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CHAPITRE X - L'HYPOPHYSE OU CORPS PITUITAIRE


L'hypophyse, ou corps pituitaire, est un petit organe ovoïde de la grosseur d'un pois, situé presque exactement au centre de la tête, à la base du cerveau et juste derrière la racine du nez. Elle est reliée au cerveau en pendant comme une cerise à la branche d'un arbre et est de couleur jaune grisâtre. Sa taille croît jusque vers la trentième année et elle pèse environ 40 cg chez l'adulte. Pendant la grossesse, la glande augmente quelque peu de volume. Elle repose dans une dépression de l'os sphénoïde, la selle turcique, et est enveloppée par un solide tissu membraneux, la dure-mère. On peut la suivre depuis son origine dans la forme la plus primitive de l'être humain. l'humanité a toujours possédé cette glande, ainsi que le sel du sang, tout au long de son développement, depuis la mer jusqu'à son état actuel.

l'hypophyse fait figure de vétéran dans le système glandulaire endocrinien. On lui donna ce nom de corps pituitaire dérivé du latin pituita, parce qu'on supposait qu'elle sécrétait le fluide qui lubrifie la gorge. On croyait aussi que sa sécrétion filtrait à travers l'os ethnoïde poreux qui se trouve entre l'hypophyse et la cavité nasale.

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Si la selle turcique, ou berceau de la glande, est trop petite, le développement moral et intellectuel s'en ressent. On peut dire de ces êtres mal conformés qu'ils sont des menteurs pathologiques. Ces infortunés, en effet, n'ont aucun sens de la vérité. C'est pourquoi ils sont tout à fait inconscients de leurs mensonges. On observe souvent ce genre d'affliction chez les faibles d'esprit.

l'hypophyse est constituée de deux organes apparemment indépendants, distincts dans leur origine, leur histoire, leur fonction et leur sécrétion. Dans l'étude de l'embryon humain, on trouve l'origine de l'hypophyse comme une excroissance de la cavité buccale, dans la zone du goût et de l'odorat. Cette excroissance prend la forme d'une bourse qui se développe graduellement vers le cerveau. A la fin de la quatrième semaine, cette protubérance entre en contact avec le canal issu du cerveau, l'infundibulum. Les deux parties se développent alors en hypophyse adulte. l'excroissance de la cavité buccale forme le lobe antérieur, et la partie infundibulum, représentant une excroissance de la plus ancienne partie du système nerveux - le système nerveux involontaire ou grand sympathique - se développe dans le lobe postérieur de la glande. Il reste un espace entre les parois des deux lobes qui persiste toute la vie comme une fissure.

A un certain moment de la vie de l'embryon, la glande pinéale fait saillie à travers le cerveau, et l'hypophyse forme un orifice vers la bouche; la cavité du canal spinal s'y relie aussi. C'est de cette manière que l'Esprit qui va renaître dans le monde physique est encore en contact étroit avec le monde spirituel qui l'entoure, tandis que sa prison de chair se construit autour de lui. Quand d'autres ouvertures du corps - en particulier


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le foramen ovale - se ferment, le courant sanguin foetal qui circulait librement et directement des oreillettes aux centres spirituels de la tête, est détourné pour passer des ventricules aux poumons où il entre en contact avec l'éther de l'air. Cet éther contient une image précise et détaillée de tout l'environnement de l'Ego, non seulement des choses matérielles, mais de toutes les conditions existant à tout moment dans l'aura de l'individu; toutes ces images s'impriment dans le sang. Il s'ensuit une obstruction des centres spirituels; la vue spirituelle décroît et la conscience de l'Ego se concentre graduellement sur le monde physique.

Au début des études sérieuses de l'hypophyse, on croyait qu'elle était une simple glande produisant une hormone ou quelque substance. Puis, on s'aperçut qu'elle était composée de deux parties distinctes, et que chacune sécrétait son hormone propre. Plus tard, on découvrit que ce qu'à priori on considérait comme une seule hormone était, en réalité, deux ou trois hormones distinctes. Enfin, aujourd'hui, on sait que l'hypophyse ne produit pas moins de huit hormones différentes.

Le lobe antérieur de l'hypophyse, l'antéhypophyse, est composé d'une solide colonne de cellules imprégnées de sang dans lequel leur sécrétion doit sans doute se déverser. Le lobe postérieur, ou neurohypophyse, est formé de cellules sécrétant une substance brillante qui rejoint le liquide spinal qui baigne le système nerveux.


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Il y a un corps chimique dans la sécrétion de l'hypophyse qui stimule la croissance des tissus, particulièrement du tissu osseux (l'hormone humaine de croissance.) et un autre qui a une action sur les organes génitaux (l'hormone lutéïnisante et l'hormone de stimulation du follicule.) et l'activité sexuelle. Un des extraits de l'antéhypophyse a un effet particulier sur la masse jaune-rougeâtre qui emplit les membranes de l''oeuf dans les ovaires, les stimulant à une croissance excessive. Un scientifique, qui avait greffé des morceaux d'antéhypophyse à de jeunes animaux immatures, avait trouvé qu'elle amenait la puberté et entraînait une sexualité adulte active, incluant tous les instincts d'accouplement et de reproduction.

A la lumière de ce qui précède, il est évident que l'antéhypophyse n'est pas seulement l'un des plus importants facteurs de la croissance, mais aussi l'agent du processus mystérieux qu'est la puberté dans le développement humain.

Il a été démontré expérimentalement que le fonctionnement normal de l'antéhypophyse est nécessaire durant la période de croissance et, probablement aussi, pendant la maturité, pour l'évolution et le fonctionnement correct de la thyroïde et des surrénales. Quand l'antéhypophyse est lésée chez des animaux jeunes ou en période de croissance, il se

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produit un retard de la croissance et un ralentissement de l'activité de la thyroïde et des surrénales, aussi bien que des glandes sexuelles. Quand on fournit artificiellement de la sécrétion d'antéhypophyse par injection, il y a, inversement, activation de la thyroïde et des surrénales, ainsi que des glandes sexuelles (Note: l'hypophyse antérieure sécrète l'hormone de stimulation de la thyroïde et l'hormone adrénocorticotrope).

Les sécrétions internes de l'hypophyse ont, sans aucun doute, un effet sur la production d'énergie, spécialement dans le système nerveux central, la matière grise du cerveau et la moelle épinière. Une surproduction d'énergie dans le corps peut être due à une quantité excessive de sécrétion interne de l'hypophyse circulant dans le sang et les tissus.

En résumé, le lobe antérieur produit une sécrétion qui assure la croissance du squelette et des tissus connexes, règle le développement normal des organes génitaux et l'activité sexuelle, et stimule la bonne santé et l'action de la thyroïde et des surrénales. La sécrétion du lobe antérieur de l'hypophyse, la prolactine, est essentielle à la production de lait chez les animaux femelles.

Le lobe postérieur sécrète plusieurs hormones importantes, dont deux sont d'usage fréquent. l'une d'elles, la pitocine (l'oxytocine.), a un puissant effet de stimulation

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sur l'utérus fécondé et est fréquemment utilisée pour accélérer la délivrance. l'autre hormone est la pituitrine (Note: l'extrait d'hypophyse postérieure qui contient de l'oxytocine et de la vasopressine. La vasopressine élève la tension et provoque une rétention d'eau du rein. l'oxytocine stimule la lactation, la contraction utérine et augmente l'émission d'urine.). En général, cette sécrétion contrôle le tonus des tissus dans les fibres des muscles involontaires des vaisseaux sanguins et les organes contractiles du corps, comme les intestins, la vessie et l'utérus. Quand on en injecte, la tension s'élève lentement, reste élevée quelque temps et augmente la production d'urine et de lait. Il se produit aussi une contraction intense et continue de la vessie et de l'utérus. On pense que cette hormone contrôle la quantité de sel contenu dans le sang dont dépendent sa conductibilité électrique et d'autres propriétés. Normalement, il y a, en permanence, une certaine teneur en sels dans le sang, comme dans l'eau de mer.

Il a été prouvé qu'une élévation de la tension est due à une sécrétion interne de la neurohypophyse et que la propension à la contraction serait due à un autre constituant de la sécrétion (Note: La médecine a révélé qu'anatomiquement l'hypophyse postérieure est une extension des cellules de l'hypothalamus du cerveau.).

Entre les lobes postérieur et antérieur, se trouve une structure intermédiaire qui sécrète sa

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propre hormone, l'intermédine (l'hormone stimulatrice des mélanocytes, laquelle augmente la pigmentation de la peau. On sait que le diabète non sucré résulte d'une déficience de vasopressine. l'extrait donné ici contenait apparemment de la vasopressine de l'hypophyse postérieure.). Celle-ci s'est révélée très efficace dans le traitement des diabètes non sucrés. Elle est, généralement, administrée par injection.

l'extraordinaire emplacement si bien protégé de l'hypophyse, sa persistance tout au long de la vie et sa riche irrigation sanguine mettent en relief son importance vitale. Aucune autre glande à sécrétion interne ne peut lui être substituée de façon valable. Son ablation complète amène, chez l'animal, une léthargie particulière, une démarche chancelante, la perte de l'appétit, de l'amaigrissement et la chute de la température du corps, de sorte qu'il devient un animal à sang-froid - sa température étant la même que celle de l'atmosphère ambiante - et la mort survient en deux ou trois jours. Si l'on enlève une partie seulement du lobe antérieur, il se produit une dégénérescence importante - dégénérescence graisseuse avec tendance à l'inversion des sexes. On observe une singulière somnolence, la sécheresse de la peau, la perte des cheveux, l'humeur morose, quelquefois de l'épilepsie et un insatiable désir de sucreries.

Si une partie du lobe antérieur est enlevée à un tout jeune chiot, on provoque une entrave

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notoire ou un ralentissement de sa croissance - des formes naines sont ainsi artificiellement créées. Des pathologistes ont montré que chez plusieurs nains humains véritables, l'hypophyse est rudimentaire ou mal adaptée. Tout ceci montre à l'évidence que le squelette est sous la dépendance de l'hypophyse.

Il y a de singuliers effets secondaires de l'hypophyse en relation avec les phénomènes périodiques de l'organisme, comme l'hibernation, le sommeil et l'insomnie. Une hypophyse active rend alerte. Fatiguée ou faible, elle produit de la somnolence et une lenteur générale de l'esprit. En hibernation pendant la saison froide, l'animal se trouve dans un état cataleptique dans lequel il continue de respirer, plus profondément mais plus lentement qu'à l'état de veille, mais il ne montre aucun autre signe de vie consciente. Cet état s'accompagne d'un abaissement de la tension et d'une insensibilité marquée aux stimuli de douleur et d'émotion. Mais son organisme recèle une réserve de matière amylacée, dans le foie, et de graisse de part et d'autre de ces dépôts de matière amylacée dans le corps. Ces conditions sont tellement semblables à celles qui suivent l'ablation d'une partie de l'hypophyse qu'une comparaison s'impose entre les deux. Ce qui leur est commun est un ralentissement du métabolisme; on pwut y parer par une simple injection d'extrait hypophysaire qui, immédiatement, élève la température.

Les sécrétions internes des glandes de l'animal en hibernation subissent toutes des modifications pendant la période de l'hibernation. Mais la plus marquée se produit

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dans l'hypophyse dont les cellules rétrécissent, comme si elles étaient endormies et au repos. Ces animaux s'éveillent à l'équinoxe du printemps et les cellules de leur hypophyse redeviennent normalement actives. Des scientifiques prétendent que cette hibernation peut être attribuée à une période saisonnière d'inactivité de l'hypophyse. Dans certaines régions de la Russie, où la nourriture est rare pendant les mois d'hiver, les paysans passent des semaines dans la somnolence, ne se levant qu'une fois par jour, pour un maigre repas.

Il y a une foule de gens dans le monde d'aujourd'hui qui sont des hibernants partiels, et beaucoup d'entre eux sont réellement dans un état qu'on pourrait appeler de sous-hypophysme, car quelque chose ne va pas dans leur hypophyse. Ils sont lents, mornes, impuissants sexuellement, souvent stériles. Quelquefois, ils sont grands, mais, le plus souvent chétifs et, probablement, sujets à l'épilepsie.

Tous les degrés de l'hyperactivité de l'hypophyse existent. Cette hyperactivité a le pouvoir particulier d'agir comme un stimulant sur la croissance des os et des tissus mous et de soutien, comme les tendons et les ligaments.

Si cet excès de sécrétion hypophysaire commence avant la puberté, il se produit une grande élongation des os et c'est le gigantisme. Les géants normaux - personnes de taille exceptionnelle, indemnes de malformations mentales ou physiques - sont rares. Ce sont

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cependant des individus à Chyperantéhypophysisme qui sont doués de hauts pouvoirs mentaux. Chez eux, il y a une activité accrue du lobe postérieur, en association avec une hypertrophie et un hyperfonctionnement du lobe antérieur. Leur croissance excessive n'est pas aussi marquée; ils sont maigres et d'une intelligence aiguisée. Le géant ordinaire est celui chez qui il y a dégénérescence de l'hypophyse, par trop d'activité du lobe antérieur et trop peu du lobe postérieur. Une tumeur ou une maladie de la glande en est souvent la cause.

Si l'hyperactivité de l'hypophyse se produit après la puberté, quand la croissance des os est terminée, on observe un élargissement particulier du visage et du corps, spécialement des mains, des pieds et de la tête. Le nez, les oreilles, les lèvres et les yeux deviennent plus grands et plus grossiers. Plutôt grands et gros au départ, ces malades fortement bâtis, volumineux, à forte mâchoire et le sourcil en broussaille prennent une apparence agressive. Ils souffrent de maux de tête torturants. Le découragement les prend et un sentiment de désespoir assombrit leur vie. Ils ont, cependant, jusqu'à un certain point, un remarquable entrain et sont très capables. Quand ils sont conscients de leur maladie, leur attitude caractéristique est d'y faire face avec un courageux optimisme, bien qu'il arrive que des femmes ainsi affligées se suicident parfois. Chez les semi-hibernants, qui font penser à du bétail, et chez le type géant, qui rappelle les anthropoïdes, il se produit une diminution notoire de la vie sexuelle.

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l'hyper ou l'hyposécrétion du lobe antérieur peut interférer avec le fonctionnement correct du lobe postérieur, dont la sécrétion est un fortifiant à la fois pour le cerveau et pour les glandes sexuelles. Dans le cas où le logement osseux est, ou devient, trop petit pour contenir l'hypophyse, une infériorité morale et intellectuelle se manifeste, en plus du nanisme, de l'obésité etc. La personne souffre d'un manque de maîtrise de soi et de désirs impulsifs de faire ce qui lui passe par la tête, que ce soit bon ou mauvais. Ces personnes ont peu, ou pas du tout, d'initiative et sont instinctivement immorales. Elles devraient recevoir des soins appropriés.

Les sécrétions de l'hypophyse agissent sur la charpente du corps: les os, les ligaments et les tendons. Elles se diffusent directement dans le liquide qui baigne le système nerveux, lui apportant des stimulants bénéfiques et aidant à en extraire les déchets nocifs. La sécrétion hypophysaire stimule les cellules du cerveau directement, naturellement et normalement, un peu comme la caféïne ou la cocaïne le font artificiellement.

l'hypophyse concourt à la transformation, la consommation et la conversion de l'énergie, en particulier du cerveau et du système sexuel. Elle travaille directement avec la force créatrice à la fois dans le cerveau et les organes reproducteurs, leur facilitant la consommation de l'énergie. Elle est la glande de l'effort soutenu, et l'incapacité à maintenir son effort est l'un des principaux préjudices causés par la destruction de la glande ou l'insuffisance de sa sécrétion. Gigantisme, nanisme et croissance normale

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dépendent tous trois du fonctionnement normal de l'hypophyse, en relation avec le cerveau et les organes reproducteurs.


LES PERSONNALITÉS HYPOPHYSE TYPES

l'hypophyse est une glande féminine-masculine. Le type hypophyse féminin est dominé par le lobe postérieur de la glande; le type masculin, par le lobe antérieur. Le type hypophyse féminin a de la délicatesse et des sentiments raffinés. La peau est douce, moite, rosée ou pâle, glabre, et rougit facilement. Les sourcils sont hauts, les yeux grands et proéminents. Ces femmes raffolent des enfants et sont, à tous égards, très féminines. De taille moyenne, avec des mains et des pieds en rapport, une voix bien modulée, elles ont des visages expressifs. Amateurs de musique et de poésie, elles se préoccupent beaucoup aussi du bonheur de l'humanité. Leur féminité a cependant quelque chose de la force masculine. Marie, la mère de Jésus, est un bon exemple du type hypophyse féminin bien équilibré. Florence Nightingale appartient aussi à ce type.

Un lobe postérieur hyperprédominant chez une femme la rend insatiable de distractions, de changements constants et de plaisirs nouveaux à tout moment. Ces femmes sont littéralement folles de plaisirs et d'émotions.

PERSONNALITÉ HYPOPHYSE TYPE

Le type hypophyse masculin a un cerveau supérieur, un développement mental équilibré

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à tous points de vue et la capacité de gouverner. II est généralement grand - plus d'un mètre quatre-vingts - d'un type viril idéal, avec une ossature puissante bien développée, des muscles fermes et des mains et des pieds proportionnés à sa taille. La tête est allongée, du front à l'arrière, le visage aigu et bien dessiné, les sourcils épais, les yeux à fleur de tête et écartés, le nez large et long, la mâchoire inférieure proéminente et ferme, les pommettes saillantes. Ces personnes ont une grande puissance intellectuelle, une grande facilité pour apprendre et sont aptes à se contrôler. Elles sont maîtres de leurs instincts inférieurs et gouvernent leur entourage comme eux-mêmes. A ce groupe

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appartiennent les intellectuels, pratiques et théoriques, les philosophes et les initiateurs d'une nouvelle pensée. Des hommes comme Abraham Lincoln, Jules César et George Bernard Shaw appartiennent à ce type.

Quand il y a prédominance de la neurohypophyse chez les hommes, elle produit un individu de type courtaud, grassouillet et vigoureux, avec une tête un peu grosse pour son corps et un système pileux raréfié sur le tronc mais abondant aux extrémités, sur la tête et le visage. Ils manifestent des tendances féminines, et souvent la poésie et la musique semblent exercer sur eux une fascination presque morbide. En fait, un grand nombre de musiciens et de poètes sont classés dans le type féminin. Ce sont souvent de beaux caractères mais ils manquent d'affirmation de soi et font des maris menés par le bout du nez, alors qu'ils devraient être compris et non brimés.

l'hypophyse antérieure dominante chez une femme produit un type masculin et contrecarre ses tendances féminines naturelles. Elle en fait une grande femme sèche et osseuse, à la mâchoire proéminente, avec des dents larges, une peau épaisse, un corps poilu, de grande mains et de grands pieds. Cependant, il lui assure un brillant intellect qui fait, parfois, le désespoir de ses associés masculins. De telles femmes représentent le type agressif et occupent la place des hommes dans les affaires du monde. Elles aussi ont besoin de compréhension et non de l'ironie et des sarcasmes dont on les gratifie habituellement.

Sont donc vraiment fortunés, les humains dont l'hypophyse est normale et équilibrée.



Chapitre 11

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