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La méthode de guérison à recommander dépend de la nature
de la maladie et du tempérament du malade. S'il s'agit d'une
jambe cassée, il est évident qu'un chirurgien est la personne
qu'il faut consulter. S'il s'agit d'une affection interne et s'il
est possible d'avoir affaire à un médecin qui a l'esprit large,
ce sera la solution dans certains cas. Si, d'un autre côté, on
peut recourir à un guérisseur mental, un guérisseur de la
Science Chrétienne, ou n'importe qui d'autre très avancé
spirituellement, il peut aider une personne qui a elle-même un
foi profonde car, de même qu'un diapason qui émet une certaine
note répond à un autre diapason de même hauteur de son, de
même une personne ayant une foi ardente sera réceptive aux
soins de ces guérisseurs. Mais si le malade n'a pas la foi en de
telles méthodes, il est de beaucoup préférable de l'envoyer
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chez un médecin en qui il a confiance, car la santé ou la
maladie dépend pour l'essentiel de l'état d'esprit, et en cas
de maladie, lorsque la personne est affaiblie, elle devient
hypersensible et ne doit pas être contrariée dans ses
préférences. En outre, quelle que bonne que soit une méthode
de guérison, ses effets sur une personne déterminée seront
bénéfiques ou non, en proportion exacte de la foi de celle-ci
dans le pouvoir de guérison de cette méthode.
Il est certainement de notre devoir de prendre les remèdes
qui nous sont prescrits par une personne qualitifée, ou
d'essayer de guérir les maux dont nous souffrons par tout autre
moyen possible auquel nous pouvons recourir. Nous agirions
vraiment mal si nous laissions notre véhicule physique se
détériorer faute de soins convenables et d'attention. Il est
l'outil le plus précieux que nous possédions, et si nous n'en
usons pas de manière circonspecte et ne le soignons pas le mieux
possible, nous serons responsable de cette négligence devant la
Loi de cause à effet.
La pratique de l'ostéopathie ou de méthodes similaires de
traitement par imposition des mains, présentent une double
difficulté. En effet, le procédé comprend deux opérations
bien distinctes. L'une retire du malade quelque chose qui est
nocif qui attaque son organisme et qui provoque la maladie; puis
le médecin ou le guérisseur donne aussi de sa force vitale.
Quiconque a acompli un travail de ce genre sait cela car il l'a
ressenti, et cela est ressenti par chacun qui obtient un
résultat positif. Mais à moins que le médecin ou le
guérisseur ne déborde d'une santé rayonnante, deux choses
peuvent se produire: la première est que les miasmes nocifs dont
il a délivré le malade n'aient à ce point prise sur lui qu'il
prenne le mal de son patient; la seconde
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est qu'il ne donne trop de force vitale, ce qui le laisserait
complètement affaibli. Les deux choses peuvent se combiner, et
vient alors le jour où le médecin ou le guérisseur est
épuisé et obligé de se reposer.
Les magnétiseurs qui travaillent selon des méthodes
empiriques échappent souvent au premier des effets mentionnés
ci-dessus en «rejetant le mauvais fluide», comme ils disent;
par contre tous sont sujet à l'affaiblissement. Il s'agit d'un
effet auquel personne ne peut échapper sauf celui qui peut voir
les effluves éthériques qu'il retire et le fluide vital qu'il
donne. La plupart des gens sont des vampires lorsqu' ils sont
malades et, plus ils sont forts et robustes habituellement, plus
avides ils sont lorsque la maladie les a terrassés.
Les indications suivantes sont utiles pour se préserver de
conditions indésirables: premièrement, fixer ses pensées
fermement, de manière à ne pas laisser les effluves nocives qui
quittent le corps du malade entrer dans le corps du médecin ou
du guérisseur plus loin que le coude; deuxièmement, pendant le
traitement du malade, il faut le quitter de temps à autre pour
se laver les mains dans de l'eau courante si possible; mais en
tous les cas, se laver dans de l'eau et changer l'eau aussi
souvent que possible. L'eau a un double effet. En premier lieu
les effluves qui quittent le corps du malade ont une affinité
pour l'eau. En second lieu, l'humidité des mains permet de
retirer, dans une mesure plus grande, les miasmes du corps du
malade que ce ne serait le cas autrement. Ceci, en partant
toujours du même principe que si l'on plonge dans l'eau les
électrodes d'une pile électrique, les décharges que l'on
ressent en mettant les mains dans l'eau sont beaucoup plus fortes
que si l'on se bornait à les tenir à la main.
Il en est de même en ce qui vous concerne: vous être la pile
électrique et vos mains étant humides attireront
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vers vous plus de miasmes qu'en d'autres circonstances.
Cependant si les conditions sont telles que vous ne pouvez pas
disposer d'eau pour vous débarrasser de ce fluide nocif, il faut
essayer de le jeter en secouant vos mains, mais dans ce cas il
faut faire attention car lorsque vous secouez ces effluves loin
de vous, elles sont attirées vers la Terre, en vertu de la loi
de la pesanteur; et, à la vision spirituelle, elles se
présentent sous l'aspect d'un fluide noir ou plutôt d'une
gelée noire, luisante et tremblotante sur le sol. Si le malade,
soulagé par le traitement, se lève et va à l'endroit où les
fluides ont été rejetés, ceux-ci risquent de pénétrer à
nouveau en lui et son état peut devenir pire qu'avant le
traitement. En conséquence, la meilleure solution est de jeter
ces miasmes par la fenêtre, ou mieux encore, de les secouer dans
la cheminée et d'y mettre le feu.
D'après ce qui précède, il est évident que les traitements
par imposition des mains ne doivent pas être pratiqués sans
discrimination par quelqu'un qui n'a pas reçu la formation dans
une école d'ostéopathie, de chiropractie ou autre. Les
Candidats qui vivent une vie estimable sont instruits sous la
conduite spéciale des Frères Aînés.
Les bactériologistes ont découvert que beaucoup de maladies
sont causées par des microorganismes qui se répandent dans
notre corps, et qu'aussitôt que cette armée d'envahisseurs
commence à créer du désordre, le corps se met à produire des
germes de nature opposée ou des anticorps qui empoisonnent les
envahisseurs. Reste à savoir qui l'emportera des envahisseurs ou
des défenseurs. Si ces derniers sont plus nombreux que
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les premiers ou si les anticorps sont produits en quantité
suffisante, le malade guérit. Si les défenseurs sont vaincus ou
que le corps est incapable de produire en quantité suffisante le
sérum nécessaire à l'empoisonnement des envahisseurs, le
malade succombe. Les bactériologues ont, de plus, trouvé que si
une personne guérit d'une maladie spécifique, elle est
immunisée contre une nouvelle attaque de cette maladie, pour la
raison qu'elle a dans son corps le sérum qui cause la mort des
microbes qui ont provoqué la maladie à laquelle elle a
résisté une première fois.
Des faits ci-dessus, on peut tirer les conclusions suivantes:
1) Si l'on inocule à une personne en bonne santé une petite
quantité des microbes d'une certaine maladie, elle contractera
cette maladie sous une forme bégnigne. Elle pourra ainsi
produire le sérum salvateur qui l'immunisera dans l'avenir
contre cette maladie.
Tel est le principe de la vaccination comme moyen préventif
de la maladie.
2) Lorsqu'une personne a contracté une maladie et qu'elle ne
peut produire elle-même la quantité de sérum nécessaire à la
destruction des microorganismes envahisseurs, sa vie peut être
sauvée en lui inoculant du sérum provenant d'un individu
immunisé.
Comme il n'est pas facile de se procure ces antitoxines ou
cultures à partir d'êtres humains, ces cultures de germes et
ces poisons ont été obtenus à partir d'animaux. Et l'on a
beaucoup écrit en faveur et contre l'usage de telles méthodes
pour combattre la maladie. Nous ne nous occupons pas, ici, du
pour ou du contre de ces méthodes; le point de vue occulte va
plus loin que la question posée, considérée du seul côté
matériel de la vie. Il y a sans aucun doute des cas où la
maladie a été prévenue par la vaccination et des cas où la
mort a été évitée par l'usage d'antitoxines; il y a aussi des
cas où la vaccination et l'antitoxine ont causé le malheur
qu'ils étaient supposés prévenir, mais cela est à côté de
la question. Du point de vue occulte, la vaccination et
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l'usage d'antitoxines obtenus par les procédés en usage dans
les instituts bactériologiques sont à déplorer. Ces méthodes
font du tort aux animaux sans défense et empoisonnent le corps
humain ,et il devient difficile pour l'Ego d'utiliser son
instrument.
Si nous étudions la chimie de notre alimentation, nous
trouverons que la nature fournit tous les remèdes nécessaires,
et si nous nous alimentons correctement, nous serons immunisés
contre la maladie sans vaccination.
Lorsque la santé est normale, le corps spécialise une
quantité d'énergie solaire bien supérieure à celle qu'il peut
utiliser. Le surplus rayonne de toute la surface du corps avec
une grande force et empêche l'entrée des microorganismes qui
manquent de force pour lutter contre ce courant sortant. Selon le
principe de l'aspirateur qui attire les particules de poussière
d'une chambre pour les envoyer à l'extérieur, le fluide vital
nettoie le corps de toute substance nocive, y compris des
microbes dangereux. Nous ne devons pas être surpris que cette
force soit intelligente et capable de choisir les matières qui
doivent être éliminées, pour laisser celles qui sont
bienfaisantes et utiles. Les hommes de science reconnaissent le
fait de l'osmose sélective. Ils savent bien qu'un tamis laisse
passer indistinctement toutes les particules de matière plus
fines que les trous de l'instrument, tandis que les reins, par
exemple, garderont certains liquides utiles au corps et
élimineront les déchets. Le fluide vital opère de la même
manière en débarrassant le corps des poisons et des impuretés
générés à l'intérieur, et en repoussant les produits nocifs
venant de l'extérieur.
Cette émanation a été appelée rayons N ou fluide Odique
par les savants qui l'ont découverte au moyen de réactifs
chimiques qui la rendent lumineuse.
C'est au cours de la digestion qu'elle est le plus faible,
parce qu'une grande quantité d'énergie solaire est
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nécessaire à l'intérieur dans le métabolisme de la
nourriture; elle est le facteur de mise en place des éléments
dans l'assimilation. Plus nous avons mangé, plus grande est la
quantité de fluide vital employée à l'intérieur du corps, et
plus faible est, vers l'extérieur, le courant qui élimine et
protège. En conséquence, nous sommes en plus grand danger
d'être envahis par une armée de microbes lorsque nous mangeons
en excès.
Au contraire, si nous sommes sobres et si nous choisissons nos
aliments parmi les plus digestes, la diminution du courant vital
protecteur sera nécessairement moindre, et notre immunité
contre la maladie en sera beaucoup augmentée, sans que nous
ayons besoin d'empoisonner notre organisme par des vaccins.