ARMOIRIES
DES BARRIÈRE
Armoiries : de Barrière
A LA NOBLESSE DU PÉRIGORD
Dans un temps où les titres et même les noms de familles et d'individus sont contestés, où l'intervention de la magistrature et des lois est invoquée pour protéger la légitimité et le droit contre l'usurpation et l'imposture, nous avons pensé que la bonne et antique noblesse du Périgord nous saurait gré de la publication de titres authentiques religieusement conservés dans les archives du Tribunal civil de Périgueux, et recueillis avec une fidélité scrupuleuse, que nous commandaient et notre propre honneur et celui des familles que cette publication doit, même de nos jours, à près de soixante dix années de distance, particulièrement intéresser. Nous ne prétendons pas affirmer que les noms de tout ce que le Périgord possédait de familles nobles, en 1789, figurent au bas de ces procès verbaux, bien qu'il soit à présumer qu'à de rares exception près, tous les membres du corps de la noblesse durent attacher un grand prix à concourir à l'élection et à la rédaction des cahiers de l'Ordre; mais il est du moins incontestable que tous les noms qui y figurent sont nobles......
On retrouve la documentation officielle des armoiries des BARRIÈRE, illustrées ci-dessus, dans le "rietstap's armorial général"; la description originale des armes (blason) se lit comme suit ; "d'or à deux fasces de gueules, accompagnées de six fleur-de-lis d'azur."
La traduction du blason décrit également les couleurs originales des armoiries des BARRIÈRE comme étant : "or: deux bandes horizontales et rouges accompagnées de six fleurs- de -lys bleues."
La traduction selon l'hébreu :
"bar" pourrait être traduit
par "fils", mais le mot "ben" qui est plus souvent utilisé que "bar" signifie
également "fils".
Mais "bar" peut aussi être traduit par "blé", "grain", "pur", "serein".
Il est à noter que le mot "bara" qui se trouve dans la 1ère phrase de la Bible
"Béréchit bara Elohim èt haChamaïm véèt haAretz", ce mot "bara" signifie "créa"
(du verbe "créer"). Ce qui peut vouloir dire que l'Eternel (Béni soit-Il !) fût
Le Créateur Suprême avant d'être Elohim, pluriel de Majesté, qui est l'un des
nombreux noms qu'on Lui donne.
Si l'on veut écrire le mot BARRIERE en Hébreu, l'orthographe devient :
Beith, Reish, Yod, Ayin, Reish
(8 lettres en caractères latins, 5 lettres en caractères hébraïques).
Décomposons le code :
Beith : c'est la "maison", le "foyer familial", la 1ère lettre du 1er mot de la
1ère phrase de la Bible, l'union des deux principes du masculin et du féminin,
le "temple" ;
Reish : c'est la "tête", le "sommet", l'"humilité". Il est le mouvement de
renouvellement des choses par la destruction et la régénération ;
Yod : vient de "yad", la main. Yod est la plus petite des lettres de l'alphabet
et pourtant celle qui contient le plus de puissance.
Symbolise la puissance de manifestation et d'action comme la main dans le corps
;
Ayin : c'est un "oeil". Apporte la vision nécessaire pour sortir de
l'enfermement, les idées fausses se brisent et les oeillères tombent. Ayin est
la "vision de la source", la contemplation directe sans intermédiaire.
Reish : le deuxième Reish a le même sens que le premier.
BARRIERE pourrait donc signifier "la maison du renouvellement actif de la
contemplation continuellement renouvelée", les deux Reish insistant
sur le renouvellement, la régénération.
La Gaule "barbare" du IIIé au XIé siècle :
"barbare" signifie, en grec, "étranger au monde grec" et, par extension, au monde romain. Ce mot s'applique aux huit siècles, soit 25 génération, qui couvrent le Bas-Empire romain et le haut moyen âge, période prépondérante dans l'histoire de la population française, de ses zones linguistiques, de son habitat et de ses moeurs. La germanisation du peuple gallo-romain a été moins profonde qu'on ne l'a dit et cru pendant longtemps et, dans la majeure partie du territoire actuel de la France, les traditions romaines se sont maintenues dans une population indigène largement prédominante, qui a assimilé rapidement les peuples allogènes, toujours minoritaires et souvent admirateurs de leurs adversaires vaincus. Les immigrés germains ( Francs, Alamans, Burgondes, Wisigoths), bretons, gascons, normands, les communautés orientales ( Juifs, Grecs, Syriens) ou autres ( Saxons, Espagnols, Irlandais) se sont fondus dans le peuple gallo-romain en quelques générations, la plupart du temps à la faveur de la christianisation.
L' origine des noms et la signification du nom BARRIÈRE :
Il semble que le nom BARRIÈRE soit d'origine locationnelle et occupationnelle. Nos recherches montrent que l'on peut l'associer au mot français qui signifie "celui qui habitait près d'une propriété; le gardien d'une barrière". Bien que cette interprétation soit le résultat de recherches onomastiques, on peut sans doute trouver d'autres significations au nom de famille "BARRIÈRE". De nombreux noms ont des origines multiples.
Quand on commence à faire des recherches approfondies sur le nom de BARRIÈRE, on peut le rencontrer sous des orthographes différentes de celles utilisées aujourd'hui. En fait, il se peut très bien que ce nom se soit écrit différemment il y a des siècles, ou même que dans notre famille, quelqu'un a modifié son nom. Plus on avance dans les recherches, plus on a la chance de trouver des orthographes différentes. L'évolution de la langue, l'étourderie et souvent l'illetrisme, ont composé les diverses manières dont un nom peut être écrit.
Variantes orthographiques du nom de famille :
On sait qu'il est fréquent de trouver différentes orthographes pour des noms de même origine. Il n'est donc pas surprenant que les dictionnaires des noms de famille mentionnent les variantes orthographiques possibles du nom BARRIÈRE: BARRERE et BARRE. Même si les gens qui portent le nom ancien et distingué de BARRIÈRE représentent un faible pourcentage de la population d'aujourd'hui, il y a peut-être un grand nombre de nos parents qui portent le nom de BARRIÈRE, sous l'une ou l'autre de ses formes.
Nous avons mentionné les origines les plus fréquentes des noms de famille et nous avons recherché la signification du nom de BARRIÈRE.
Les noms de famille français à des origines diverses qui s'expliquent par la diversité des influences qu'a subie la France : influence romaine, musulmane et méditerranéenne, normande et anglo-saxonne, israélite, huguenote, allemande, etc.
Comment les premiers blasons européens furent accordes :
Au moyen âge, on était toujours en guerre; on ajoutait donc de plus en plus d'armures à l'uniforme de bataille du chevalier; l'armure en métal comprenait un armet pour protéger la tête, et il était donc pratiquement impossible de distinguer un chevalier d'un autre. Afin d'éviter les mésaventures sur le champ de bataille (comme de blesser un ami), il a fallu trouver le moyen d'identifier les combattants. On a alors pensé à la couleur; les chevaliers se sont donc mis à peindre des motifs sur leurs boucliers de bataille; ces motifs ont finalement été portés sur des chasubles tissées et enfilées par dessus l'armure. En fait, on voyait souvent caracoler de nombreux chevaux affublés d'une chasuble en tissu, les armoiries de leur maître resplendissant sur leur flanc.
A mesure que l'on créait
de nouveaux motifs, il est devenu nécessaire de les enregistrer
ou de les déposer dans un livre afin d'éviter que deux
chevaliers n'utilisent le même insigne. On tenait des registres
qui donnaient à chaque chevalier le droit d'exclusivité sur son
blason.
Le mot héraldique est associé aux cottes d'armes en raison du rôle du "Hérault" qui enregistrait les blasons, pratique courante lors des événements sportifs médiévaux Les tournois, ou joutes, étaient très en vogue au temps de la chevalerie, et, lorsque chaque combattant était présenté à la foule, un Hérault sonnait la trompette, annonçait les exploits du chevalier et décrivait son blason. Celui-ci était ensuite enregistré par les hérauts pour assurer la protection des droits familiaux de possession et d'utilisation des armoiries.
QUELQUES ANCÊTRES :
Le Chevalier de La Barre :
fut torturé et brûlé vif à 19 ans pour "ne pas avoir salué une procession". Le procès fait apparaître la collusion entre l'évêque et le procureur du roi.
Au milieu du siècle des Lumières s'ouvrait le procès de Jean-François de La Barre. Né en 1745 à Férolles en Brie, il vécu ensuite à Abbeville où une cabale fut montée contre lui par les autorités .
Le Chevalier fit appel auprès du Parlement de Paris. Le jugement fut confirmé en date du 4 juin 1766, à la suite d'intrigues de cour.
Le 1er juillet, après avoir subi la question ordinaire et extraordinaire, on lui coupe la langue, on le décapite, on brûle son corps avec le Dictionnaire Philosophique de Voltaire devant une foule en extase.
Voltaire tenta de le réhabiliter mais n'y parvient pas. Il le fut par la convention le 25 Brumaire AN II (15 novembre 1794).
Jean de la BARRIÈRE :
fondateur de l'ordre des feuillants; il semble que cet
ordre fut apparenté aux templiers. Un couvent était situé
près des Tuileries à Paris. L'abbaye de
Feuillant se trouve dans l'arrondissement de Muret, non loin de Toulouse, en
Midi Pyrénées. Elle fut fondée par Bernard IV, comte de Comminges, en 1145.
Rattachée à l'Ordre de Cîteaux quelques années plus tard, la communauté fut
fervente jusqu'à la fin du XIVème siècle, époque où bien des
communautés étaient fort relâchées. La situation s'aggrava lorsque l'abbaye fut
mise en commende à partir de 1539.
Les choses commencèrent à changer avec la nomination de Jean de la Barrière
comme abbé commendataire en 1562. L'abbé commendataire eut bien du mal à se
faire accepter. Après avoir été consacré abbé par l'évêque de Toulouse, face à
sa ténacité, les religieux qui ne voulaient pas suivre la réforme quittèrent la
communauté, et l'abbé resta avec quatre religieux.
En 1586, la réforme de Feuillant reçut la première approbation papale de Sixte
V, et l'année suivante l'abbaye comptait près de 150 religieux. La vie qu'ils
menèrent alors à Feuillant était extraordinaire par sa rigueur et son austérité.
La renommée de sainteté de Barrière et de ses moines attira l'attention du roi
de France Henri III, qui voulut des Feuillants à Paris. A cette fin, il ordonna
en 1587 de construire pour eux le monastère Saint Bernard à la Rue Saint Honoré.
Le premier supérieur de Paris fut Bernard de Montgaillard. Vers la même époque,
un monastère de religieuses feuillantines fut ouvert à Montesquiou-Volvestre,
diocèse de Rieux, transféré plus tard à Toulouse. En 1622, sous la pression
d'Anne d'Autriche, un second couvent de feuillantines fut ouvert, à Paris, dans
le Faubourg Saint Jacques.
Le Pape Sixte Quint, non seulement approuva les constitutions des Feuillants,
mais il demanda également l'ouverture d'un monastère à Rome. En 1587 des
feuillantines occupèrent l'église des Saints Vit et Modeste, au Forum de Trajan,
tandis que des moines occupèrent la basilique Sainte Pudentienne, Saint Bernard
aux Thermes et Saint Sébastien aux Catacombes.
Lorsque la Ligue divisa l'adhésion des Français à Henri III, que l'on accusait
de favoriser les Huguenots, les feuillants eux aussi se divisèrent. Jean de la
Barrière resta fidèle au roi.
Grand Écuyer de Napoléon :
Cet ancêtre avait la charge d'établir et d'organiser les relais sous Napoléon 1er. Des documents sur cette charge étaient en possession de ma grand mère maternelle, ainsi que le cachet en métal portant les armoiries de Napoléon; l'inscription est : service du grand écuyer.
LE CHÂTEAU BARRIÈRE
Situé dans le Périgord blanc, le château Barrière se trouve dans la ville de Périgueux; le visiteur voyage dans le temps; le pavé d'une rue, la mosaïque d'un mur, les rampes ouvragées d'un escalier l'invitent avec le passé; la cité conserve les vestiges d'un temple gallo-romain, la tour de Vésone, ainsi que le château Barrière. |
Le
château Barrière porte le nom d'une famille de chevaliers qui
le fit édifier sur les soubassements du rempart antique .
Très
souvent remanié, il possède des parties qui appartiennent à toutes les périodes
qu'il a traversées, jusqu'aux XVI° siècle où il fut incendié
par les Protestants.
Aujourd’hui on
peut encore observer les restes du donjon ainsi que les
vestiges du corps de logis réaménagé à la renaissance .
LE CHÂTEAU BARRIÈRE DE
VILLAMBLARD
Après les Seigneurs de Barrière , du XII e au XV siècle, puis de Lur, le château passa aux Taillefer en 1600.
Henri de Taillefer, comte de Barrière, né en 1761 au château de Barrière reprit le nom de son ancêtre Wlgrin duc d'Angoulême, au IX e siècle, parent du roi Charles le Chauve.