Frontispice...........................................................................................................page 1 Index....................................................................................................................page 2 Avant-propos......................................................................................................page
3 Première partie: Tous les
chemins mènent à Rennes.................................page
10
Chapitre 1 - La Reine du Sud............................................................page
11
Chapitre 2: En passant par la Lorraine
...........................................page
28
Chapitre 3: Le Verbe joue avec les nombres .................................page
47
Deuxième partie: Rennes-le-Château............................................................page
66
Chapitre 4: La clé de l'armoire à clé..................................................page
67
Chapitre 5: La Rennes du Sud dévoilée..........................................page
87
Chapitre 6: L'énigmatique secret des lieux.....................................page
122
Troisième partie:
Le Mystère de l'écriture des Étoiles..................................page
148
Chapitre 7:Et In Arcadia Ego..............................................................page
149
Chapitre 8: La Pierre d'angle de Sion...............................................page
167
Chapitre 9: La Jérusalem Céleste en vue.........................................page
193
Quatrième partie:
D'autres mystères ..............................................................page
207
Chapitre 10: Peut-on trouver en bas ce qui est en haut?...............page
208
Chapitre 11: Le Carré Sator et sa suite ..........................................page
251
Conclusion..........................................................................................................page
265
J'ai
mis un certain temps avant d'écrire ce livre.
Aucune raison objective ne m'y obligeait sauf que dès que je mettais mon
projet de côté, il revenait me hanter, jour après jour. A part les objections familiales dues au temps qu'il me faudrait y consacrer, à cette concentration qui allait immanquablement m'isoler, il y avait mon amour pour l'arbre.
Valait-il
la peine d'abattre des arbres pour faire paraître ce livre?
N'y avait-il pas suffisamment d'écrits publiés chaque jour, pour que
j'y rajoute le mien?
Ce
projet m'était venu suite à la rencontre, au fil de mes lectures, d'une série
d'énigmes qui devait se solder par l'interprétation d'une phrase enveloppée
de mystère. Un jour, au plus profond de mon hésitation, j'avais alors le titre provisoire de "J'ai trouvé la Jérusalem céleste", je demandai au ciel un signe, un signe sans équivoque, qui Je me voyais à un cap de ma vie, où faire ou ne pas faire était égal. J'avais atteint un certain détachement. La preuve en est que moins d'une semaine avant le début de la rédaction de ce livre, j'avais jeté aux ordures, près de trois cents pages de notes qui auraient pu me servir aujourd'hui. Mais c'était l'épreuve ultime, la preuve, le prix à payer, pour passer des archives à la vision, un saut dans l'inconnu, qu'il me fallait faire. Ce jour-là était décisif, j'avais lancé mon ultimatum au ciel. Ainsi donc, après mon circuit d'activités habituelles, je fis une halte chez un bouquiniste où j'avais l'habitude d'aller. Après quelques secondes de tâtonnement, comme si mes doigts savaient mieux que moi ce qu'ils cherchaient, je mis la main sur un livre - en français - ce qui est rare dans ce quartier de la ville; un vieux livre rouge, doré sur tranche, au titre évocateur de "La Tour du Preux", de la bibliothèque du XX ième siècle, publié chez Casterman, écrit par Émilie Carpentier. Un livre des années 1800. La première illustration du premier chapitre représentait un homme marchant sur une route ascendante circulaire, besace et bâton en main. Était-ce l'Ermite du Tarot? Il venait de passer la croix des chemins et la table de dolmens et se dirigeait vers un piton rocheux, au sommet duquel siégeait un château. Je commençai à le feuilleter. Il y figurait XXIII chapitres, dont certains, aux noms très évocateurs. XIV: Aide-toi le ciel t'aidera XVI: Encore un ami XX: Comment on flaira un grand mystère XXI: Conspiration d'honnêtes gens XXII: La Saint-Jean XXIII: La main de Dieu Et voilà que le signe m'apparut. J'achetai le livre et l'emportai chez-moi. Le signe, c'était une carte qui servait de signet. et qui devait sûrement être là depuis les années cinquante. Avec écrit en noir sur beige: "JÉRUSALEM" "ANNÉE SAINTE 1950" En dessous, il y avait une croix faite de petites lamelles de bois sur laquelle était posée une couronne d'épines, le tout entouré de minuscules fleurs séchées jaunes et mauves et de feuilles de cèdres. C'était plus que j'espérais. Le ciel était descendu jusqu'à moi pour m'apporter mon signe. "BOIS DE GETHSÉMANI" "FLEURS DE TERRE SAINTE" "Souvenir de pèlerinage en TERRE-SAINTE, posé sur le Saint-Sépulcre." D. Jodoin ptre. C'était mon signe, il ne pouvait y en avoir de meilleur. Le voyage du père Jodoin à Jérusalem, en 1950. Quarante-huit ans après, il remplissait son oeuvre de "signe".
Le "Bois de
Gethsémani"; c'était une histoire de bois et d'arbre. Je cherchai dans l'évangile de Matthieu, ce qui s'était passé exactement... au
jardin. complétude. On ne pouvait être plus gâté. Je gardai la carte comme le signe tangible de l'intervention du ciel, dans ma vie. Mais tout restait à faire. Et comme pour me montrer que ça n'allait pas aller de soi, l'adversité commença. Dès que je me mis sérieusement à l'écriture, les écoles tombèrent en grève. Ainsi deux adolescentes se retrouvaient à la maison avec... rien à faire. Puis vint le congé de Noël, et, vers le 6 janvier, survint une tempête de verglas à tout casser; à certains endroits, cent millimètres, un désastre national, jamais vu dans l'histoire climatique du Canada. Ainsi, une grande partie du Québec et de l'Ontario devinrent des zones sinistrées, privées d'électricité, à certains endroits, pour plus d'un mois. En plein hiver. Des millions d'arbres furent endommagés, brisés, éventrés, s'écrasant sur les maisons, les fils électriques, les routes. De grands pylônes tombaient en cascade, et l'effet domino en entraînaient, des centaines d'autres dans leur chute. Pendant ces jours de panne, des milliers d'arbres furent brûlés pour réchauffer ces pauvres malheureuses victimes du verglas. Ici, autour de nous, le paysage était féerique et désolant. Les arbres verglacés, penchés jusqu'au sol, d'un instant à l'autre menaçaient de se briser sous le poids ruisselant de la glace. C'était décidément une histoire d'arbres. Comme pour m'enseigner la vanité de mes hésitations. Et puis, la vie reprit son cours. Comment définir ce livre, pour le lecteur qui commence par le début? Ce livre est un récit synchronistique menant à la découverte des plus étonnants mystères. Tout au long, la Synchronicité me guida, pas à pas, me faisant prendre des sentiers des plus inusités. Pour ce faire, je dus mettre ma rationalité de côté et laisser libre cours à la divine guidance. Ce n'est pas un livre mystique mais les sujets mystiques furent les jalons de ce livre. Qu'est-ce donc que cette Synchronicité? Après n'avoir trouvé aucune définition satisfaisante, je compris dans un Eureka qu'elle était tout simplement le langage intelligible de l'Univers. Oui! L'Univers me parle, il agence ses mots et en fait des guirlandes de métaphores et de mystères. 'L'Univers est magique, mystérieux, impénétrable, se laissant parfois saisir un instant, puis dans l'instant saisi qui passe, il nous dépasse " "Ainsi, le mystère ne sera jamais tout à fait conquis". "Nous sommes des êtres lumineux" disait Don Juan à Carlos Castaneda. "Nous sommes des êtres impénétrables lumineux et libres... " "L'homme qui voit, perçoit l'élasticité de ce monde flottant et passe au travers sans émousser son pouvoir... Celui qui voit, aime, c'est tout. "1 Chris Caron, mai 2000. 1 "Castaneda, la voie du guerrier". De B. Duban et M. Marguerite. Éd. Trédaniel
Le "SIGNE"... qui présida à l'écriture de ce livre. |
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