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Dans les chapitres précédents, nous avons examiné les propriétés des différents signes du Zodiaque par groupes anatomiques, de manière à permettre de les bien mémoriser. Il est indispensable de se familiariser avec les propriétés de base de ces signes, ainsi qu'avec celles des planètes ; il est d'ailleurs impossible de progresser dans l'art d'établir un diagnostic d'après un thème à moins d'en avoir une parfaite connaissance.
L'étudiant devrait également assimiler parfaitement la science des progressions, car il devra pouvoir en utiliser couramment les différentes phases avant de devenir compétent en diagnostic et de savoir interpréter le message des astres, selon leurs positions ou aspects. Il est essentiel qu'il comprenne le tempérament et le caractère du malade pour pouvoir établir avec certitude le diagnostic de sa maladie.
Il est aussi indispensable qu'il établisse le diagnostic lui-même pour trouver la clé des affections et la raison des déficiences du malade ; de rechercher si ce trouble est organique ou si, au contraire, le malade a violé en quelque façon les lois de la nature. A quoi sert-il d'identifier telle maladie indiquée dans le thème si l'on ne peut pas montrer au malade de quelle manière il contrevient aux lois naturelles ? Dans neuf cas sur dix, la maladie provient d'une mauvaise façon de vivre, et le faire comprendre au patient revient à le guérir. En premier lieu, il faut pouvoir déterminer et éliminer la cause et, ceci étant fait, la guérison suivra tout naturellement.
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Le secret du succès du thérapeute résidera dans le fait qu'il ne devra jamais, s'il peut l'éviter, indiquer directement à son malade le trouble dont il est atteint. Il devra seulement se borner à donner son avis, à conseiller un traitement; quelquefois laisser entendre quelle pourrait bien être la cause du manque de santé; il pourra aussi recommander un régime et un mode de vie; expliquer pourquoi certaines habitudes devraient être abandonnées. Cette façon très diplomatique de traiter les malades deviendra la raison principale du succès du thérapeute. Il ne proférera jamais une parole de découragement ; n'enlèvera jamais l'espoir à celui qui souffre et quittera toujours la maison de son patient avec le sourire et une parole d'encouragement.
Les infractions à cette règle sont nombreuses, néanmoins, car il y a des docteurs, et ils ne sont nullement la minorité, qui se disent médecins et qui prédisent la mort et la nécessité de recourir à des opérations de diverses natures avant d'avoir réellement et sûrement diagnostiqué de quelle maladie il s'agit. Le pauvre malade est souvent condamné d'avance quand il tombe entre les mains de tels praticiens, car ceux-là mêmes dont il attendait un soulagement lui enlèvent tout espoir. Nous voulons donc essayer d'imprimer fortement dans l'esprit de nos étudiants qu'ils ne doivent jamais, à aucun moment, prédire la mort ; ne jamais dire non plus à un malade qu'il a des troubles cardiaques, qu'il est en danger de folie ou qu'il est atteint du terrible fléau si redouté, le cancer, car faire de telles affirmations équivaudrait à semer la panique. La peur a de pires effets sur la personne négative que la maladie par elle-même. Quatre-vingt-dix pour cent des malades ne le sont qu'à cause de mauvaises et dangereuses méthodes d'alimentation, par crainte, ou par suite du manque de volonté nécessaire pour résister aux tentations. En fait, la cause de toute maladie est une violation inconsciente des lois de la nature, qui peut très bien ne pas provenir de cette vie seulement mais d'une vie précédente et, par suite, révéler des faiblesses latentes chez le malade.
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Nous pouvons donc facilement comprendre, ainsi que nous le disions ci-dessus, que pour pouvoir efficacement aider le malade, le thérapeute doit connaître suffisamment la question pour pouvoir conseiller au patient une judicieuse règle de vie saine. Nous conseillons donc au lecteur d'étudier soigneusement et de mémoriser, si possible, les leçons d'astro-diagnostic qui précèdent et, également, de se familiariser avec la diététique, car si vous conseillez à un malade de changer son régime, il vous demandera ce qu'il doit manger.
On voit donc combien il est nécessaire d'avoir une connaissance judicieuse et sûre de la science de la vie saine.