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           A vrai dire et je le regrette, je ne me suis jamais rendue à Rennes-le-Château et pourtant, j'ai habité cette région de la France pendant plusieurs étés, dans l'Aude précisément. Pendant ces vacances, j'explorai bien sûr la région du Languedoc, c'est un coin de pays fascinant, et étrangement je ne réussis jamais à m'en approcher à plus de quelques kilomètres,  en direction du... "Saint Lieu".1

           J'y cherchais quelque chose, c'est certain... Et j'ai trouvé!

CURIOSITÉS A RENNES-LE-CHÂTEAU

           Revenons au Curé Béranger Saunière qui semblait avoir accès à un trésor fabuleux à tel point qu'il dépensa plusieurs millions de francs, à la restauration des différents édifices du village. Il fit aussi construire une somptueuse bibliothèque à laquelle il donna le nom de TOUR MAGDALA.

Ses fonds semblaient inépuisables.

II fit aussi refaire la décoration de l'église Marie-Madeleine, flanquant à l'entrée un diable cornu tenant au-dessus de sa tête... le bénitier!

Ce diable faisait un signe avec ses doigts crochus. Reliant le pouce à l'index, il annonçait un O.

A quoi ce O pouvait-il mener?

Ce pauvre diable, était-il un des gardiens du trésor? Ou le gardien du seuil d'une

1 Traduction libre de The Holy Place.

 

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loge tellurique? Quoi qu'il en soit, non loin de là, on pouvait voir sculptée dans la pierre un fauteuil; le "Fauteuil du diable", près de la Source du cercle.

           Étrangement... ici... tout près de chez moi, sur les rives de la rivière des Outaouais, j'ai découvert en quelque sorte l'antithèse du Fauteuil du diable. C'est le "Siège de Neptune". Je l'appelle ainsi. (Un, porte la queue fourchue, l'autre le trident!) Il est posté quelque part dans le prolongement de la plage Britannia, dans cette partie laissée sauvage. C'est un siège qui s'est formé dans le tronc d'un peuplier toujours vivant, qui fut pour ainsi dire sculpté par des blocs de glace géants au moment du dégel. Il a l'apparence d'un trône. Il fait face au désordre d'une plage marécageuse. À ses pieds se prosternent de longs troncs d'arbres élagués par le lavage incessant des eaux printanières et souvent, quand je suis en quête de paix, je vais m'y asseoir quelques instants, histoire de refaire le plein d'harmonie. (Voir Fig.5.3) La dernière fois que j'y suis allée, alors que j'enlevais quelques branches mortes pour le mettre en beauté pour la photo, un petit être noir et volatile est venu me piquer au talon. « Elle t'écrasera la tête et tu la meurtriras au talon…» Comme si cette allégorie allait de façon tout à fait incompréhensible, se servir de moi pour prendre corps.

              Reportons-nous au message trouvé dans le Document B. "Sabb a repéré un site, le site est surveillé par mandu cumara".

               Ce diable cornu de l'église Marie-Madeleine est-il mandu cumara ?

               Alice Bayley disait dans le Traité sur le feu cosmique,  qu'il y avait 7 cumaras.

Y a-il une relation entre ces Maîtres cosmiques et le mystère de Rennes ?

               Et ce O fait du pouce et l’index? Était-ce pour signifier le ‘Père O’ ? O pour Oméga ?
Confirmé par la Source du cercle, et la famille des Hautpoul très liée, semble-t-il, au

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         " LE SIÈGE DE NEPTUNE" paraissant sur la rive sud de la rivière des Outaouais.(fig.5.3)

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"L'ARBRE-PORTE" : un arbre parmi tant d'autres..dans le boisé de Britannia. (fig.5.4)

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mystère de Rennes. C est ce que nous verrons sous peu.

RENNES-LES-BAINS

               J'ai hésité quelques temps avant d'opter pour Rennes-le-Château, comme Reine du Sud; car "Rennes-les-Bains" est un peu plus au sud, mais au fil de mes lectures, j'en arrivai à la conclusion que Rennes-les-Bains étaient en quelque sorte l'extension du château de Rennes.

                Ce sont les bains de la reine, disent certains! "Bains doux", "Bains forts" et "Rennes-les-Bains" sont trois sources thermales découvertes bien avant l'invasion romaine et qui apportèrent à ce tout petit coin de pays sa prestigieuse renommée; à cause des eaux riches en minerai de fer. L'oxidation du fer dans les eaux de la Sais et de la Blanque a donné son nom au village Rennes-les-Bains. Rennes se disait jadis"  règne ; nom qui évoque la couleur rouge de ses eaux, de même racine étymologique que renard.

             En plus du fer, il y avait en quantité, de l'or, de l'argent, du jais et d'autres métaux précieux. On raconte que des grottes avoisinant Rennes-le-Château furent le lieu de myrifiques découvertes; on trouva même un lingot d'or, à ciel ouvert, dans une petite rivière non loin des Charbonnières.

             Cette région fut aussi reconnue comme l'un des fiefs Templiers du sud de la France de jadis. On peut apercevoir encore les vestiges d'une vieille Commanderie templière, au Bézu, petit village près des Charbonnières.                 

              Charbon... Schéba ! Rejoignant les premiers développements du début de ce livre,

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qui ne sont pas pour le lecteur, je l’espère, trop déroutants.
            Y avait-il autre chose ?

AU SCEAU DE L'ÉTRANGE

           Marie Denamaud, la bonne et bonne amie de l'Abbé Saunière, dira vers la fin de sa vie, qu'il y avait suffisamment de richesses à Rennes-le-Château, pour que les habitants du village puissent y vivre grassement pendant des siècles!

            Et pourtant, elle décédera dans la quasi-indigence et ne communiquera son secret à qui que ce soit.

              Or brute, or des Templiers, trésor du Temple de Jérusalem, nul ne peut dire positivement en quoi consistaient ces richesses.

               Dans "L'or des Templiers", Maurice Guiguand nous informe "que le 17 janvier, la
constellation de la Coupe ou du Vase, venait se poser au-dessus des Charbonnières".
1
                 
Il remarque aussi ces "têtes placées sous un même toit", qui à une date précise, et sous l'ardent soleil, transforme l'apparence de ces menhirs géants, et l'un d'eux, par sa forme, évoque le chiffre 17. ( J'ai eu la surprise de constater que le 17 janvier est en fait, 9 mois plein avant ma date de naissance... bref le moment possible de ma conception. Un autre hasard ! Un autre signe qui m'invite à poursuivre ce curieux itinéraire qui est le mien.)

            II y avait aussi, selon un livre d'Eugène Stublein publié en 1884, sur un menhir du

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Pla de las Brugos, une tête représentant le roi Dagobert avec, gravée en son endos, le Carré Sator.

           Et là-dessus, l'auteur de Rennes-le-Château nous raconte que le vieil abbé Boudet, personnage coloré de la région, aurait déplacé vers les années 1880, entre autre chose, un menhir anthropomorphe, pris au Pla de las Brugo.

           IL nous dit aussi que Boudet lui coupa la tête et la transporta à Rennes-les- Bains, où elle se trouve toujours; cimentée au mur du presbytère, et portant une inscription "désarmante" pour de Sède et éloquente pour moi.

           Cette inscription était: 'Statue détachée d'un menhir’.

            Quand j'ai lu le livre de Gérard de Sède, il y avait alors de nombreuses années que j'avais appris l'existence du menhir à tête de Dagobert, par "L'or des Templiers", où figure justement des dessins de Stublein de la Tête et du Carré Sator, faits en 1884. Alors, quand j'ai vu l'inscription "Statue détachée d'un menhir", j’ai compris qu'il s'agissait de la tête de Dagobert, et qu'elle fut scellée... et te Carré caché. Pourquoi?

              Il m'arriva par le passé, de rencontrer à plusieurs reprises le Carré Sator dans divers ouvrages à saveur ésotérique et il m'a toujours énormément fascinée; m'emmenant, il y a quelques années, à y trouver des développements très intéressants... me rejoignant, dont je parlerai à la fin de cet ouvrage. Ce qu'il y avait de particulier dans celui de las Brugos, c'est qu'il ne présentait pas la forme classique qu'on lui connait généralement. Certaines lettres grecques, d'autres latines rajoutaient à son mystère. Étaient-ce des erreurs voulues? Le Carré Sator est très ancien et selon mes plus récentes lectures, on pourrait en voir quelques spécimens dans des dessins mis à jours lors de fouilles archéologiques à

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Pompéï; dessins remontant à l'an 90 de l'Ère chrétienne.

            Le Carré Sator classique se compose de cinq mots. Sator, Arepo, Tenet, Opéra, Rotas ; les cinq mots du Carré sont des palindromes. Quant au centre, il présente la forme d'une croix écrivant le mot Tenet... Ce "Tenet" est étonnamment inscrit sur la devise du peintre Nicolas Poussin, directement relié au mystère de Rennes.

 Le Carré Sator dans sa forme classique... tel que trouvé à Pompeï et à Duro Europa. (fig.5.6)

 S   A   T   O  R 
 A   R   E   P   O
 T   E  N   E   T
 O   P  E   R   A
 R   O  T   A   S

Tête de Dagobert   trouvée lors de fouilles au Pla de las Brugos.
 
Dessins de Stublein publiés en 1884, figurant dans L'Or des Templiers
 
(Fig.5.5)

la tête de Dagobert gravée en   700 ap. J.C. sur un menhir du Pla de las Brugos à Rennes-le-Château.     Gravure au dos de la tête
    Saint Dagobert 651 à 679.   

                                             

© Copyright - Chris Caron 1995. Tous droits réservés.

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