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L'hypophyse, ou corps pituitaire, est un petit organe ovoïde
de la grosseur d'un pois, situé presque exactement au centre de
la tête, à la base du cerveau et juste derrière la racine du
nez. Elle est reliée au cerveau en pendant comme une cerise à
la branche d'un arbre et est de couleur jaune grisâtre. Sa
taille croît jusque vers la trentième année et elle pèse
environ 40 cg chez l'adulte. Pendant la grossesse, la glande
augmente quelque peu de volume. Elle repose dans une dépression
de l'os sphénoïde, la selle turcique, et est enveloppée par un
solide tissu membraneux, la dure-mère. On peut la suivre depuis
son origine dans la forme la plus primitive de l'être humain.
l'humanité a toujours possédé cette glande, ainsi que le sel
du sang, tout au long de son développement, depuis la mer jusqu'à
son état actuel.
l'hypophyse fait figure de vétéran dans le système
glandulaire endocrinien. On lui donna ce nom de corps pituitaire
dérivé du latin pituita, parce qu'on supposait qu'elle
sécrétait le fluide qui lubrifie la gorge. On croyait aussi que
sa sécrétion filtrait à travers l'os ethnoïde poreux qui se
trouve entre l'hypophyse et la cavité nasale.
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Si la selle turcique, ou berceau de la glande, est trop
petite, le développement moral et intellectuel s'en ressent. On
peut dire de ces êtres mal conformés qu'ils sont des menteurs
pathologiques. Ces infortunés, en effet, n'ont aucun sens de la
vérité. C'est pourquoi ils sont tout à fait inconscients de
leurs mensonges. On observe souvent ce genre d'affliction chez
les faibles d'esprit.
l'hypophyse est constituée de deux organes apparemment
indépendants, distincts dans leur origine, leur histoire, leur
fonction et leur sécrétion. Dans l'étude de l'embryon humain,
on trouve l'origine de l'hypophyse comme une excroissance de la
cavité buccale, dans la zone du goût et de l'odorat. Cette
excroissance prend la forme d'une bourse qui se développe
graduellement vers le cerveau. A la fin de la quatrième semaine,
cette protubérance entre en contact avec le canal issu du
cerveau, l'infundibulum. Les deux parties se développent alors
en hypophyse adulte. l'excroissance de la cavité buccale forme
le lobe antérieur, et la partie infundibulum, représentant une
excroissance de la plus ancienne partie du système nerveux - le
système nerveux involontaire ou grand sympathique - se
développe dans le lobe postérieur de la glande. Il reste un
espace entre les parois des deux lobes qui persiste toute la vie
comme une fissure.
A un certain moment de la vie de l'embryon, la glande pinéale
fait saillie à travers le cerveau, et l'hypophyse forme un
orifice vers la bouche; la cavité du canal spinal s'y relie
aussi. C'est de cette manière que l'Esprit qui va renaître dans
le monde physique est encore en contact étroit avec le monde
spirituel qui l'entoure, tandis que sa prison de chair se
construit autour de lui. Quand d'autres ouvertures du corps - en
particulier
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le foramen ovale - se ferment, le courant sanguin foetal qui
circulait librement et directement des oreillettes aux centres
spirituels de la tête, est détourné pour passer des
ventricules aux poumons où il entre en contact avec l'éther de
l'air. Cet éther contient une image précise et détaillée de
tout l'environnement de l'Ego, non seulement des choses
matérielles, mais de toutes les conditions existant à tout
moment dans l'aura de l'individu; toutes ces images s'impriment
dans le sang. Il s'ensuit une obstruction des centres spirituels;
la vue spirituelle décroît et la conscience de l'Ego se
concentre graduellement sur le monde physique.
Au début des études sérieuses de l'hypophyse, on croyait qu'elle
était une simple glande produisant une hormone ou quelque
substance. Puis, on s'aperçut qu'elle était composée de deux
parties distinctes, et que chacune sécrétait son hormone
propre. Plus tard, on découvrit que ce qu'à priori on
considérait comme une seule hormone était, en réalité, deux
ou trois hormones distinctes. Enfin, aujourd'hui, on sait que
l'hypophyse ne produit pas moins de huit hormones différentes.
Le lobe antérieur de l'hypophyse, l'antéhypophyse, est
composé d'une solide colonne de cellules imprégnées de sang
dans lequel leur sécrétion doit sans doute se déverser. Le
lobe postérieur, ou neurohypophyse, est formé de cellules
sécrétant une substance brillante qui rejoint le liquide spinal
qui baigne le système nerveux.
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Il y a un corps chimique dans la sécrétion de l'hypophyse
qui stimule la croissance des tissus, particulièrement du tissu
osseux (l'hormone humaine de croissance.) et un autre qui a une
action sur les organes génitaux (l'hormone lutéïnisante et
l'hormone de stimulation du follicule.) et l'activité sexuelle.
Un des extraits de l'antéhypophyse a un effet particulier sur la
masse jaune-rougeâtre qui emplit les membranes de l''oeuf dans
les ovaires, les stimulant à une croissance excessive. Un
scientifique, qui avait greffé des morceaux d'antéhypophyse à
de jeunes animaux immatures, avait trouvé qu'elle amenait la
puberté et entraînait une sexualité adulte active, incluant
tous les instincts d'accouplement et de reproduction.
A la lumière de ce qui précède, il est évident que
l'antéhypophyse n'est pas seulement l'un des plus importants
facteurs de la croissance, mais aussi l'agent du processus
mystérieux qu'est la puberté dans le développement humain.
Il a été démontré expérimentalement que le fonctionnement
normal de l'antéhypophyse est nécessaire durant la période de
croissance et, probablement aussi, pendant la maturité, pour
l'évolution et le fonctionnement correct de la thyroïde et des
surrénales. Quand l'antéhypophyse est lésée chez des animaux
jeunes ou en période de croissance, il se
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produit un retard de la croissance et un ralentissement de
l'activité de la thyroïde et des surrénales, aussi bien que
des glandes sexuelles. Quand on fournit artificiellement de la
sécrétion d'antéhypophyse par injection, il y a, inversement,
activation de la thyroïde et des surrénales, ainsi que des
glandes sexuelles (Note: l'hypophyse antérieure sécrète
l'hormone de stimulation de la thyroïde et l'hormone
adrénocorticotrope).
Les sécrétions internes de l'hypophyse ont, sans aucun
doute, un effet sur la production d'énergie, spécialement dans
le système nerveux central, la matière grise du cerveau et la
moelle épinière. Une surproduction d'énergie dans le corps
peut être due à une quantité excessive de sécrétion interne
de l'hypophyse circulant dans le sang et les tissus.
En résumé, le lobe antérieur produit une sécrétion qui
assure la croissance du squelette et des tissus connexes, règle
le développement normal des organes génitaux et l'activité
sexuelle, et stimule la bonne santé et l'action de la thyroïde
et des surrénales. La sécrétion du lobe antérieur de
l'hypophyse, la prolactine, est essentielle à la production de
lait chez les animaux femelles.
Le lobe postérieur sécrète plusieurs hormones importantes,
dont deux sont d'usage fréquent. l'une d'elles, la pitocine
(l'oxytocine.), a un puissant effet de stimulation
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sur l'utérus fécondé et est fréquemment utilisée pour
accélérer la délivrance. l'autre hormone est la pituitrine
(Note: l'extrait d'hypophyse postérieure qui contient de
l'oxytocine et de la vasopressine. La vasopressine élève la
tension et provoque une rétention d'eau du rein. l'oxytocine
stimule la lactation, la contraction utérine et augmente
l'émission d'urine.). En général, cette sécrétion contrôle
le tonus des tissus dans les fibres des muscles involontaires des
vaisseaux sanguins et les organes contractiles du corps, comme
les intestins, la vessie et l'utérus. Quand on en injecte, la
tension s'élève lentement, reste élevée quelque temps et
augmente la production d'urine et de lait. Il se produit aussi
une contraction intense et continue de la vessie et de l'utérus.
On pense que cette hormone contrôle la quantité de sel contenu
dans le sang dont dépendent sa conductibilité électrique et
d'autres propriétés. Normalement, il y a, en permanence, une
certaine teneur en sels dans le sang, comme dans l'eau de mer.
Il a été prouvé qu'une élévation de la tension est due à
une sécrétion interne de la neurohypophyse et que la propension
à la contraction serait due à un autre constituant de la
sécrétion (Note: La médecine a révélé qu'anatomiquement
l'hypophyse postérieure est une extension des cellules de
l'hypothalamus du cerveau.).
Entre les lobes postérieur et antérieur, se trouve une
structure intermédiaire qui sécrète sa
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propre hormone, l'intermédine (l'hormone stimulatrice des
mélanocytes, laquelle augmente la pigmentation de la peau. On
sait que le diabète non sucré résulte d'une déficience de
vasopressine. l'extrait donné ici contenait apparemment de la
vasopressine de l'hypophyse postérieure.). Celle-ci s'est
révélée très efficace dans le traitement des diabètes non
sucrés. Elle est, généralement, administrée par injection.
l'extraordinaire emplacement si bien protégé de l'hypophyse,
sa persistance tout au long de la vie et sa riche irrigation
sanguine mettent en relief son importance vitale. Aucune autre
glande à sécrétion interne ne peut lui être substituée de
façon valable. Son ablation complète amène, chez l'animal, une
léthargie particulière, une démarche chancelante, la perte de
l'appétit, de l'amaigrissement et la chute de la température du
corps, de sorte qu'il devient un animal à sang-froid - sa
température étant la même que celle de l'atmosphère ambiante
- et la mort survient en deux ou trois jours. Si l'on enlève une
partie seulement du lobe antérieur, il se produit une
dégénérescence importante - dégénérescence graisseuse avec
tendance à l'inversion des sexes. On observe une singulière
somnolence, la sécheresse de la peau, la perte des cheveux,
l'humeur morose, quelquefois de l'épilepsie et un insatiable
désir de sucreries.
Si une partie du lobe antérieur est enlevée à un tout jeune
chiot, on provoque une entrave
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notoire ou un ralentissement de sa croissance - des formes
naines sont ainsi artificiellement créées. Des pathologistes
ont montré que chez plusieurs nains humains véritables,
l'hypophyse est rudimentaire ou mal adaptée. Tout ceci montre à
l'évidence que le squelette est sous la dépendance de
l'hypophyse.
Il y a de singuliers effets secondaires de l'hypophyse en
relation avec les phénomènes périodiques de l'organisme, comme
l'hibernation, le sommeil et l'insomnie. Une hypophyse active
rend alerte. Fatiguée ou faible, elle produit de la somnolence
et une lenteur générale de l'esprit. En hibernation pendant la
saison froide, l'animal se trouve dans un état cataleptique dans
lequel il continue de respirer, plus profondément mais plus
lentement qu'à l'état de veille, mais il ne montre aucun autre
signe de vie consciente. Cet état s'accompagne d'un abaissement
de la tension et d'une insensibilité marquée aux stimuli de
douleur et d'émotion. Mais son organisme recèle une réserve de
matière amylacée, dans le foie, et de graisse de part et
d'autre de ces dépôts de matière amylacée dans le corps. Ces
conditions sont tellement semblables à celles qui suivent
l'ablation d'une partie de l'hypophyse qu'une comparaison s'impose
entre les deux. Ce qui leur est commun est un ralentissement du
métabolisme; on pwut y parer par une simple injection d'extrait
hypophysaire qui, immédiatement, élève la température.
Les sécrétions internes des glandes de l'animal en
hibernation subissent toutes des modifications pendant la
période de l'hibernation. Mais la plus marquée se produit
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dans l'hypophyse dont les cellules rétrécissent, comme si
elles étaient endormies et au repos. Ces animaux s'éveillent à
l'équinoxe du printemps et les cellules de leur hypophyse
redeviennent normalement actives. Des scientifiques prétendent
que cette hibernation peut être attribuée à une période
saisonnière d'inactivité de l'hypophyse. Dans certaines
régions de la Russie, où la nourriture est rare pendant les
mois d'hiver, les paysans passent des semaines dans la
somnolence, ne se levant qu'une fois par jour, pour un maigre
repas.
Il y a une foule de gens dans le monde d'aujourd'hui qui sont
des hibernants partiels, et beaucoup d'entre eux sont réellement
dans un état qu'on pourrait appeler de sous-hypophysme, car
quelque chose ne va pas dans leur hypophyse. Ils sont lents,
mornes, impuissants sexuellement, souvent stériles. Quelquefois,
ils sont grands, mais, le plus souvent chétifs et, probablement,
sujets à l'épilepsie.
Tous les degrés de l'hyperactivité de l'hypophyse existent.
Cette hyperactivité a le pouvoir particulier d'agir comme un
stimulant sur la croissance des os et des tissus mous et de
soutien, comme les tendons et les ligaments.
Si cet excès de sécrétion hypophysaire commence avant la
puberté, il se produit une grande élongation des os et c'est le
gigantisme. Les géants normaux - personnes de taille
exceptionnelle, indemnes de malformations mentales ou physiques -
sont rares. Ce sont
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cependant des individus à Chyperantéhypophysisme qui sont
doués de hauts pouvoirs mentaux. Chez eux, il y a une activité
accrue du lobe postérieur, en association avec une hypertrophie
et un hyperfonctionnement du lobe antérieur. Leur croissance
excessive n'est pas aussi marquée; ils sont maigres et d'une
intelligence aiguisée. Le géant ordinaire est celui chez qui il
y a dégénérescence de l'hypophyse, par trop d'activité du
lobe antérieur et trop peu du lobe postérieur. Une tumeur ou
une maladie de la glande en est souvent la cause.
Si l'hyperactivité de l'hypophyse se produit après la
puberté, quand la croissance des os est terminée, on observe un
élargissement particulier du visage et du corps, spécialement
des mains, des pieds et de la tête. Le nez, les oreilles, les
lèvres et les yeux deviennent plus grands et plus grossiers.
Plutôt grands et gros au départ, ces malades fortement bâtis,
volumineux, à forte mâchoire et le sourcil en broussaille
prennent une apparence agressive. Ils souffrent de maux de tête
torturants. Le découragement les prend et un sentiment de
désespoir assombrit leur vie. Ils ont, cependant, jusqu'à un
certain point, un remarquable entrain et sont très capables.
Quand ils sont conscients de leur maladie, leur attitude
caractéristique est d'y faire face avec un courageux optimisme,
bien qu'il arrive que des femmes ainsi affligées se suicident
parfois. Chez les semi-hibernants, qui font penser à du bétail,
et chez le type géant, qui rappelle les anthropoïdes, il se
produit une diminution notoire de la vie sexuelle.
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l'hyper ou l'hyposécrétion du lobe antérieur peut
interférer avec le fonctionnement correct du lobe postérieur,
dont la sécrétion est un fortifiant à la fois pour le cerveau
et pour les glandes sexuelles. Dans le cas où le logement osseux
est, ou devient, trop petit pour contenir l'hypophyse, une
infériorité morale et intellectuelle se manifeste, en plus du
nanisme, de l'obésité etc. La personne souffre d'un manque de
maîtrise de soi et de désirs impulsifs de faire ce qui lui
passe par la tête, que ce soit bon ou mauvais. Ces personnes ont
peu, ou pas du tout, d'initiative et sont instinctivement
immorales. Elles devraient recevoir des soins appropriés.
Les sécrétions de l'hypophyse agissent sur la charpente du
corps: les os, les ligaments et les tendons. Elles se diffusent
directement dans le liquide qui baigne le système nerveux, lui
apportant des stimulants bénéfiques et aidant à en extraire
les déchets nocifs. La sécrétion hypophysaire stimule les
cellules du cerveau directement, naturellement et normalement, un
peu comme la caféïne ou la cocaïne le font artificiellement.
l'hypophyse concourt à la transformation, la consommation et
la conversion de l'énergie, en particulier du cerveau et du
système sexuel. Elle travaille directement avec la force
créatrice à la fois dans le cerveau et les organes
reproducteurs, leur facilitant la consommation de l'énergie.
Elle est la glande de l'effort soutenu, et l'incapacité à
maintenir son effort est l'un des principaux préjudices causés
par la destruction de la glande ou l'insuffisance de sa
sécrétion. Gigantisme, nanisme et croissance normale
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dépendent tous trois du fonctionnement normal de l'hypophyse,
en relation avec le cerveau et les organes reproducteurs.
l'hypophyse est une glande féminine-masculine. Le type
hypophyse féminin est dominé par le lobe postérieur de la
glande; le type masculin, par le lobe antérieur. Le type
hypophyse féminin a de la délicatesse et des sentiments
raffinés. La peau est douce, moite, rosée ou pâle, glabre, et
rougit facilement. Les sourcils sont hauts, les yeux grands et
proéminents. Ces femmes raffolent des enfants et sont, à tous
égards, très féminines. De taille moyenne, avec des mains et
des pieds en rapport, une voix bien modulée, elles ont des
visages expressifs. Amateurs de musique et de poésie, elles se
préoccupent beaucoup aussi du bonheur de l'humanité. Leur
féminité a cependant quelque chose de la force masculine.
Marie, la mère de Jésus, est un bon exemple du type hypophyse
féminin bien équilibré. Florence Nightingale appartient aussi
à ce type.
Un lobe postérieur hyperprédominant chez une femme la rend
insatiable de distractions, de changements constants et de
plaisirs nouveaux à tout moment. Ces femmes sont littéralement
folles de plaisirs et d'émotions.
PERSONNALITÉ HYPOPHYSE TYPE
Le type hypophyse masculin a un cerveau supérieur, un
développement mental équilibré
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à tous points de vue et la capacité de gouverner. II est
généralement grand - plus d'un mètre quatre-vingts - d'un type
viril idéal, avec une ossature puissante bien développée, des
muscles fermes et des mains et des pieds proportionnés à sa
taille. La tête est allongée, du front à l'arrière, le visage
aigu et bien dessiné, les sourcils épais, les yeux à fleur de
tête et écartés, le nez large et long, la mâchoire
inférieure proéminente et ferme, les pommettes saillantes. Ces
personnes ont une grande puissance intellectuelle, une grande
facilité pour apprendre et sont aptes à se contrôler. Elles
sont maîtres de leurs instincts inférieurs et gouvernent leur
entourage comme eux-mêmes. A ce groupe
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appartiennent les intellectuels, pratiques et théoriques, les
philosophes et les initiateurs d'une nouvelle pensée. Des hommes
comme Abraham Lincoln, Jules César et George Bernard Shaw
appartiennent à ce type.
Quand il y a prédominance de la neurohypophyse chez les
hommes, elle produit un individu de type courtaud, grassouillet
et vigoureux, avec une tête un peu grosse pour son corps et un
système pileux raréfié sur le tronc mais abondant aux
extrémités, sur la tête et le visage. Ils manifestent des
tendances féminines, et souvent la poésie et la musique
semblent exercer sur eux une fascination presque morbide. En
fait, un grand nombre de musiciens et de poètes sont classés
dans le type féminin. Ce sont souvent de beaux caractères mais
ils manquent d'affirmation de soi et font des maris menés par le
bout du nez, alors qu'ils devraient être compris et non brimés.
l'hypophyse antérieure dominante chez une femme produit un
type masculin et contrecarre ses tendances féminines naturelles.
Elle en fait une grande femme sèche et osseuse, à la mâchoire
proéminente, avec des dents larges, une peau épaisse, un corps
poilu, de grande mains et de grands pieds. Cependant, il lui
assure un brillant intellect qui fait, parfois, le désespoir de
ses associés masculins. De telles femmes représentent le type
agressif et occupent la place des hommes dans les affaires du
monde. Elles aussi ont besoin de compréhension et non de
l'ironie et des sarcasmes dont on les gratifie habituellement.
Sont donc vraiment fortunés, les humains dont l'hypophyse est
normale et équilibrée.