L'ARCADIE ET LA LÉGENDE D'HERCULE

      L’Arcadie représentait cette contrée mythique, séjour de paix, où les bienheureux pouvaient jouir d'une nature toujours clémente et généreuse, d'où ces Bergers, contemplant la mort avec cette passive sérénité, si bien illustrée par Poussin.

       L'Arcadie, selon l’autre légende, était cette région de la Grèce où Hercule fut emmener à en détourner l'un des fleuves,  pour nettoyer les écuries du Roi Augias. Ce fut l'un de ses illustres Travaux.

       Hercule ¹naquit du dieu Zeus et d'Alcmène, une simple mortelle. Il fut le héros le plus populaire chez les Romains, malgré qu’il soit à l'origine un héros grec.

      Alcmène était l'épouse d'Amphitryon. Ils vivaient alors tous deux à Thèbes, une des deux capitales de la Grèce antique.

       Zeus désirait ardemment avoir un fils et croyant qu'Alcmène était la plus parfaite des mortelles, c'est sur elle qu'il fonda ses espoirs.

       Pendant qu'Amphitryon était parti faire la guerre, Zeus profitant de son absence pour en prendre l'apparence,  se glissa une nuit près d'Alcmène. De cette union naquit Héraclès et son jumeau Iphiclès. Mais Héra ne supportant pas les écarts de Zeus,  fit  naître le cousin Eurysthée,

¹ Dictionnaire de la Mythologie, par Odile Gandon.     Ed: Livre de Poche. Jeunesse.

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juste avant la naissance des Jumeaux . Ce qui eut pour conséquence qu’Eurysthée hérita du Royaume et devint celui à qui dorénavant Hercule se devait d'obéir.

     Mais Héra fit pire. Quelques mois après la naissance d'Alcide (le futur Héraclès), elle jetta dans le berceau des Jumeaux deux énormes serpents. Iphiclès se mit à hurler tandis que son frère Alcide, les étouffa de ses mains nues !

      Ainsi le surnomma-t-on Héraclès¹, que l'on traduit généralement par les "clés d'Héra" ou la "gloire d'Héra". Sa mythologie s’est rendue jusqu'à nous, grâce à ses illustres Travaux, dont le sixième, en Arcadie, aux écuries du Roi Augias.

        Certains auteurs n'ont pas été sans remarquer cette parenté entre l'Arcadie d'Hercule, et l’Aude. D'ailleurs Poussin reproduit dans son tableau "Les Bergers d'Arcadie", un lieu qui correspond en tous points à un site, à proximité d'Arques. Là où il y avait jusqu’à fort récemment, une tombe identique à celle figurant dans le tableau du Peintre, à la différence qu'il y manquait l'épitaphe, l'énigmatique "ET IN ARCADIA EGO".

        Autre aspect de la symbolique qui n'est pas le moindre, Hercule est lié d'une autre façon au "Et in Arcadia ego", car ‘’L’arc placé dans le ciel’’, se situe étonnamment dans la constellation d'Hercule, et c'est précisément cette phrase qui me le fit trouver! .

¹ Dans la symbolique, les serpents ont parfois le sens de clés.

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RENNES-LE-CHÂTEAU, UN LIEU SACRÉ?

          C'était cette question que se posait Henry Lincoln dans The Holy Place .¹

         Généralement les lieux sont sacrés parce qu'ils  présentent des conformités, veines, failles, sources, pierres, montagnes, qui en font des lieux de pouvoirs. Ou parce qu'ils témoignent de la venue d'un avatar ou de l'intervention du divin ou les trois. Ici, il semble que l'ancien Razès soit exceptionnel au sein des exceptions. La première raison, la majeure, l'universelle, c'est que Rennes-le-Château est sur le plan géographique, l'objet de cette prophétie du Christ annonçant la "relève de la Reine du Sud", énoncée il y a deux mille ans et faisant intervenir le très lointain passé en Isis et le très lointain avenir en... Isis Oméga.

Je crois profondément que si le Christ eut cette connaissance circulaire... de la Reine du Sud qui doit être relevée... (entité ayant dans son "rayon d'incarnations" la reine Schéba), certains lieux en rapport avec ce mystère en seraient infailliblement marqués... et qu'il en fut conscient. Qui plus est, il nous y mit sur la piste : "Si vous aviez un peu de foi," disait-il," vous diriez à ces montagnes ...venez ici et posez-vous

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là.' Et je rajouterais,"vous leur commanderiez de former un parfait pentacle...comme celui réunissant le Bézu, Blanchefort, Rennes-le-Château, Serre de Lauzet et la Soulane". N'est-ce pas? Un ‘’Pentacle’’ dont le centre est marqué par le lieu-dit, la Pique.

          Cette région est sacrée par ailleurs, à cause de la présence de "l'Étreinte de l'Homme mort", mystère archéologique inestimable. (J'ai très hâte qu’archéologues et  scientifiques se penchent sérieusement sur ce mystère.)

          Sacrée, sûrement aussi à cause de la découverte d'une des premières manifestations du Carré Sator gravé sur le menhir de Dagobert, et surtout, en ce qui me concerne, pour tout ce que j'ai pu découvrir à travers le Document A, et à ce qui en découla: "l'Écriture des Étoiles"... tiré du mystérieux "Et in Arcadia ego^’’.

         Cette région est si magique qu'il semble que le chercheur sincère n'en finira pas de trouver un trésor sous chacune des pierres qu'il soulève.

Ce que je remarquai aussi, en étudiant la carte où figure "l'Étreinte de l'Homme Mort", c'est que le "pied" de la "Femme", se retrouvait de façon tout à fait imprévue, au centre du Pentacle... justement surmonté de la Pique.

En Cabale hébraïque, le "pied", qui représente le "germe" de l'être humain puisqu'il en a justement la forme, est figuré par la lettre G, pour ‘’guimel’’.

           Étonnamment, c'est cette lettre que l’on retrouve au centre de "l'Étoile Flamboyante", dans les Temples maçonniques. ( Voir Fig.6.5) D'ailleurs, 

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cette étoile est  justement un pentacle !

           Un jour je fus invitée à visiter un Temple maçonnique et je pus constater la présence de cette configuration surmontant la chaise du Maître de la loge. J'en fus intriguée et par la suite je tentai d'en connaître le sens. Ce que j'ai trouvé dans les divers livres qui en traitent, revient sensiblement toujours à la même interprétation quasi-universelle de ce symbole. La signification du G révèle soit Dieu, God, et tous ses autres dérivés, Goth, Gut. Et aussi bien sûr, le Gamma, troisième lettre de l'alphabet grec, si chère aux Pythagoriciens; il représente par sa forme, l'équerre ! IL est l'équivalent du Guimel hébraïque. Mais je ne lus nulle part que ce G, ce Gamma, ce Guimel devait en fait représenter le "pied"... de la Femme de l'Homme mort… au lac du Paradis. Le pied de la VEUVE ! ( Voir Fig.6.6) Les Francs-maçons ne se nomment-ils pas eux-mêmes les "Fils de la Veuve’ ’ ? Reliant ainsi d'un ciment vénérable, la légende d'Hiram, le Temple de Salomon, la reine Schéba représentant cette "Veuve" dont Isis est l'universel Archétype, à Rennes-le-Château, tel que suggéré par les signes
maçonniques trouvés dans les divers documents provenant de Rennes. Faisant ainsi la paix peut-être... avec cette "pierre rejetée des bâtisseurs", qu'était Schéba... notre Reine du Sud!

          Schéba, cette "femme de savoir", incarne et représente cette "pierre rejetée". N'a-t-on pas depuis toujours mis la femme "sous le boisseau ‘’ ? Dans la Franc-maçonnerie tout comme dans la Tradition judéo-chrétienne et les autres religions qui en découlent, la femme ne fut-elle pas considérée comme appartenant à un sous-sexe, et mise à l'écart? Jésus fit sa part pour affranchir la femme, lui donner la place qu'elle doit occuper, mais les préjugés sont tenaces, surtout quand ils sont accrédités par une interprétation abusive de la Genèse...

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Cette attitude n’est malheureusement pas innocente et fut dictée par l'importance qu'on accordait à cette cosmogonie très intéressante par ailleurs, mais qui devenait entre les mains d'esprits dominateurs, un outil de manipulation incroyable...  

Qu'aurait-elle pu dire cette Genèse ? Pour ne pas être aussi lamentablement sexiste.

                                                              LA GENÈSE RECRÉÉE...

            "Dieu, après avoir créé en cinq temps tout ce que l'on sait, fit paraître une créature à son image et à sa ressemblance; il la créa "mâle et femelle"... cet état la rendait quasi-étemelle et presque parfaite. Dieu avait mis au centre de sa créature un jardin... qu'il nomma l'ADN¹ (EDEN); comme un arbre en qui était inscrit sa longévité et sa naturelle bonté. Dieu regarda son oeuvre et vit que cela était bon. Il donna à sa créature le
royaume de la nature et tout ce qu'elle contient et l'invita à reproduire son espèce. Fin du sixième jour... Au septième jour. Dieu se reposa. Le huitième jour survint avec un être malin, différemment intelligent, arrivant d'une autre sphère. Il se présenta sur terre avec ses compagnons, dans ce laboratoire divin. Il se prenait pour le Seigneur Dieu lui-même tant il croyait en à sa divine supériorité. Au huitième jour, alors que Dieu se reposait éternellement, il se dit en voyant la créature bisexuée "'séparons ce que Dieu a uni. Manipulons le génome de cet être innocent; combinons différemment les lettres du livre de la vie pour qu'en sorte deux êtres distincts; en transformant l'ADN en ADM (ADAM). Les Sciemmentistes créèrent ainsi un mâle et une femelle, tous deux distinctement séparés.

¹Acide désoxyribonucléique (double hélice) dont les échelons sont 4 bases azotés.

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           Faisant apparaître un arbre génétique complètement différent... Car, en brisant l'harmonieuse unité, quelque chose de totalement dissemblable devait surgir et ils en étaient conscients. Le mâle ADM hérita ainsi de certaines caractéristiques et certaines prédispositions génétiques et la femelle Elle, en acquit d'autres. Les Sciemmentistes voyant qu'ils avaient irrémédiablement dénaturé l’œuvre divine, s’apprêtaient à quitter la terre, craignant que ces créatures ne se reproduisent en nombre et répliquent indéfiniment leur nouveau code génétique altéré. Mais Dieu veillait... Son Esprit planait sur les eaux. Un jour ADM s'endormit et eut un songe. Une rencontre avec Dieu. Il se plaignait de se sentir seul même en présence d’Elle,  tirée de l'ADN primordial. Le Créateur savait le mal irréparable qu'on avait fait au jardin de l'ADN en réécrivant  le livre de la vie.  "Maintenant que l'humain est semblable à nous dans la connaissance du bien et du mal, cachons-lui l’arbre de vie, pour ne pas qu'il devienne à son tour immortel. Et puis, retirions-nous d'ici", dit le Seigneur Sciemmentiste avec ces sibilances de serpent; "nous avons fait notre oeuvre mauvaise sur la création de Dieu. Quittons sa vigne avant qu'il ne se fâche! Car dorénavant la femme enfantera dans la douleur et l'homme devra
cultiver fa terre puisqu'ils n'ont plus accès à l'arbre de vie, ni à son fruit d'immortalité. Et comme le caractère de ces mutants est dorénavant imprévisible, ils pourraient se retourner contre nous; car en peu de temps, ils auront le nombre pour eux. Quant au Créateur, nous lui dirons que c'est sa créature elle-même qui voulait goûter à cette génétique transformée.

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          Pour compenser ce tort ainsi causé à la femme et pour finir ce chapitre en beauté, j'aimerais offrir au lecteur ce passage du prophète Isaïe, qui s'adresse à Sion cette pierre, découverte au ciel dans la constellation d'Hercule, et que je vais sous peu vous présenter.

          "Lève-toi, O femme, répand de la lumière, car ta lumière a commencé à luire la Gloire de Dieu. Car voici que les ténèbres vont couvrir la terre, et une épaisse obscurité les nations, mais sur toi Yahveh a commencé à briller et sur toi se verra sa Gloire. Ainsi les peuples iront vers ta lumière, et les rois, vers la luminosité de tes premiers rayons, lève les yeux et vois... " Esaie 60:1 -4

(Fig.6.5)

L'Étoile flamboyante

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 Le G, le Gamma, le Guimel représenté par le "Pied" de la Femme au Lac du Paradis. Comme si la symbolique avait décidé de prendre corps... ici!            (Fig.6.6)

"Et le Temple de Dieu s'ouvrit dans le ciel, et l'Arche de son Alliance parut..."

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