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Sur son devant, il y avait une fente d'environ 40 centimètres qui pénétrait jusqu'à son coeur. Cette incision naturelle était entourée de l'écorce qui semblait y avoir sculptée de petits visages hideux. Son tronc avait été placardé de planches à différentes hauteurs; des marches pour y grimper. À vrai dire, il était franchement mal en point. Quoi qu'il en soit, un jour, vers la fin du printemps, ma bonne amie Carole me téléphone toute enthousiasmée; elle avait reçu en rêve la nuit précédente un imprévisible présent. Elle me dit: "Écoute Christine, j'ai fait un rêve extraordinaire la nuit dernière. Quelqu'un me remettait "la clé de l'armoire à clés". Je trouve l'idée très amusante ... mais je ne sais pas du tout quoi en faire. Tiens, si tu veux, je te la donne. Toi tu vas sûrement trouver. Fais-en un livre, un poème, une pièce de théâtre,» c'est à toi. Fais-en ce que tu veux"J'étais très surprise, je ne m'attendais pas à recevoir un cadeau aussi... étrange. Je l'acceptai. C'était tout un cadeau. À cette époque, je tenais un genre de journal quotidien que j'avais intitulé "L'Arbre-Porte, Archives du Temps circulaire". J'y consignai la "Clé". Comme cette amie avait appartenu à la Rose+Croix, je me dis que son cadeau ne devait pas être anodin."LA CLÉ DE L'ARMOIRE A CLÉS" me trotta dans la tête tout un été; c'était l'été 1996. Alors qu'un jour je me promenais dans le petit bois, j'arrivai tout naturellement à mon chêne et là juste à côté de la fente, je remarquai un gros clou. Un vieux clou rouillé, tourné un peu comme une vis, que je m'apprêtai sur le champ d'arracher. Ce fut difficile, l'arbre ne voulait pas lâcher, mais j'étais décidée et il céda. Mon pauvre arbre. Comme il me faisait pitié à voir; ses grosses branches, par endroit avaient été coupées, il était barbouillé de peinture et farci de clous. page 79 En arrachant le clou près de la serrure, "j'allumais". La clé de l'armoire à clés est un clou arraché à l'Arbre-Porte je l'ai dans ma poche c'est un cadeau de mon amie Cloutier Carole Mon amie Carole décéda quelques jours avant que j'entreprenne l'écriture de ce livre. Je veux croire qu'à un certain niveau, sa mission fut accomplie. J e mis le clou dans ma poche, et étrangement, un jour, il disparut. Alors j'allai en arracher un autre, car il y en avait des dizaines; et tous, chacun leur tour, disparaissaient... Je ne suis pas fétichiste, ça ne me dérangeait pas, sauf que, j'ai eu l'impression et cela n'est qu'une impression, mais, qu'est-ce qu'une impression? À chaque clou que j'arrachais, je libérais une âme qu'on avait occultement clouée à mon chêne. Et quand le clou disparaissait, c'est que l'âme s'était réincarnée ou avait passé sur un autre plan. Qui sait? Pour revenir au Document B, quand je vis le 43, en haut à gauche, je sus que le message m'était destiné. L'Arbre-Porte se représente ainsi: Le 4 est la "Porte" comme nous l'avons vu précédemment. Puisque le 4 était inscrit sur l'arbre, cela m'indiquait que c'était cet arbre précisément, page 80 qui était l'Arbre-Porte. Le 3 pouvait alors signifier Arbre, puisque en anglais "tree" et "three" sont des homophones. (Tree = arbre - three = trois) Quand à la serrure, la fente, elle était inscrite dans le dessin même du 4. ( voir Fig 4.3) Mon arbre était codé là, sur ce document, comme si je l'y avais moi-même placé. Ainsi, je commençai à prendre connaissance du texte latin. II faisait référence à un passage de l'Évangile, où les disciples se promenant avec Jésus dans un champ de blé, ceux-ci en cueillent un peu pour en manger. Je commençai à lire; "Et factum est cum in Sabbato secundo" que l'auteur avait traduit par "And it came to pass on the second Sabbat..." Dans ce "deuxième Sabbat"... moi j'y vis, le... deuxième dimanche de Pâques... et chose absolument extraordinaire... nous venions de le passer. "Ceci vint à passer... au deuxième dimanche de Pâques".1 Ceci. Quoi? Le sort jeté aux araignées? Le sort jeté, que je venais tout juste de conjurer? Vraiment , c'était un peu fort. Une de ces coïncidences préparées de mains de Maître. Ce qui était aussi très intriguant, c'est que le texte sous le 43, commençait par "Sabbat", ce qui me fit penser à... Schéba . Dans la même colonne, vis-à-vis en bas, je 1Traduction... TRÈS... libre de l'auteure. pouvais lire avec une lettre inversée, NICEBA...1 Nil Schéba... Schéba du Nil. ISIS.? Et puis, en tirant des traits à partir des petits points, j'obtenais une section triangulaire où je pouvais lire "CABAN, CEBA, BA, S". Je trouvais aussi, en excluant le triangle et certaines lettres; un message... en français. ( voir Fig.4.6) "SABB A REPÉRÉ UN SITE LE SIT È SURVÉIÉ PA MANDU CUMERA" Au total 43 lettres. II s'agissait de tirer des traits selon de petits points apparaissant sur le Document B. Des points inscrits par le codeur, les trois petits points... maçonniques, d'ailleurs. En traçant une autre diagonale en suivant les deux croix (+) (en quatrième et dixième ligne), je trouvais S-T-O-N et en remontant vers les trois petits points maçonniques de la première ligne, j'allais rejoindre le E manquant, complétant l'orthographe de STONE. D'ailleurs, l'angle du triangle formé par les trois petits points nous l'indiquait. Henry Lincoln, (auteur anglais) aurait dû voir STON quand il s'est penché sur le Document B; tout était là, mais il ne l'a pas remarqué... justement peut-être, parce que c'était de l'anglais. II aurait dû se souvenir de 1 Peter 2:6, " 1 am laying in Zion 1 a stone "..." À la fin des lignes, 11, 12, 13, 14, je découvrais la suite... SION. La Pierre de Sion. Elle était là, inscrite dans ce document 1 Zion, c'est en français, Sion. page 82 provenant de Rennes-le-Château. ( Fig.4.8 A)
STON . . . E Cette Pierre de Sion annoncée à plusieurs reprises dans la Bible, au moins deux fois dans l'Ancien Testament et trois fois dans le Nouveau, est généralement appliquée à Jésus... Mais, sans vouloir minimiser l'interprétation qu'on en fit, ceci n'excluant pas cela, je crus malgré tout que cette pierre" identifiait aussi la reine Schéba, la Reine du Sud, celle qui fut "rejetée" et qui doit être relevée. Sur la dernière ligne du document, on pouvait voir le N de STON partager quatre lettres ... On ne peut pas les manquer. écrivant encore Sion. J'avais donc trouvé la "pierre", et pour confirmer que c'était bien de STONE, "la pierre" dont il s'agissait, je découvrais en supplément, sous la diagonale où on pouvait voir (STO), les deux lettres manquantes, dans le N ( d'intro...) et le E ( de redis), complétant une page 83 autre fois le mot Stone, au-dessus de Blés. Document B (Fig.4.8 B) En voyant sous ce nouveau "stone" le mot "Blés", après un certain temps de réflexion, je réalisai soudainement que j'avais affaire ici, à la "pierre du moulin". La meule du meunier. Comme je me souvenais avoir vu sur la carte de l'Aude une petite localité près de Rennes-le-Château portant le nom de "Le Moulin", je ressortis ma carte pour l'examiner à nouveau. Il fallait que j'utilise ma loupe car ma photocopie n'était ni très claire ni assez grande pour voir apparaître le "Mystère" à première vue. Quand je la regardai très attentivement dans cet optique précis, je me mis à découvrir à mesure que mes yeux scrutaient la carte, me croirez-vous...? pas moins de 14 "LE MOULIN". dans cette minuscule région de l'Aude. En plus du nombre, tous ces "Moulins" offraient à mes yeux, des particularités étonnantes, rejoignant les autres développements découlant du Document A, trouvé à Rennes-le-Château... "Ils étaient TOUS à quelques millimètres près, à angle droit les uns des autres". C'était très existant de découvrir chacun de ces " Le Moulin"; de les voir se placer sur des cercles (trois ou quatre à la fois), ou sur des droites, ou à angle droit les uns des autres; laissant apparaître sur le papier cette imprévisible géométrie. Je ne sais pas si cela est dû au hasard, et quelle chance ces probabilités avaient de se présenter sur ma carte? D'ailleurs pourquoi autant de "Moulin" sur un si petit territoire? L'étrangeté, c'est qu'ils étaient tous partie de cette géométrie. Je suis même quasi-certaine que s'il y en a d'autres qui m'avaient échappé ou qui débordent sur des régions environnantes ne figurant pas ici, ils devraient aussi, comme suivant le principe d'une règle de mathématique occulte, s'insérer tout naturellement au sein de cet inextricable phénomène. Le mot "Moulin" vient du latin mola, qui veut dire "meule", la "pierre " du meunier. En revenant au Document B, en partant des trois petits points (.:) à côté du E, de la première ligne, et en plaçant la règle dans .e bon angle, je pus tracer un triangle équilatéral dont une des pointes se posait sur le E, la seconde sur la croix, (+ quatrième ligne) et la dernière sur le N de "ston" (quatorzième ligne), triangle où chacun des côtés mesurait sur le document, 7 centimètres. 7 7 7 . Ce nombre est généralement attribué au Grand Monarque. (Voir Fig.4.9) Puisqu'on pouvait écrire "stone" aussi, en partant de la diagonale pour STO, et trouver juste au-dessous du O, le N, en "intro" et le E en "Redis" au-dessus de "blés", était-ce une façon d'indiquer que... la "Pierre", la meule du Moulin à blés, cachait un fabuleux secret? Ou un trésor? Ou tout au moins, quelque chose de complètement inusité, surprenant page 85 Le triangle 777 Document B (Fig. 4.9) ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ extraordinaire, comme ces "14 moulins" semblent me l'indiquer. Si tel est le cas, quelqu'un va trouver... (En fait, pour ceux que cela concerne, BLÉS en anglais est Wheat et non pas Corn.) Une autre bizarrerie m'est apparue, mais celle-ci me concerne de plus près. En trouvant ce premier message, cette première phrase, en bordure du Document B: "Sabb a repéré un site" trois lettres s'inséraient directement à la suite , "TXT ; identifiant ainsi le site (voir Fig.4.6). Eh bien, une autre coïncidence? ces trois lettres sont étrangement l'image qu'ont pris trois arbres, que je vois de ma chambre... en direction de l'Arbre-Porte. En fait, page 86 la barre transversale des trois lettres est constituée artificiellement par une des branches maîtresses de "l'Arbre -Porte". Comme si, mystérieusement, ceci se reliait occultement à cela, tel un pont invisible existant entre cette mystérieuse région de France et ce petit boisé d'Ottawa... Quoi qu'il en soit, ces analogies font pour ainsi dire partie d'un plus grand mystère et ne seront jamais complètement expliquées. D'autres questions plus pragmatiques devaient surgir alors en mon esprit. Que voulait donc dire ce triangle de 7 centimètres de côté? Pourquoi y avait il précisément 43 lettres au message du Document B; les autres devant être laissées? Pourquoi la Pierre (Stone) devenait-elle la "Meule du Meunier"? Pourquoi était-ce la ligne "+STO+N" qui formait avec (.:) le E, le triangle 7773? Avait-il une valeur numérique dans l'insondable mystère de la géographique de Rennes? Pourquoi les lettres manquantes de "STO" (NE) se trouvaient-elles sur les mêmes lignes, que le mot "trésor" dans le message trouvé par Lincoln? »A Dagobert II Roi et à Sion est ce trésor et il est la mort". (Message décrypté par Lincoln, paraissant dans les lettres surhaussées du Document B). (En mettant une règle au-dessus des lettres, on peut voir y apparaître ce message.) Ce sont des questions auxquelles je ne peux répondre, et étant donné que j'ai trouvé abondamment... je les laisse aux autres, aux éventuels chercheurs... qui prendront la suite. Moi, j'avais eu le bonheur d'identifier à travers ces premiers documents: la «Pierre de Sion", le "triangle 777" ; trouvé le "message" ainsi que les "14 Le Moulin"; c'était au-delà de mes espérances. Et le miracle ne faisait que poindre... la suite paraissait encore plus fantastique. |
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