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THÈME No 1 - (Ce thème est celui de Madame Heindel)
Sexe féminin, naissance le 27 janvier 1865 à 17 h 15 - D.L.P. 16 août 1864
Au lieu de nous servir de ce thème pour le diagnostic de la maladie, nous allons l'utiliser pour donner des directives dans l'art d'interpréter les progressions et de se former une opinion sur la crise et la durée de la maladie.
Nous trouvons le signe fixe du Lion à l'ascendant avec les signes cardinaux du Bélier et de la Balance, respectivement sur les dixième et quatrième pointes, alors que les signes fixes du Taureau et du Scorpion sont interceptés. Dans ce thème, nous avons deux gouverneurs: le maître de l'ascendant, le Soleil, qui se trouve en chute dans le Verseau et près de la pointe de la septième maison, et Mars, le dynamique, qui est le maître de la dixième maison, placé sur la pointe de la onzième maison, dans un degré critique du signe des Gémeaux. Mars est en sextile à Neptune dans la neuvième maison et en trigone avec le Soleil en sixième maison.
Ce sont donc le Soleil et Mars qui auront une influence déterminante sur la vie de cette personne. Maintenant, cherchons les aspects dissonants qui sont à l'origine de la maladie qu'elle a contractée. Nous trouvons
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tout d'abord Jupiter qui régit la circulation artérielle dans son propre signe du Sagittaire, en cinquième maison, en carré à Vénus qui régit la circulation veineuse et qui se trouve en exaltation dans le signe d'eau des Poissons en huitième maison. Jupiter est en opposition à Uranus dans le signe des Gémeaux et en onzième maison. Vénus est aussi en carré à Uranus. Voyons maintenant ce qu'indiquent ces dissonances situées dans des signes communs. Nous avons rencontré des indications similaires dans les thèmes de sujets atteints de tuberculose pulmonaire. Vénus et Jupiter tous deux forts dans leurs signes et mal aspectés par Uranus, cette dernière planète située dans les Gémeaux qui régissent les poumons, viendront entraver l'oxygénation et donneront une tendance à la toux et aux rhumes. Le 21 janvier 1909, cette personne a contracté un gros rhume, lequel a dégénéré en double pneumonie. La date de lecture des progressions (en abrégé D.L.P.), calculée comme indiqué à la page 327 du "Message des Astres", est le 16 août 1864.
Nous suivrons la progression des planètes à partir du 16 août 1908, année correspondant à la ligne du 12 mars dans l'éphéméride de 1865. En ajoutant à ces positions la distance parcourue par les principales planètes dans leur course pendant cinq mois, nous trouvons qu'en janvier 1909, le Soleil progressé est à 22 degrés 22' des Poissons; la Lune à 27 degrés 28' de la Vierge; Mars à 21 degrés des Gémeaux; Jupiter à 27 degrés 19' du Sagittaire; Vénus à 7 degrés 50' du Taureau; Mercure à 17 degrés 16' des Poissons.
Pour juger de la nature de la maladie, nous devons maintenant examiner quels aspects existent entre les planètes du thème et celles progressées, se rapportant à la faiblesse organique des poumons et à la mauvaise circulation sanguine indiquée dans le thème natal. Cherchons tout d'abord les mauvais aspects planétaires dans les signes communs, et nous verrons que le Soleil a progressé jusqu'à former une conjonction avec Vénus natale dans les Poissons, en carré à Jupiter natal. Mars, lui, a progressé jusqu'à l'opposition à
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Jupiter natal et forme un carré avec le Soleil progressé. Nous voyons aussi la Lune progressée en carré à Uranus natal dans le signe des Gémeaux, régissant les poumons.
Les aspects ci-dessus des planètes progressées par rapport au thème natal indiquent une très forte influence néfaste d'autant plus qu'elle a lieu dans des signes communs.
Il y a trois points qui doivent être pris en considération dans l'interprétation d'un horoscope: le thème natal qui représente le cadran de l'horloge et dont les planètes en progression sont les aiguilles; les transits journaliers et les nouvelles et pleines Lunes peuvent être comparés à l'aiguille des minutes qui indique l'heure exacte. Les aspects des progressions n'agissent qu'en présence d'un facteur déterminant. Les transits agissent comme l'allumette qui met le feu à l'amorce, et la Lune en transit, avec ses aspects et ses lunaisons, est l'indicateur du temps. Le 21 janvier 1909, nous voyons que la Lune était en conjonction avec le Soleil, soit une nouvelle Lune dans le signe du Verseau, en carré à Saturne natal dans le Scorpion en quatrième maison. Cette lunaison indique le jour où cette personne contractait d'abord le rhume qui dégénéra en pneumonie. Saturne natal se trouve en carré au Soleil, et la lunaison a naturellement intensifié l'affection. Cela seul n'aurait pas affecté les poumons, mais le Soleil progressé se trouve en conjonction avec Vénus natale dans la huitième maison et dans le signe d'eau des Poissons. Vénus est la planète dont la situation est la plus dissonante du thème: elle est en exaltation dans les Poissons, mais se trouve affectée par un carré de Jupiter et d'Uranus. Jupiter natal est aidé par le sextile à la Lune, et Uranus est en trigone à Saturne, ce qui atténuera la mauvaise influence de ces deux planètes, mais Vénus est affectée des deux côtés et n'a pas un seul bon aspect pour combattre le mal. Nous voyons aussi que Vénus a progressé jusqu'à 7Ý 50 du Taureau dans la dixième maison, venant en carré avec le Soleil natal. Les deux aspects contraires du Soleil dont la nature est chaude et inflammable ont été, dans ce cas, la cause déterminante de l'inflammation qui s'est produite
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dans les tissus capillaires des poumons.
Mais on peut se poser la question: pourquoi cette inflammation s'est-elle produite dans les poumons? Pourquoi pas dans la gorge ou aux pieds où se trouvent les planètes affectées ? Mais Mars, autre planète dont la nature est chaude et inflammable, a progressé jusqu'au vingt-et-unième degré des Gémeaux et formait un carré à Vénus natale et au Soleil progressé. Mars a donc été le point de concentration de la maladie.
Nous avons dit précédemment que la Lune était l'indicatrice de la période de la maladie et déterminait la crise. Nous allons donc remonter à l'origine, au moment où le rhume a été contracté, et observer quand la Lune a formé un carré avec l'endroit de la lunaison. Ceci s'est produit à minuit, le 27 janvier 1909, sept jours plus tard. La science médicale indique que les jours critiques sont les septième, quatorzième et vingt-et-unième. La Lune a une influence particulière sur l'être humain et indique le moment favorable au rétablissement.
Suivons la Lune en transit dans sa course et remarquons son influence: le 25, elle a atteint sa conjonction avec Vénus natale, le Soleil progressé et aussi l'opposition à la Lune montante qui était à 27Ý 28 de la Vierge. Ceci n'a pas apporté de grand changement, mais durant la nuit du 27 et à l'aube du 28, lorsque la Lune en transit est arrivée au carré de la précédente lunaison et à sa conjonction avec le milieu du ciel, le Noeud descendant, et Vénus progressée étant également en opposition à Saturne natal, ce fut presque la fin de cette personne. A une heure du matin, elle quitta son corps physique: elle s'est vue reposant sur le lit, et elle a eu pleinement conscience de ce danger au moment où les cris de l'infirmière qui la secouait l'ont ramenée à la vie.
La longueur de la maladie peut être déterminée par les signes dans lesquels se trouvent les planètes qui l'ont occasionnée. Si ce sont des signes fixes, la convalescence est lente; dans des signes cardinaux, la crise est forte, mais rapidement terminée. Il est bon de rechercher, dans tous les cas, les aspects de Mars et du
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Soleil natal. Si ces planètes sont bien situées et aspectées, comme ce fut le cas pour cette personne (Mars en trigone au Soleil) et si des signes fixes sont sur les angles, cela montre que le malade s'en sortira là où beaucoup d'autres, affectés de la même manière, n'auraient pas cette chance.
