PAGE 53

CHAPITRE 8 - SUGGESTIONS ET CONSEILS AUX THÉRAPEUTES

1. JAMAIS, AU GRAND JAMAIS, ne prédire le moment de sa mort à votre malade ; que le lecteur se le répète et se le grave profondément dans l'esprit. Si vous prédisez sa mort à un malade, vous pouvez devenir son meurtrier et vous serez, devant Dieu, responsable d'une grande faute. Un vieil adage dit: "Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir". Aussi forts que soient les aspects contraires dans un thème, la divine Providence peut toujours y porter secours, et des périodes très critiques peuvent être franchies si l'aide nécessaire est apportée.

2. La Loi ne permet pas à un guérisseur de diagnostiquer les maladies, seul un médecin patenté peut le faire.

3. Un thérapeute avisé ne discutera jamais de maladie avec son malade, pas plus qu'il ne devra l'informer directement de son état. Il gardera pour lui, à des fins de guérison, ce qu'il aura pu découvrir.

4. Il devra en tout temps s'efforcer de bannir l'idée de maladie du mental du patient et, avant de le quitter, lui laissera toujours une idée plaisante qui soit de nature à l'aider. Riez et plaisantez avec lui, quittez-le toujours avec le sourire, la gaieté est un puissant facteur de guérison qui accomplit la moitié du travail.

5. Ayez soin de ne pas poser la question: "Comment vous sentez-vous?" Ceci a

PAGE 54

tendance à ramener le malade à penser à son état physique, ce qu'il ferait mieux d'oublier.

Que vos premiers mots quand vous l'approchez soient : "Quelle belle journée!" ou "Oh! comme vous avez bonne mine!" ou "Oh! bonjour, je suis heureux de vous voir!". N'importe quelle formule sera bonne, pourvu qu'elle exprime un contentement et aide le malade à oublier sa douleur.

Ne jamais discuter de son thème avec un malade; s'il insiste, néanmoins, faites seulement des suggestions encourageantes, mais ne lui parlez jamais d'une crise prochaine.

6. Les gens malades ont souvent un désir morbide de sonder l'avenir, de connaître les crises imminentes ou de savoir le moment de leur mort, spécialement s'ils ont des connaissances en astrologie. Le guérisseur devrait demander à son malade de cesser d'étudier son thème tandis qu'il le soigne. Autrement, il s'apercevra que beaucoup de suggestions négatives découlant de cette étude naîtront dans la pensée du malade et feront obstacle à la guérison.

Tout comme il y a des lignes de force entre deux pôles d'un aimant, les tempéraments ont un coté positif et un négatif. Le corps humain est un aimant puissant exprimant les deux polarités. Un malade exprime le côté négatif de sa nature, et le thérapeute peut et doit, s'il est efficace, exprimer le côté positif, auquel le malade réagira très rapidement, et la guérison suivra. Il est donc indispensable que le guérisseur soit positif et joyeux dans la chambre de son malade.

7. Quand un homme est malade, son pouvoir de résistance est amoindri et il est très sensible aux influences extérieures. A ce moment-là, les courants du corps vital sont tournés vers le dedans et il est enclin à attirer à lui les pensées et le magnétisme des autres qui, s'ils sont négatifs, auront un effet néfaste sur lui. Quand un homme est en bonne santé, les éthers de son corps vital irradient vers l'extérieur et empêchent les éléments négatifs de pénétrer, en même temps qu'ils rejettent les impuretés.

8. En tout malade, le pouvoir de résistance est amoindri et, par conséquent, les

PAGE 55

vibrations du guérisseur lui font plus d'effet qu'à un autre moment. Son influence est donc puissante, pour le bien comme pour le mal. Si les pensées du guérisseur sont impures, si sa vie n'est pas nette, alors son action sur le malade ne sera pas bonne. Il est donc nécessaire que le guérisseur vive une vie pure, sous peine de faire plus de mal que de bien.

9. Si le Saturne du thérapeute se trouve dans l'ascendant ou dans la sixième maison du patient, il a peu de chance d'aider ce dernier.

10. Un thérapeute avec le Soleil dans le Scorpion ou ayant ce signe à l'ascendant a généralement du succès .

11. Le Soleil dans un des signes de feu donne un bon pouvoir guérisseur et, également, une puissance plus grande pour la guérison des maladies de ces signes que n'en possèdent les autres.

12. Les gens qui naissent avec des signes communs sur les angles ou avec le Soleil dans un des signes communs, font de bons gardes-malades. Ils ont le pouvoir de calmer les patients et apportent une influence apaisante dans leur chambre.

13. Quand Saturne est à l'origine d'une affection, la peau est souvent très sèche et la vitalité basse. Frottez vivement la peau avec des gants de crin, de façon à stimuler la circulation.

14. Les gens ayant la Vierge à l'ascendant ou le Soleil dans ce signe font de bons gardes-malades.

15. Pour calmer un malade qui a un Mars mal aspecté, il est bon de choisir une heure de Saturne pour le traiter.

16. Les personnes ayant Saturne en sixième maison réussissent rarement dans l'art de guérir.

17. Quand le malade a des troubles nerveux, Mars n'ayant toutefois pas de mauvais aspects, il est recommandé de profiter d'une heure solaire ou martienne pour donner des soins manuels ou autres.

18. Quand la Lune augmente en force, c'est-à-dire, entre la nouvelle et la pleine

PAGE 56

Lune, les stimulants agissent davantage et les sédatifs beaucoup moins.

19. Les stimulants ont peu d'effet quand la Lune est en conjonction à Saturne, mais quand elle est en conjonction à Mars, spécialement s'il exerce une forte influence dans le thème ou dans le signe du Bélier, le thérapeute doit les administrer avec beaucoup de prudence.

 

divers   Chapitre 9
Table des Matières