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TROISIEME PARTIE

LE MYSTÈRE DE L'ÉCRITURE DES ÉTOILES

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CHAPITRE SEPT

ET IN ARCADIA EGO

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           J ’avais envie d’y trouver quelque chose.

En entrant dans le parc, je suis tombée par terre; les reliquats de la tempête de verglas, cachés sous une mince couche de neige, m'attendaient.

Il faut dire que je m'y étais rendue en espadrilles; j'avais eu la paresse d'enfiler mes bottes. Je passais devant l'Arbre-Porte, le touchais, en fit le tour. Rien à signaler. J'aime bien cette vieille branche!

      Je m'avançai plus à fond dans le bois qui était une véritable patinoire. Un tronc d'arbre avait été coupé ; sa branche sectionnée en plusieurs tronçons jonchait le sol. La partie du tronc restant, ô quel bonheur, affectait la forme d'un cœur. "Moi aussi je t'aime" lui ais-je pensé.

      En continuant sur le sentier montant, je tentai de m'approcher d'un drôle de tronc d'arbre couché, et voilà que je me retrouvais à nouveau sur le postérieur!

Juste à côté de moi, une vieille vadrouille que j'attrapai, me servit de bâton de pèlerin, pour ma sortie du bois.

Aujourd'hui, en allant faire des courses avec Andrée et Louis nous sommes passés devant l'Arbre-Porte et j'ai vu un bâton appuyé sur la ''serrure'’.

        Était-ce le bâton de l'Ermite, neuvième lame du Tarot? Ou celui du Mat, la carte sans nombre?

Comme je ne trouvais pas laquelle de ces deux cartes était mon signe, j'optai pour l'Ermite; c'est la première idée qui me vint. Ne dit-on pas que c'est la bonne?

       'Le Neuf, nombre des Muses, des Ordres Angéliques, de l'Initiation. Le nombre de

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la gestation, et les processus achevés .1

      Qu'y avait-il de neuf?

      Il y a que je devais attaquer cette partie de mon livre... que j'avais différée intentionnellement... mais pas inutilement, je l'espère.  Cette partie me faisait un peu peur. "Je devrai sauter dans l'inconnu", pensais-je.

      J'aurai besoin d'inspiration, d'une inspiration divine, toute puissante...

      Il me faudra reprendre le fil d'Ariane, laissé quelque part dans la première partie. Reprendre l'explication avec le Document A, avec un sens nouveau, enrichi.

      C'était au printemps 1997, alors que ma maison était envahie d'araignées vertes, que je relevai la Reine du Sud dans l'Évangile de Matthieu. C'est à la même époque que je mis la main sur le livre de Henry Lincoln qui traitait de Rennes-le-Château, la Reine du Sud de la France... je répète tout cela, comme un mantra.

      Pendant une semaine entière, le document me hanta.

 

 

 

 

 

 

 

Document A

(Fig.7.1)

1Voir: "Le TAROT' de Lise Bouchard,  éditions ARCANES. (Collection)

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       L'auteur en avait extrait un premier sens, en lisant les lettres grecques figurant en bordure; le menant au "ET IN ARCADIA EGO", qu'il traduisait par "Même moi... en Arcadie".

       C'était intrigant, amusant certes, mais il me semblait que cette phrase recelait une plus importante signification.

       L'historique du Document est incertain. Il apparaît qu'il aurait été gravé à l'endos de la dalle funéraire de Marie de Nègre d'Ables, Dame de Hautpoul, épouse du Marquis de Blanchefort, Seigneur de Rennes-le-Château. ( Document E)

      "Cette noble dame s'éteignit le 17 janvier 1781", peut-on lire dans "Rennes-le-Château". "Il y avait une autre pierre où était son épitaphe. L'abbé Saunière transporte ces deux pierres à l'extrémité du cimetière, et poli patiemment la stèle pour en effacer les inscriptions, mais elle avait, semble-t-il été relevée par les archéologues qui en publient plus tard la reproduction dans le "Bulletin de la société d'études scientifiques de l'Aude".

SOLUTION DU DOCUMENT A

J'avais trouvé initialement que le "P-S" du sommet du Document A, révélait les initiales de la "Pierre de Sion", cette pierre représentant la Reine Schéba, reliée

 2 Bulletin de la société d'études scientifiques de l'Aude. Page 75 (Décaillas)

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occultement à la construction du Temple de Salomon.

           "Il y a plus que Salomon", lisait-on dans Matthieu.

           La mystique maçonnique, inspirée par la construction du Temple de Salomon, se retrouvait présente dans plusieurs documents, par le dessin des trois petits points, ainsi que par l'utilisation pour la construction et le décryptage des documents, du compas, de la règle et de l'équerre, les trois symboles maçonniques par excellence.

          Après un remue-méninges qui dura une semaine, je me levai une nuit avec la solution de l'énigme.

          Le "P-S", c'est la "Pierre de Sion".

           Ensuite, j'allai à la colonne de droite. Les quatre premières lettres se traduisaient ainsi                                                A= a
                                                       
D= d (D est le delta grec, le D)

                                                       I= i

                                                      += t

qui formaient cette première phrase pas du tout conventionnelle mais néanmoins inspirante:

                                  "PIERRE DE SION A DIT"

         En revenant à la colonne de gauche:

                                                                   E
                                                                   T
                                                                    I
                                                                   N
                                                                   A

                                                               P  +  C

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‘’ET IN A + PX, pouvait indiquer ‘’Et in arc’’1, en utilisant les lettres dans leur entendement grec comme l'avait indiqué Lincoln, ( P= R  X= C), mais cela pouvait dire aussi tout autre chose.

En gardant aux lettres leur sens latin, cela pouvait devenir, dans l'ordre de leur apparition sur le Document A, ET IN APX... ou "EN APEX" en français. Et puis, en retournant à la colonne de droite, cette fois-ci, en gardant aux lettres leur affiliation grecque, je pouvais y lire "ΑΕΓΩ", , l'AEGO grec... ou tout à fait autre chose... de complètement surprenant.

A devenait ALPHA

E devenait  EST

Γ  représentait par sa forme l’ANGLE DROIT

Ω indiquait l'OMÉGA

         Le message semblait fantastique : " PIERRE DE SION A DIT: EN APEX ALPHA EST À ANGLE DROIT D'OMÉGA!’’

         Les lettres latines et grecques m'emmenaient à cette phrase française... à saveur scientifique ! Au comble de l'étonnement, l'ARC devenait l'APeX…(Voir Annexe 2A)

        Je ne soupçonnais pas où cette phrase voulait me conduire. C’était très excitant !

       Je savais que l'Apex nommait le sommet d'un triangle, d'une pyramide ou d'une montagne, mais mon dictionnaire m'indiquait en plus du sens commun, un autre sens.

1 Je retrouvais ici un des mots reliés à la symbolique de la Reine du Sud. (Marche, Arche, Arc)

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     l‘APEX était le point de l'espace vers lequel "notre Système solaire se dirigeait... à 20 kilomètres seconde"!

        Le Document A me propulsait vers les étoiles.

        L’Alpha et l'Oméga identifiées à Jésus, se retrouvaient, elles aussi dans ces étoiles sur le chemin de l'Apex.

       Nous allions donc quelque part ! Vers l'APEX, et nous y allions à 20 kilomètres, seconde. Ce n'est pas la vitesse de la lumière... mais nous étions en route. C'était prouvé.

       Ce point Apex, je l'appris plus tard, se situait quelque part dans la constellation d'HERCULE, constellation de l'hémisphère Nord, visible à la mi-juin.

       C'était une immense constellation très pâle, sans aucune étoile vraiment lumineuse.

       Je replongeais dans mon manuel d'astronomie.

       Ce qui était intrigant aussi, c'est que je retrouvais ce mystère en rapport avec la constellation d'Hercule, au moment même où le Héros refaisait surface au cinéma et à la télévision. Il n'y en avait que pour Hercule et sa mythologie!

       Décidément c'était dans l'air du temps.

       J'avais mon livre d'astronomie en main et puisque le point Apex n'était pas indiqué, je le plaçai à l'Ouest, vers M 13. (Fig. 7.2 A)

      C'est là que je commis ma première erreur. La situation du point Apex n'est pas une information facilement accessible c'est pourquoi je l'avais situé, ignorance oblige, là où se trouve l'Amas d'Hercule, une des plus belles nébuleuses au ciel d’été.

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(fig.7.2)

(fig.7.2.b)

 

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