pas plus beau de croire en un ciel avec Dieu et les anges. Peut-être, mais ce qui nous intéresse n'est pas tant de savoir ce qui est plus agréable à notre fantaisie, que de trouver la Vérité, et bien que cette doctrine de la renaissance soit tournée en dérision et considérée comme païenne par quelques ignorants, il ne s'agit pas de savoir si elle est païenne ou non. Lorsque nous cherchons la solution d'un problème mathématique, nous ne nous inquiétons pas de savoir qui l'a trouvée le premier, mais si le problème a été bien résolu. Il en est de même de la doctrine considérée; qui l'a enseignée le premier importe peu. Ce qui nous intéresse, c'est de savoir que c'est la seule doctrine qui résolve tous les problèmes de la vie d'une manière rationnelle, tandis que nous paraît beaucoup plus ridicule la théorie d'après laquelle un homme qui ne s'est peut-être jamais soucié de musique et qui n'a aucune notion d'harmonie éprouve, aussitôt après sa mort, une passion irrésistible pour cet art et sera satisfait s'il peut souffler dans une trompette ou pincer de la harpe pendant toute l'éternité.



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Partie 7