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Chapitre
8 Table des Matières |
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Nous voici maintenant prêts à commencer le travail réel d'interprétation et de lecture d'un thème. Essayons tout d'abord de discerner ce que détermine le signe ascendant, car ceci nous donnera la clé des dispositions du malade.
L'ascendant donne la note dominante du baptême stellaire que tout être reçoit à sa naissance et qui l'influencera tout au long de sa vie physique. De cette empreinte des forces planétaires au moment de sa nativité dépendent les tendances de cet être.
Rappelez-vous que nous ne disons pas "ce qu'il sera fatalement", mais ses tendances, car l'homme a, en lui, le pouvoir de changer une grande partie des influences qui sont indiquées par son thème.
Le thème natal est le résultat des vies passées; il indique une certaine destinée probable Si l'être permet aux astres de le gouverner, il subit la fatalité, mais s'il est assez avisé, c'est lui qui gouvernera ses astres. L'ascendant indique les caractéristiques et les tendances générales qui sont latentes chez un être. C'est donc le premier point à étudier au début de l'établissement du diagnostic. Nous devons, ensuite, examiner ce qui se trouve aux quatre angles. S'ils sont dans des signes communs (Gémeaux, Vierge, Sagittaire ou Poisons), nous avons affaire à un malade qui réagira rapidement aux suggestions mais
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qui, bien qu'il écoute ce que lui dit le guérisseur et collabore avec lui en apparence, aura tendance à oublier de suivre les conseils qui lui auront été donnés, à cause de son indécision ou, disons mieux, de sa faiblesse de volonté due aux signes communs placés sur les angles de son thème.
Mais si l'ascendant et les quatre angles sont occupés par les quatre signes cardinaux (Bélier, Cancer, Balance, Capricorne), vous pouvez vous attendre à ce que votre patient collabore avec vous. Toutefois, si le Bélier est à l'ascendant, il faut lui laisser croire qu'il fait le travail lui-même. N'ordonnez jamais à un natif du Bélier de faire quelque chose mais, diplomatiquement, demandez-lui s'il ne pense pas que ce serait bon pour lui, car les personnes qui sont régies par ce signe détestent suivre les instructions qui leur sont imposées. Quand il aura décidé de se ranger à votre avis, il le fera alors impulsivement et à fond. Nous entendons souvent parler de gens qui suivent les ordonnances du médecin à la lettre et jusqu'à prendre une boîte entière de pilules en une seule fois. C'est le cas type du malade du Bélier. Il lui faut des résultats rapides, sinon il perd tout intérêt. Les natifs des signes cardinaux sont tout à fait d'accord, généralement, pour collaborer avec le thérapeute, et ils font également tout ce qu'ils peuvent pour surmonter la maladie.
Les natifs des signes fixes (Taureau, Lion, Scorpion et Verseau) sont routiniers, c'est-à-dire qu'ils sont tellement "fixes" que lorsqu'ils suivent une ornière ou prennent une habitude, ils sont très difficiles à diriger par le guérisseur. Ils tiennent avec ténacité à cette habitude qui est peut être à la base du déséquilibre qui a occasionné la maladie. Ces natifs ont l'habitude de prendre de grandes déterminations et quand ils sont ainsi mis en branle, ils coopèrent à fond avec le thérapeute. Les gens du Taureau et du Scorpion font souvent preuve d'un caractère entêté qui est dur à combattre, et ils sont généralement si craintifs que le guérisseur doit faire très attention à ses suggestions en leur présence. Il doit toujours être très optimiste et donner de l'espoir.
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Le thérapeute devrait se familiariser avec le tempérament et la disposition de chaque signe et comprendre que si le maître du signe est mal aspecté, ou si des planètes maléfiques sont dans le signe, la réaction sera tout à fait différente que lorsque les meilleurs cotés du signe ont tendance à s'exprimer Il faut se rappeler que le natif du Lion bien aspecté, magnanime, jovial, optimiste et aimant, est un être très différent de celui de ce même Lion sous de mauvais influx et qui, à l'inverse, est chagrin, rancunier, batailleur et entêté. Nous pouvons, de même, nous trouver en face de deux personnes totalement dissemblables et pourtant régies par le même signe. Etudions donc très attentivement les signes et leurs maîtres. Notons aussi, très méticuleusement, les aspects présentés par le maître de l'ascendant, car cette planète est généralement celle qui gouverne la vie et qui a une grande influence sur le sujet.
Le pas suivant nous conduit à l'étude du mental. Si celui-ci est faible, le travail du guérisseur est beaucoup plus difficile, car dans le mental de l'homme réside le pouvoir qui peut être utilisé pour avoir raison de la maladie. Un Mercure fort et bien aspecté orientera un homme vers une façon de vivre sûre et saine, et une telle personne ne tend pas à succomber à la maladie. A l'inverse, un Mercure dissonant expose souvent à la tentation. Si donc le corps du désir est fort et le mental faible, le malade n'aura probablement pas la volonté de collaborer avec le guérisseur. De ce qui précède, nous devons déduire qu'il faut que ce dernier étudie le thème très soigneusement, de façon à y découvrir les tendances latentes de son malade. Quand il les a découvertes, il peut ensuite remonter aux causes premières. Rappelez-vous que tout dans la vie a une cause première et que, pour avoir une compréhension complète d'un cas, il faut toujours remonter aux origines.